Horex licencie, c’est (presque) la fin
La marque allemande de motos, remise sur les rails en 2011, n’aura pas survécu aux aléas des fournisseurs.
On le pressentait. Mais la page Facebook de la société Horex ne laisse plus vraiment planer le doute. La petite marque allemande, qui avait repris un nom historique et avait recommencé en 2011 la production de motos à moteur six-cylindres en V réduit à 15 degrés, a dû licencier pour la fin-novembre sa vingtaine de collaborateurs encore actifs, cadres et direction compris, au terme d’une procédure de liquidation entamée par la justice allemande en septembre dernier (voir nos articles précédents).
L’usine a dû fermer et la production cesser, tout comme le marketing et les ventes. Comme l’exprime de manière assez poignante la direction de la petite société, le personnel de Horex, détenteur du know-how de la firme, et dépositaire de la passion qui avait conduit à sa renaissance, constituait une partie indispensable de toute reprise de l’activité. Avec son départ, ce sont dix années d’efforts pour faire (re-)naître une seconde marque allemande de motos qui partent en fumée.
Et de citer Helmut Werner Bönsch, de BMW Motorrad, lorsqu’il disait en 1960: « La construction de motos demande de la passion, c’est l’oeuvre faite à la main d’ingénieurs qui sont restés jeunes dans leur coeur. »
Au vu de ce qui précède, il ne reste que très peu d’espoir. Mais les patrons de Horex tiennent à remercier tous ceux et celles qui ont cru en cette marque.
Par Jérôme Ducret, source Horex, photo Patrick Martin
