Mash Five Hundred, pas chère, simple et craquante
La marque française monte en gamme avec cet engin vintage – dont la cylindrée, malgré le nom, culmine à un peu moins de 400 cc.
[vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]Le style n’est pas sans rappeler les motos anglaises des années 1950 et 1960. Et c’est voulu. Mais la Five Hundred est une machine contemporaine, produite et assemblée par la société française Mash, avec des éléments venant principalement de Chine.
Cette dernière proposition du constructeur bourguignon vient couronner une série de motos vintage de plus petites cylindrées, pas chères et qui connaissent un succès certain en France, mais aussi en Suisse grâce à l’importateur Fun Car, à Bevaix. La Five Hundred est mue par un moteur refroidi par air qui affiche en réalité, malgré le nom, un peu moins de 400 centimètres cubes.
Cela ne l’empêche pas d’être sympa, facile, agile d’offrir un confort raisonnable au vu du prix, moins de 5000 francs. Il lui manque peut-être encore un brin de fantaisie, dans cette première version, du moins au niveau des coloris. Mais Mash a déjà annoncé une déclinaison Scrambler orange foncé pour 2016…
La moto est dotée de grandes roues, dans la tradition vintage. Elles assurent une bonne stabilité et amortissent bien les nids de poule du centre-ville lausannois. La Five Hundred tourne en un clin d’oeil, et fait demi-tour en deux. C’est un outil parfait pour les environnements urbains. Son poids très contenu favorise la maniabilité.
Il faut juste insister pour la faire s’arrêter sur une distance courte, ce qui veut dire ne pas hésiter à tirer le levier à fond pour actionner le disque sur la roue avant. L’arrière, un tambour, est moins progressif, et là, vu les pneus chinois qui sont assez durs et mettent du temps à se mettre à la bonne température, il ne faut au contraire pas trop insister sur route froide ou mouillée. Sinon ça dérape.
On précise qu’il n’y a pas d’ABS. Ce qui ne saurait durer compte tenu des nouvelles normes européennes entrant en vigueur prochainement.
Le petit moteur, lui, est assez volontaire. Il reprend sans protester même à 2000 tr/min, et tracte jusqu’à environ 7000 tr/min. Avec quelques vibrations pas super agréables quand on arrive dans ces hauts régimes. Le principe, c’est bien sûr de changer de rapport de vitesses pour bien exploiter ce monocylindre. Du coup, les trajets autoroutiers sont tout à fait possibles et on peut même dépasser… mais ce n’est pas une moto faite pour parcourir le continent sur ce genre de route. Au bout d’une centaine de kilomètres ces mêmes vibrations finissent pas énerver. Et au-dessus de 100 km/h, la pression de l’air sur la tête et le buste se fait bien sentir.
La Mash est aussi agréable pour des balades dans l’arrière-pays, seul ou même à deux, à condition de ne pas exagérer au niveau du rythme. Les suspensions sont assez basiques, et, on l’a dit, les pneus n’inspirent pas une confiance absolue quand on force le rythme. Ils ont tendance à s’affaisser sur le bord en virage. On finit néanmoins par s’y habituer et ce n’est pas dangereux si l’on garde son calme.
Les instruments de bord sont assez simples eux aussi, avec des compteurs analogiques qui sont rétro-éclairés pour la vitesse et le régime moteur, un odomètre et un trip partiel analogiques eux aussi. Et c’est tout. Pas d’horloge, mais c’est normal pour une moto hors du temps.
Pour le reste, l’ergonomie est efficace, avec une béquille qui a juste la bonne taille et le bon angle, et une position de conduite relax, avec toutefois la possibilité de se placer plus en avant ou même de se déhancher pour des balades plus actives. On précise qu’il y a de série un porte-bagage.
Pour le prix, on a droit en fait à une bécane assez craquante. La mécanique est éprouvée, et si on a besoin d’une réparation, il est bon de savoir que les pièces sont dans le pire des cas juste de l’autre côté de la frontière, et pas en Chine. Certains utilisateurs font état de petits défauts de jeunesse au niveau de l’injection, qui font que la Five Hundred cale même avec le moteur chaud.
L’importateur suisse assure que, à la suite d’une correction de la cartographie, ce n’est plus le cas. Il y a encore quelques rares calages, mais uniquement à froid. Il existe encore peu d’accessoires, mais le catalogue va aller en s’étoffant.
Mash Five Hundred, 4990 francs, en rouge ou noir
Par Jérôme Ducret, photos Patrick Martin, article à paraître aussi dans le supplément auto-moto de la Tribune de Genève et dans 24 heures
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Fiche technique
Propulsion Moteur monocylindre refroidi par air, de 397 centimètres cubes, Simple ACT, 4 soupapes. Injection électronique. Démarage électrique et par kick. Cinq vitesses. Transmission finale par chaîne.
Partie cycle et châssis Cadre double berceau en acier. Suspension antérieure: fourche télescopique hydraulique de 35 mm de diamètre. Suspension postérieure: bras oscillant en acier et deux amortisseurs. Freins: simple disque de 280 mm (AV), tambour de 60 mm (AR).
Performances Puissance maximale: 27 CV (19,5 kW) à 7000 tr/min. Couple maximal: 3,05 Nm à 5500 tr/min. Vitesse de pointe: environ 150 km/h (au compteur).[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]Dimensions et poids Longueur x largeur x hauteur: 2130 mm x 740 mm x 1130 mm. Hauteur de selle: 780 mm. Poids à sec: 151 kg. Pneumatiques: 100/90 x 19″ (AV), 130/70 x 18″ (AR).
Conso Réservoir de 13 litres d’essence. Conso mesurée: l/100 km. Autonomie théorique: km..
Prix, disponibilité et coloris 4990 francs, disponible de suite en rouge ou noir. Version Scrambler disponible dès 2016.
Options/accessoires consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_gallery type= »image_grid » interval= »3″ images= »16880,16881,16882,16883,16884,16889,16888,16887,16886,16885,16891″ onclick= »link_image » custom_links_target= »_self »][/vc_column][/vc_row]
