Le Peugeot Django est arrivé en Suisse – et il est unchained
Le scooter vintage de la marque au lion débarque en concessions helvétiques.
Sans vouloir trop exagérer le parallèle, le Django est à Peugeot ce que la Vespa est à Vespa, et donc à Piaggio, le groupe qui possède la marque italienne de scooters classiques néo-rétros. Le petit nouveau dans la gamme du constructeur français marie en effet un style ancien – certains préfèrent classique ou vintage – à une technique et une fiabilité modernes et contemporaines. Dans le cas de Peugeot, la référence serait à chercher du côté des premiers scooters de la marque au lion, tout particulièrement le S 57 (photo ci-dessous). Le Django réinterprète ce passé avec une bonne dose de charme et de nombreuses possibilités de personnaliser son deux roues.
Django, unchained puisque muni d’un variateur (oui, c’est un peu facile) arrive en trois déclinaisons de base, toutes avec 125 centimètres cubes pour la Suisse. Le Django Evasion est le modèle de base pour tous, avec un petit porte-paquet à l’avant du bouclier de protection, avec aussi un frein à disque à l’avant, un autre à l’arrière et un système de freinage synchronisé avant-arrière. Il y a aussi un (petit) pare-brise, un coffre sous la selle pouvant accueillir un casque jet, un crochet pour placer son sac à « commissions » (pour les non-Suisses, sac à achats) devant les jambes, deux autres sous la selle, un plancher plat conséquent, une selle à seulement 770 mm du sol, un éclairage moderne à l’avant comme à l’arrière…
Sans oublier des roues de 12 pouces (comme certaines Vespa), une poignée de maintien chromée pour le passager, un tableau de bord tout digital, sauf le tachymètre, avec notamment la température extérieure, et une coloration bi-ton du plus bel effet. Pour tout cela, comptez 3995 francs tout compris. On ne peut que constater que, pour des prestations de base assez semblables, mais avec une suspension antérieure plus avancée, avec l’ABS en option et avec plus de métal dans la construction, les guêpes italiennes sont environ 1000 francs plus chères en Suisse.
On trouve aussi, pour le même prix, une version Sport, qui a les mêmes attributs, mais est livrée avec selle monoplace (la selle passager est livrée, à monter), des pneus noirs (au lieu de crème), avec une carrosserie un peu différente, et une déco qui fait sport (un numéro latéral, notamment, et une seule teinte).
Et pour quelques centaines de francs en plus (4295 francs), le Django Allure (photo ci-dessous) fait un peu plus luxueux. Il intègre un topcase arrière de 34 litres, des flancs de pneus blancs, et d’autres choix de couleur, comme ici en teinte noir-chocolat. Tous ces prix risquent encore d’évoluer d’ici quelques semaines ou mois, probablement à la baisse, au vu des derniers événements annoncés tant par la Banque Nationale Suisse (fin du taux de change plancher francs-euros) et par la Banque Centrale Européenne (rachat des dettes des Etats et organismes en difficultés). Mais la remarque vaut pour la majorité des importateurs de deux roues en Suisse.
Par Jérôme Ducret, source Peugeot et dr