Après la 125, voici la Suzuki GSX-R 250
Pour ceux qui veulent une machine agile et légère au look sportif, cette petite japonaise vient compléter la gamme du constructeur du pays du soleil levant. La position de conduite n’est pas extrême.
Au salon Intermot de Cologne (octobre 2016), Suzuki a dévoilé une nouvelle 125 centimètres cubes au look sportif. Cette fois, au salon de Milan (novembre 2016), on a vu une autre nouveauté offrant le même look, comme un fort air de famille, mais dans une cylindrée plus gande. Voici donc la Suzuki GSX-R 250.
Comme la 125, son design, visuellement, est inspiré très fortement de la grande GSXR-1000 (version 2017, présentée elle aussi à Cologne). Le carénage avant étroit et arrondi, le phare avant vertical en forme d’oeil, la selle avec deux zones différentes pour l epilote et le passager, tout y est.
Mais pas la position de conduite. Du moins pas totalement. Il y a bien un guidon de type bracelets, mais il n’est pas placé tout en bas. C’est même plutôt le contraire. Et comme cette GSX-R 250 est dotée de pneus fins et d’une géométrie sportive elle aussi, c’est sans aucun doute un bon outil pour se jouer des embouteillages urbains. Enfin à condition de ne pas vouloir transporter trop de choses.
Le moteur est un petit bicylindre parallèle refroidi par liquide de 248 centimètres cubes. Sa puissance maximale est modeste: environ 25 chevaux. Suzuki assure que la force de propulsion est bien présente dès les plus bas régimes, entre 20 et 90 km/h. On peut sans doute leur faire confiance sur ce coup-là, ils savent comme faire des moteurs exploitables dans la vie de tous les jours.
Par contre, il ne faudra pas espérer des miracles sur un circuit. Les pneus sont des pneus routiers, de marque IRC (société japonaise). Et le poids n’est pas plume pour cette catégorie, avec 181 kilos en ordre de marche. La bonne nouvelle est que l’on dispose d’un réservoir d’essence de 15 litres, de quoi parcourir, selon Suzuki, près de 480 kilomètres.
L’ABS est de rigueur, tout comme des disques de frein (il y en a deux en tout) avec des bords de type « pétales ». Le tableau de bord est simple mais complet – il y a une jauge à essence, des indicateurs de consommation et un indicateur de rapport de vitesses engagé, sans oublier l’heure. Tout se commande par deux boutons sur ce même tableau de bord.
Enfin, même si cette 250 est fine, il ne faut pas en conclure que les grands seront à l’étroit sur sa selle. Les autres dimensions de la moto sont assez généreuses.
Pour le prix (en Suisse) et la date d’arrivée, il faudra attendre encore un peu. La machine sera disponible en noir, en blanc ou en bleu « triton ».