Les nouvelles Moto Guzzi V9 Bobber et Roamer, une pour la nuit, une pour le jour
Le constructeur italien, membre du groupe Piaggio, sort de sa manche une nouvelle machine aux looks travaillés, qui vient s’insérer entre les « petites » V7 et les grandes California.
Pour certains, une Moto Guzzi California, c’est too much. Entre autres en termes de poids. Et une Guzzi V7, c’est pas assez (toujours pour certains). Ces personnes-là seront très probablement intéressées par le nouveau modèle que la marque italienne vient de dévoiler lors du salon international de la moto 2015 à Milan, l’EICMA. Elle s’appelle V9 et existera, pour 2016, en deux versions, qui représentent deux âmes différentes. Comme pour les Moto Guzzi Audace et Eldorado (lire notre test).
La V9 est équipée d’un tout nouveau moteur de 850 centimètres cubes. C’est bien du Guzzi, bicylindre transverse en V, refroidi par air. Il développe un couple maximal de 62 Nm (ce qui est déjà pas mal) à seulement 3000 trs/min de régime. Ce qui fait que les accélérations seront sans aucun doute son point fort. La puissance, elle, est relativement modeste: 55 chevaux, atteints un peu plus haut. A comparer aux 48 des Guzzi V7 II.
Deux âmes disions-nous. Il y a la V9 Bobber, qui se pare de noir et a un petit look américain, notamment par la forme de son réservoir d’essence et ses relativement larges pneus. Ce sera la V9 pour la nuit, celle pour le jour s’appelant Roamer et offrant une position de guidon plus haute et d’autres coloris, plus solaires.
La Roamer se permet de plus briller au soleil, et son échappement est moins court.
Les deux motos ont des suspensions identiques, réglables seulement en précharge à l’arrière, et un seul disque de frein à l’avant. Mais elles bénéficient (c’est obligatoire) d’un ABS et surtout d’un contrôle de traction déconnectable. La transmission s’effectue par cardan, une technique que Moto Guzzi maîtrise depuis de nombreuses années, sans à coups.
La selle est haute de seulement 770 mm, et le poids ne dépasse pas les 200 kilos. C’est donc à priori une moto assez facile à manoeuvrer. Avec un moteur dont on nous dit qu’il est civilisé sans rien perdre en caractère. Il est en tout cas conforme aux normes Euro 4 (antipollution et anti-nuisances sonores, qui sont plus sévères que les actuelles et entrent vigueur l’an prochain en Europe, Suisse comprise).
Piaggio, qui détient la marque Moto Guzzi, nous informe que le bloc d’instruments est compact et digital. Et on peut en option installer le MGMP, ou Moto Guzzi Multimedia Platform, qui connecte l’électronique du véhicule avec un smartphone. Enfin il y aura manifestement plein de possibilités de personnaliser ces nouveaux engins, comme ce fut le cas pour la V7.
Par Jérôme Ducret, source comm. Gruope Piaggio, images DR