Arai Tour-X4, un casque bien aéré et polyvalent

Publié le 6 août 2015 par Jérôme Ducret, mis à jour le 25 février 2021.

Casque

Arai Tour-X4, un casque bien aéré et polyvalent

Evolution du modèle RX-3, cet intégral typé « adventure » se transforme en quelques minutes.

Ok, ce casque n’est pas celui que l’on choisirait pour se balader en Harley ou en Vespa. Question de look avant tout. Mais l’Arai Tour-X4 est un couvre-chef réellement polyvalent, transformable à souhait selon que le trajet moto s’oriente du côté touring ou off-road. A l’instar de concurrents deans ce segment haut de gamme comme le Shoei Hornet Adv ou le BMW GS, on peut en effet enlever la visière ou la casquette, à choix, voire toutes les deux, ou à l’inverse les conserver toutes deux. Avec des lunettes de cross ou d’enduro, le nombre de combinaisons augmente encore. Et l’intérieur du casque est lui aussi prêt à s’adapter à plusieurs formes de crânes, grâce à un ingénieux système de ressort intégré dans les mousses intérieures s’appuyant sur les joues. Et ceux qui trouvent le casque encore trop serré peuvent enlever des couches de tissu interne. On voit que le fabriquant japonais a voulu proposer un casque qui s’adapte parfaitement à toutes les têtes.

Nous avons pu tester le Tour-X4 en Suisse et en Espagne, dans toutes sortes des conditions différentes, avec ou sans visière.

Avec la visière...
Avec la visière…

Les deux premiers constats sont le confort général de ce casque, extrêmement bon, et son excellente aération. Les trois entrées du menton et celles qui se trouvent sur le front sont très efficaces. Il y a les classiques (pour la marque) ouvertures sur la visière elle-même, qui permettent de rafraîchir les sourcils (si, si), et la circulation de cet air à l’intérieur est optimisée. C’est parfait par forte chaleur. De plus, les mousses de la calotte interne absorbent bien la transpiration et sèchent vite. Autre bon point: on peut manier facilement les tirettes d’ouverture ou de fermeture des bouches d’aération, même avec des gants.

Deux vis séparées pour la visière et la casquette.
Deux vis de chaque côté pour la visière et la casquette.

Et l’aérodynamisme du casque avec ses différents appendices a manifestement été étudiée à fond. A la fois pour garantir l’aération optimale et et réduire les turbulences même à haute vitesse. Ce n’est que lorsque l’on dépasse largement les limites sur autoroute que l’on perçoit de petits à-coups sur la casquette – casquette que l’on peut facilement ôter, rappelons-le, en dévissant les support par le biais par exemple d’une pièce de monnaie.

Si le démontage des accessoires est facile, leur remontage demande plus de doigté. Les pièces doivent s’emboîter parfaitement pour que l’on puisse revisser les pièces qui tiennent tout cela en place. Mais avec un peu d’entraînement, cela devient un jeu d’enfant. Nous avons par ailleurs effectué l’opération des dizaines de fois sans que les pas de vis ne se dégradent. Un bon point pour la finition du casque, comme d’habitude chez Arai très soignée.

La fermeture est la traditionnelle double boucle, qui résiste très bien aux chocs. En parlant de choc, il vaut mieux ne pas laisser tomber le X4. Les casques Arai sont en effet conçus pour qu’en cas de chute, les petits appendices se cassent au premier impact, afin d’offrir une parfaite rotondité et d’éviter des projections de petits objets tranchants. On note aussi que de petits rubans facilitent l’extraction des mousses intérieurs du casque même lorsque la tête du motard y est encore logée. C’est paraît-il pour faciliter l’enlèvement du X4 si le pilote est blessé. Fort bien, mais les secouristes ne seront certainement pas au courant de cette particularité.

Les extracteurs d'air latéraux sont réglables sur quatre positions, de fermé à ouvert à donf.
Les extracteurs d’air latéraux sont réglables sur quatre positions, de fermé à ouvert à donf.

Rien à redire non plus côté visibilité. Elle est optimale, avec ou sans visière. La face  inférieure de la casquette typique du tout-terrain a même été recouverte d’une couche foncée pour éviter les reflets éblouissants. On peut éventuellement regretter que le casque ne dispose pas d’une visière anti-soleil mobile. Arai a toujours refusé d’intégrer cet accessoire, arguant qu’il compromettait la sécurité en cas d’accident. Un raisonnement que tenait aussi la marque japonaise haut de gamme concurrente, Shoei. Jusqu’au jour récent où elle a basté et inclus ce genre de visière sur certains de ses modèles.

Arai Tour X4, disponible de suite dans les teintes noir, blanc, blanc-noir-jaune fluo, sable-blanc-noir, bleu-blanc-noir, à partir de 689 francs (teintes unies, 759 francs pour les décos multicolores). Voir le site de l’importateur suisse, www.redpointgear.ch.

Par Jérôme Ducret, photos DR

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