Roland Sands signe un second XDiavel pour Sturgis
Le power-techno-cruiser de Ducati a droit à une nouvelle transformation de la main du célèbre designer américain.
La manifestation remonte à 1938, c’est la plus grande réunion du genre aux USA. Elle attire chaque année plus de 500000 bikers venus du monde entier. Et c’est la toute première fois que les Italiens y participent officiellement. Avec le XDiavel, il y amènent même une nuance sombre, nous dit le communiqué. Pour mémoire, on rappelle que cette machine apparue au début de 2016 développe 160 chevaux et un couple conséquent dès les bas régimes (lire notre essai). Son design originel – et original – lui a valu de gagner le Red Dot Award cette année.
Lors du lancement du monstre, Sands avait déjà légèrement transformé un exemplaire. De façon un rien bling. Ici, il a suivi une autre voie, plus sobre, pour le XDiavel RSD. Une pièce unique de carrosserie, incluant le réservoir et couvrant l’arrière de la moto, a été fixée au petit châssis en treillis d’acier. Avec des bandes rectilignes un rien sportives, et des teintes claires et pailletées.
Ajoutez une roue avant plus grande de 19 pouces, et toute une série de détails en aluminium spécial, et vous avez quelque chose d’encore plus radical que la moto de départ, même dans sa version premium S, pourtant bien travaillée. Ah, on oubliait presque les deux échappement en canons courts – mais plus longs et plus fins que les éléments d’origine. Ils donnent une certaine grâce à la machine.
Aussi une ligne d’accessoires et de composants
Sands a créé de belles choses avec notamment des BMW. Mais il a eu une sorte de coup de foudre pour le XDiavel dès sa première apparition.
« Le XDiavel est une bête, un loup dans des habits d’agneau, et un engin sérieusement taillé pour la vitesse, explique Roland Sands. Nous voulions partir de toute cette technique étonnante, sans la gâcher, en la conservant dans son intégralité. D’un point de vue fonctionnel, cette moto est restée très standard. Cela nous a pris trois mois, avec un processus de réflexion très prudent et des choix de développement bien considérés. Nous avons au final décidé de twister l’esthétique en conservant les fonctions de base de la machine. Et je suis fier de pouvoir affirmer que c’est exactement ce que nous avons réussi à faire. »