Chez KTM, on peut avoir l’Adventure plus simple, mais pas moins sportive

Publié le 29 avril 2015 par Jérôme Ducret, mis à jour le 30 avril 2016.

KTM

Chez KTM, on peut avoir l’Adventure plus simple, mais pas moins sportive

Avec l’Adventure 1050, le constructeur autrichien propose une version moins équipée et moins puissante que les 1190 et 1290, mais pas moins jouissive.

[vc_row][vc_column][vc_column_text]C’est clair, elle est de la famille. La nouvelle Adventure 1050 est un peu la soeur plus jeune et moins bien dotée parmi la gamme des enduro de voyage des KTM. Il y a d’abord eu la 1190 Adventure, qui a hissé le constructeur autrichien dans la monde des maxitrails sportifs aptes au tourisme, une sorte de mix entre la Ducati Multistrada et la BMW R 1200 GS. Et cette année, on a d’une part la 1290 Super Adventure (lire notre test), qui va un cran plus loin dans la puissance, l’autonomie et l’équipement, et de l’autre la 1050, qui elle va un cran moins loin. Oui, vous avez bien lu. Mais elle est aussi plus légère et moins chère.

Et à l’essai, on gagne presque en plaisir ce qu’on perd en commodités. La 1050 est la moins haute du lot (mais elle toujours nettement plus élevée que la moyenne des roadsters et des customs!), apprendre son fonctionnement ne nécessite pas un diplôme en électronique, elle est pourvue de l’essentiel, est assez confortable et surtout elle se laisse piloter du bout des doigts et elle ne demande qu’à bondir vers le prochain virage. Pour 1000 francs de plus – en gros – qu’une Suzuki V-Strom 1000 (lire notre test).

A bord, on retrouve des assistances au pilotage utiles, comme l’ABS (déconnectable), ou le contrôle de traction (désinsérable). Mais c’est soit on soit off. Il n’y a pas tous les réglages offerts sur l’Adventure ou la Super Adventure. On aussi des modes de conduite, mais pas de suspensions électroniques. Cette – relative – simplicité n’empêche pas la 1050 d’être redoutablement polyvalente. Elle est confortable en ville, maniable, freine bien et de manière précise, et ses suspensions, bien que classiques, absorbent bien trous et bosses, même prononcés. Le porte-bagage de série est précieux, de même que les poignées de maintien du passager. Et l’assise, sans être moëlleuse, est plaisante. Enfin le moteur chauffe moins que sur les grandes soeurs.

Fine, et haute, même si elle est plus accessible que la 1190 ou la 1290.
Fine, et haute, même si elle est plus accessible que la 1190 ou la 1290.

Il n’y a guère que lorsque l’on doit poser un pied (un seul pour les moins d’1m71) que cette sportive sur échasses est un peu délicate en raison de sa hauteur. Mais il faut reconnaître que l’étroitesse de la selle juste avant le réservoir d’essence facilite les choses.

Mais si cette KTM est tout à fait vivable dans une agglomération, le vrai fun commence lorsque l’on sort de l’environnement urbain. Le propulseur a beau être nettement moins puissant (un peu moins de 100 chevaux) que dans les 1190 et 1290, il est bourré de couple. Et cette capacité à accélérer est présente dès les bas régimes. Qui plus est, il aime grimper à l’assaut de la zone rouge, vers 10000 tr/min. Ajoutez à cela une agilité diabolique et tout l’intérêt de ce nouveau modèle, moderne mais réduit à l’essentiel, apparaît.

La 1050 est tout d’abord une moto-plaisir. Elle est conseillable pour les motards et motardes qui ont un peu d’expérience mais ne veulent avoir un peu de praticité au quotidien, et don tla stature est au moins dans la moyenne. Par rapport à la concurrence japonaise, elle propose une esthétique plus originale, plus sportive. Avec une certaine légèreté tant visuelle que réelle qui en font un véritable couteau sur les petites routes.

Bras oscillant en alu nervuré, typique KTM!
Bras oscillant en alu nervuré, typique KTM!

Côté pratique, justement, on note que le V2 autrichien, dans cette version moins puissante, est aussi moins gourmand. Des trajets de 300 km deviennent possibles sans effort. Et le catalogue d’options permet de rendre encore plus vivable cette moto, voire même pourquoi pas de la rendre apte au vrai tout-terrain, notamment grâce au mode de conduite idoine et au réglage ad hoc de l’ABS, que l’on peut installer en plus.

Et pendant que nous y sommes, faisons remarquer que les protège-mains sont d’origine, que le guidon comme les repose-pieds et les leviers sont ajustable, et enfin que le pare-brise, à première vue moins imposant que celui de la Super Adventure, protège tout autant des turbulences et se paie même le luxe d’être plus facilement réglable quand on roule.

KTM 1050 Adventure, disponible de suite dans l’unique coloris orange-noir, pour 14590 francs.

Par Jérôme Ducret, photos Philippe Maeder et DR, article paru sous une autre forme dans le supplément Auto-Moto de la Tribune de Genève.

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Fiche technique

Propulsion Moteur bicylindre en V à 75 degrés, 1050 centimètres cubes, 4 temps. Double ACT, refroidi par liquide. Alésage x course: 103 mm x 63 mm. Taux de compression de 13,0 : 1. Injection électronique. Accélérateur électronique ride-by-wire avec trois modes, plus mode offroad optionnel. Contrôle de traction qui s’adapte aux modes de conduite et que l’on peut déconnecter. Embrayage multidiques en bain d’huile, antidribble hydraulique. Transmission secondaire par chaîne.

Performances Puissance maximale: 95 CV à 6200 tr/min. Couple maximal:  107 Nm à 5750 tr/min. Vitesse de pointe: plus de 200 km/h (selon constructeur).

Partie cycle et châssis Châssis tubulaire en acier-chromoly, boucle arrière en aluminium. Fourche télescopique inversée WP, diamètre 43 mm. Excursion de la roue AV  185 mm. Mono-amortisseur WP, réglable en précontrainte et détente. Excursion de la roue AR 190 mm. Freinage Brembo: AV double disque, diamètre 320 mm, fixation radiale, quatre pistons. AR simple disque, deux pistons, diamètre 267 mm. Système ABS Bosch 9M+, mode offroad optionnel. Roues à bâtons en alu.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]Dimensions et poids Empattement: 1560 mm. Garde au sol: 220 mm. Hauteur de selle: 850 mm. Roues et pneumatiques: AV 3×19″ 110/80, AR 4,5×17″ 150/70. Poids en ordre de marche (sans carburant): 212 kg. Poids avec les pleins: 230 kg.

Conso Réservoir de 23 litres d’essence (le même que la 1190 Adventure). Consommation mesurée lors du test: 6,77 l/100 km. Autonomie théorique: 340 km.

Disponibilité, coloris et prix Disponible de suite dans le seul coloris noir-orange, poue 14590 francs.

Options/accessoires Mode de conduite (ride-by-wire) offroad (tout-terrain), mode ABS offroad. Echappement sport, sacoche de réservoir, top-case, valises, etc.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_gallery type= »image_grid » interval= »3″ images= »9814,9815,9813,9812,9804,9802,9801,9797,9809,9803,9800,9799″ onclick= »link_image » custom_links_target= »_self »][/vc_column][/vc_row]

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