Deux nouveaux modèles dans la famille des Zero électriques
Une version R de la DS fait son entrée, tout comme une supermoto, la FXS. Et les motos peuvent recevoir en accessoire un réservoir supplémentaire d’électrons ainsi qu’un kit pour recharge rapide.
Le constructeur américain Zero Motorcycles a présenté la semaine dernière au salon EICMA de Milan ses deux dernières nouveautés, dévoilées mi-octobre et qui portent à six le nombre de modèles commercialisés par la marque, qui célébrera l’année prochaine son dixième anniversaire.
La première, baptisée DSR est une évolution du modèle dual sport Zero DS. En plus du « R » apposé à son acronyme, la DSR est dotée d’un moteur survolté, développant la bagatelle de 50 kW (un quart de plus que la DS). Le couple a été gonflé de 56%, pour atteindre 144 Nm.
Deux accessoires pouvant être montés sur la DSR (ainsi que sur les dernières générations de SR, S, DS) s’avèrent particulièrement intéressants. Le Power Tank augmente la capacité de la batterie en l’agrémentant de 2,8 kWh supplémentaires.
Le Charge Tank permet quant à lui de diviser le temps de charge par trois, soit 2-3 heures selon la capacité de la batterie. Compatible avec le standard de prise J1772, il vient se brancher directement sur le réservoir.
« Le retour de notre clientèle a montré qu’il fallait accorder plus d’importance à la vitesse de charge qu’à l’autonomie des batteries », a assuré Abe Ashkenazi, ingénieur chef de la marque yankee.
Supermoto électrique
La deuxième nouveauté répond au doux nom de Zero FXS. Il s’agit d’un supermotard, dont le modèle de base FX est qualifié modestement de « moto électrique la plus divertissante du monde ». Celle qui a pour vocation de transformer le bitume urbain en aire de jeux peut se targuer d’un couple généreux (95 nm) eu égard à sa puissance de 33 kW et surtout à son poids, inférieur à 140 kg.
Le grip offert par les Pirelli Diablo Rosso II devrait permettre de jouir pleinement du potentiel joueur de la bête. Au niveau esthétique, on regrettera cependant quelques impairs, à l’instar des câblages disgracieux qui auraient pu être mieux dissimulés derrière le phare à double optique.
Les deux nouveaux modèles sont propulsés par un nouveau groupe motopropulseur Z-Force à aimant intérieur permanent (IPM), qui a gagné à la fois en efficacité, en vitesse de refroidissement et en capacité thermique. Selon les informations du constructeur, le nouveau moteur électrique a fait l’objet d’améliorations qui se traduisent par une autonomie portée à 317 km en ville (158 km sur autoroute à 113 km/h, selon le constructeur). La transmission est assurée par une fine courroie crantée.
Jamais avare de superlatifs, M. Ashkenazi promet aux utilisateurs qu’au guidon d’une Zero, « on se sent comme un super-héros ». Les responsables de la marque se félicitent de ce que les améliorations techniques apportées n’ont engendré aucune hausse de prix (déjà conséquents) sur les modèles existants.
Sollicité par actumoto.ch, le constructeur n’était pas disponible à l’heure de la publication pour nous communiquer le prix et la disponibilité prévus en Suisse pour les deux nouveaux modèles.
Par Alain Bucher, photos Alain Bucher