Une GT upgradée dont le coeur bat à la cadence de combat
Le côté GT de la troisième mouture de la Z1000SX devient plus marqué, plus sophistiqué, ce qui n’empêche pas son côté sportif inné de frapper les esprit avec un renfort électronique fortement marqué. L’esprit Ninja quoi!
Alors que nos confrères français et italiens ont déjà testé cette version upgradée dans des conditions météo plutôt exécrables, nous les Suisses, avons eu deux belles journées d’essais dans le Sud de la France, plus précisément dans la région de Cannes… Au menu: près de 450 kilomètres parcourus sur des routes aux revêtements parfois scabreux mais en général bien surfacés. Le cadre: région de l’Estérel, la route Napoléon et les Gorges du Verdon. Avouons qu’il y a de moins beaux terrains d’essais…
Un premier constat destiné au guichet des des réclamations s’impose après avoir roulé sur 120 kilomètres! N’en déplaise à kawasaki, nous leur conseillons de monter des poignées chauffantes d’origine car comme la Z1000SX le revendique, elle se veut Sport-GT et, de ce fait, on leur précisera que le grand tourisme ne se pratique pas uniquement en été, au bord de mer… Pour le reste, la Z1000SX troisième du nom a tout juste. Tout du moins pour ce qui concerne la polyvalence dont elle en est la reine. Et, n’est-ce pas aussi Kawasaki qui a inventé le concept de l’hyper roadster voyageur?
Côté réjouissances, ces parcours sinueux à souhait nous ont aussi amené à constater l’absence de vibrations pénétrantes dans les mains, lorsqu’il s’agit d’avaler des kilomètres de bitumes. Et, c’est sans compter le très bon confort de la selle qui préserve le séant du pilote. Sur cette nouvelle Z1000SX, on dirait que la position de conduite mi-sportive mi-GT a été étalonnée pour des pilotes de 175 mm, tant l’angle pris par les genoux lorsque les pieds pèsent sur les cale-pieds ne fatiguent pas et surtout n’engourdissent pas au bout des quelques kilomètres déjà.
Côté ergonomie on salue l’arrivée d’un indicateur de rapport engagé bien lisible au milieu du poste de commande et d’un pare-brise règlable (à l’arrêt/ sur trois position dont les différences de protection ne nous on pas vraiment convaincu.
Le style Ninja affirmé
Le gros upgrade subit par la Z1000SX concerne aussi l’aspect visuel. Le look de la tête de fourche totalement restylé affiche un mimétisme remarquablement agressif avec avec les Ninja. Et si l’on se réfère au slogan “voir pour être vu” il suffit de la regarder de face… les nouveaux phares à LED, allumés par deux reflètent bien le potentiel sportif de la Z1000SX. Et, en plus d’une efficacité grandement accrue, il faut bien avouer que cela a de la “gueule”!
côté sport plus marqué
La marque japonaise, qui diffuse une image sportive ancrée depuis toujours ne déroge pas à cette règles de base! Chassez le naturel… On connaît la suite! D’abord, le bloc moteur de 4 cylindres en ligne de 1043 cm3 développe toujours 142 chevaux à 10 000 t/min. Et sa mise en mouvement est assurée par un couple de 111 Nm maximum à 7300 t/min.
Une puissaance plus que respectable qui, à l’usage, est disponible à tous moments. Linéaire, cette puissance lâche toute ses émotions lorsque l’on “ouvre”. De l’émotion accentuée encore au son rauque et enivrant de l’arrivée d’air. Le “sound” caractéristique de la Z1000 est toujours là et c’est bon pour le “fun”!
Mais, ce qui nous fait dire que la Z1000SX numéro 3 possède un cractère sportif omniprésent est la sophistication des système d’assistance à la conduit. On en déduit que plus il y en a et meilleurs ils sont, c’est bien parce que la conduite sportive en demande. Alors, vive le sport et les dispositifs électroniques de pointe! A l’exemple de la fonction de gestion des virages KCMF (Kawasaki Cornering Management Function) qui repose sur la dernière évolution du programme sophistiqué de modélisation Kawasaki et sur les mesures fournies par une centrale inertielle compacte Bosch (IMU, Inertial Measurement Unit), qui donnent une image en temps réel encore plus claire de l’orientation du châssis.
Le dispositif KCMF surveille les paramètres du moteur et de la partie-cycle tout au long du virage (entrée, point de corde, sortie), en modulant la force de freinage et la puissance moteur afin de lisser la transition accélération/freinage, puis la remise des gaz, en aidant ainsi le conducteur à suivre parfaitement la trajectoire souhaitée tout au long du virage.
ABS en courbes
Le nouveau système antiblocage supersport KIBS (Kawasaki Intelligent anti-lock Brake System) tient compte des caractéristiques comportementales spécifiques des supersportives, ce qui optimise l’efficacité du freinage tout en minimisant l’intervention du système en pilotage d’attaque. Le KIBS intègre également le contrôle du freinage en virage, qui module la force des freins pour contrer la tendance de la machine à se redresser lorsque l’on freine en plein virage. Pour résumer: le système KCMF supervise: le KTRC (y compris l’antipatinage, le contrôle de levée du train avant et du dérapage), le KIBS (y compris le contrôle de la plongée et du freinage en virage)
Alors, la nouvelle Z1000SX a-t-elle trouvé le bon “mix” entre le sport et le GT? Après cet essai, nous en sommes persuadés. Elle est bien la reine du métissage!
Galerie photo
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