La Ducati Panigale atteindra 205 chevaux en 2015
L’hypersportive de Borgo Panigale croît en performances et en sophistication. Et change – un peu – de nom.
[vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]C’est déjà l’une des motos sportives les plus impressionnantes de sa génération. Son constructeur, papa Ducati, s’est donc tout naturellement posé la question: comment puis-je donner encore plus de chevaux, de couple et d’électronique à mon bébé hypertechnologique. Et la réponse, qui vient d’être dévoilée au Salon de la moto de Milan, ne s’est pas fait attendre. La Panigale 1199 devient pour 2015 la Panigale 1299!
Sans faire trop technique, le fabuleux moteur bicylindre en L dénommé Superquadro gagne en alésage et cubera 1285 cc. Les pistons deviennent monstrueux, avec 116 mm de diamètre, du jamais vu pour un twin. Ce qui, avec quelques autres petites corrections de détail, va permettre d’obtenir la bagatelle de 205 chevaux (oui) au vilebrequin, à 10500 tr/min. Et du même coup, le couple enfle encore et atteint un record de 144,6 Nm à 8750 tr/min. Le poids à sec est un incroyable 166,5 kilos.
On note au passage que le Superquadro a été basculé vers l’arrière et déplacé vers l’avant (faut voir ça sur la bête), ce qui devrait encore mieux équilibrer la moto et libère de la place vers le milieu. Par rapport à la 1199, les échappements sont aussi un peu différents, comme les entrées d’air, différentes parties mécaniques, le pare-brise, les rétroviseurs, la selle…
Cette nouvelle Panigale connaît toujours deux versions, celle de base, dont les suspensions sont ajustables mécaniquement, et la S, avec ses Öhlins tout dorés qui se règlent électroniquement. Et la Panigale de base a toujours des phares avant principaux à bulbe, contre du tout LED pour la S.
ABS actif en virage, quickshifter pour descendre les rapports, suspensions semi-actives
Côté électronique, on se met au niveau de la concurrence (BMW et Aprilia), avec un centrale intertielle qui permet d’ajouter de nouveaux raffinements dans les aides au pilotage. Comme sur la BMW S 1000 RR, on a un « cornering ABS », comprenez qui fonctionne même en virage. Pour le même prix, il y a aussi l’anti-wheelie paramétrable, et comme c’était déjà le cas, le contrôle de traction réglable, les modes de conduite, et le réglage électronique du frein moteur. Et pour bien faire, la S reçoit su rle guidon des boutons pour régler ces différents système. Histoire de donner un look vraiment racing à la moto. On découvre aussi que Ducati a réussi, comme BMW et MV Agusta, à installer un quickshifter qui fonctionne en montant les rapports, bien sûr, mais aussi en les descendant.
La petite Panigale S se pare nouvellement de suspensions semi-actives de chez Öhlins, avec un système baptisé Smart EC (ça fait chic), le fabricant suédois rattrappant ainsi son relatif retard sur ses concurrents.
Enfin, comme il faut malgré tout une version homologuée route de la Panigale de compétition du mondial Superbike, et que ce championnat impose une limite de cylindrée pour les twins, on a une Panigale R revisité, mais dont le moteur ne croît pas en mètres cubes. Il atteint par contre lui aussi les 205 chevaux, un poil plus haut dans les tours, et délivre logiquement moins de couple que celui de la 1299 (mais quand même plus de 133 Nm!).
Par Jérôme Ducret, photos Ducati et Jérôme Ducret
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