La GSX-S 125, un petit streetfighter chez Suzuki
Le constructeur japonais disposait déjà des éléments de base avec la petite sportive GSX-S 125, nouvelle pour 2017. Un petit déshabillage, et voici la version roadster.
C’est sûr, elle ne ressemble à aucune machine concurrente. La Suzuki GSX-S 125, un nouveau modèle pour 2017, vient de pointer le bout de son nez au salon EICMA de la moto à Milan, en ce mois de novembre 2016. Selon les motos de son géniteur, il s’agit d’une moto du segment « Street Sport ». Et comme elle est dérivée de la même plate-forme que la petite sportive GSX-R 125, elle aussi nouvelle pour 2017, mais sans le carénage, on peut parler de Streetfighter. Street, alias route, en opposition au sport sur circuit. Vous aurez compris, bien sûr.
Le phare avant est pour beaucoup dans cette unicité de la petite bombe japonaise. Tout comme chez KTM avec la Duke 125. Mais on s’égare. La GSX-S 125 offre aussi, par rapport à sa soeur sportive, une position de conduite encore plus relax: guidon haut, enfin normal, quoi, siège et repose-pieds placés de manière détendue. Jusque là, pas grand-chose de révolutionnaire.
Mais le constructeur japonais continue sa présentation en affirmant tout de go que sa petite dernière a le meilleur rapport poids-puissance de sa classe. Oui, comme ça! En parcourant la fiche technique, on trouve en effet un poids en ordre de marche de seulement 133 kilos. C’est léger, effectivement. Pour la puissance, maximale ou pas, il faudra attendre, rien n’est encore révélé. Mais de toutes façons, la loi européenne (et suisse) interdit de dépasser les 15 chevaux pour une 125 centimètres cubes.
Il faudra sans doute aller chercher à quoi ressemble la courbe de puissance et de couple sur tous les régimes de rotation du petit monocylindre refroidi par liquide (et conforme aux nouvelles normes antipollution européennes Euro 4).
La machine n’est pas seulement légère, elle est fine, et très agile, nous promet-on. Les dimensions de ses pneumatiques Dunlop D 102 y song sans doute pour beaucoup, avec un 130 à l’arrière. L’empattement de 1300 mm et la chasse de 93,3 mm, très courts eux aussi, font le reste.
L’éclairage est entièrement confié à des diodes LED. A l’avant, comme à l’arrière. Et c’est valable même pour l’illumination de la plaque d’immatriculation. Une autre première dans la classe selon Suzuki.
Un disque de frein à l’avant et un à l’arrière, de forme « margueritée » (rien à voir avec un cocktail, les bords ressemblent simplement à des pétales), permettent de réduire la vitesse ou de stopper la machine. Sous la surveillance bienveillante de l’unité ABS Bosch 10M, bicanale, de dernière génération et légère (moins d’un kilo!).
Pour démarrer, il suffit d’appuyer une seule fois sur le bouton et de le relâcher. Pas besoin de garder le doigt… c’est une particularité présente sur toutes les motos de la gamme. La GSX-S 125 est équipée d’un tableau de bord multifonctions LCD blanc sur fond noir qui affiche bien sûr vitesse et régime moteur, mais aussi l’heure, les kilomètres parcourus (un totalisateur et deux partiels), le rapport de vitesses engagé, et la consommation moyenne.
Et les responsables de Suzuki Motors annoncent encore une dernière première, si l’on peut dire. La hauteur de selle (785 mm du sol) serait la plus basse de la classe. Ce qui est très bien, mais ils ajoutent aussitôt que son épaisseur est réduite. Ce qui pourrait poser problème pour les longs trajets et les voyages bosselés.
Il faudra vérifier cela avec la qualité d’amortissement des suspensions, évidemment non réglables et en apparence simples dans leur conception. Avec Suzuki, on a souvent des bonnes surprises en roulant.