La révolution Street Triple est en marche chez Triumph
Virée en Angleterre pour assister à la présentation de la nouvelle Street Triple 765. Enorme!
Juste après la Bonneville Bobber, la marque anglaise vient de présenter son tout nouveau joyau, la Street Triple 2017. Selon Triumph, après cette présentation, «Rien ne sera plus comme avant. Cettte moto impose les nouvelles règles du jeu. Une fois par génération une moto arrive et révolutionne tout. Elle va redéfinir les règles en matière de puissance, de poids (166 kg à sec, encore plus légère que la Triple actuelle), de maniabilité et de look. La révolution commence maintenant!»
Prétentieux les Anglais? Nous verrons une fois la bête testée de manière dynamique… En attendant, nous avons pu l’approcher dans l’enceinte du parc olympique de Londres… Et lorsque Triumph prétend tout changer, c’est vrai. Seul le phare double optique nous rappelle que la Street Triple avait une précédente version.
Pour le reste, la Street Triple est une autre moto, déclinée en trois versions: S, R et RS. Dans l’ordre, cela va de la basique au must. Pour la Suisse, la version de base (S) ne sera pas importée. «Mais si quelqu’un en veut une, nous la lui trouverons», déclare Alexandre Ravioli, le directeur de Triumph Suisse. Evidemment, cette présentation était axée sur la reine RS… Qui trône fièrement sur les podiums.
Tout d’abord, la Street Triple a revu sa cylindrée qui, de 675 cm3 est passée à 765 cm3. Facile, on a juste mélangé les chiffres! Une cylindrée de 765? Tiens, tiens! Ne serait-ce pas la confirmation du bruit assourdissant qui court actuellemet et qui voit déjà ce nouveau moteur, équiper le plateau Moto2 dès 2018… Triumph a répondu à la question par une pirouette en prétendant que: «on lit tout et n’importe quoi dans la presse». Il n’empêche…
Côté performances, la nouvelle Street Triple gagne 16% de puissance pour atteindre 123 chevaux et 16% de couple en plus. Tout cela au service de la magnifique bande-son du trois cylindre.
L’équipement technique de la nouvelle Street Triple RS est certainement à classer dans le haut de gamme. On prendra en exemple le système de freinage Brembo, les suspensions Öhlins, un Quickshifter de série et son nouvel écran couleur TFT, pilotable à l’aide d’un Joystick. Et avec un Ride by Wire, slipper clutch, 5 modes de conduite dont un personnalisable, un antipatinage déconnectable – chez Triumph on n’oublie pas que le fun des wheelies est important pour sa clientèle – on se réjouit déjà de l’essayer sur la route.
Fiche technique (version RS)
Moteur 3 cylindres en ligne, à refroidissement liquide, 4 temps, double ACT, 12 soupapes, cylindrée de 765 cm³. Alésage x course: 78.0 mm x 53.4 mm. Taux de compression: 12.65:1.Alimentation: injection électronique multipoint séquentielle. Lubrification par carter humide. Embrayage à bain d’huile, multidisques, boîte à six vitesses, transmission finale par chaîne.
Performances puissance maximale de 90 kW (123 ch) à 11’700 rpm. Couple maximal de 77 Nm à 10 800 t/min
Châssis et partie cycle cadre double poutre en aluminium. Suspension avant: fourche inversée (big piston) Showa télescopique de 41mm, entièrement réglable. Débattement avant: 115 mm. Suspension arrière: amortisseur Öhlins STX40 à réservoir piggyback, entièrement réglable. Débattement arrière: 131 mm. Frein avant: deux disques flottants Brembo M50 radiaux, Ø 310 mm avec étriers à 4 pistons. Frein arrière: simple disque fixe Brembo, Ø 220 mm. Pneus Pirelli Diablo Supercorsa SP.
Dimensions et poids angle de chasse de 25 degrés. Chasse: 103 mm. Roue avant: 3.5’’ x 17’,’ en alliage, 120/70 ZR17. Roue arrière: 5.5 x 17’’, 180/55 ZR17. Longueur hors tout: 2065 mm. Hauteur hors tout: 1085 mm (sans les rétros). Hauteur de selle: 825 mm (version S: 810 mm. Version R: 825 mm). Empattement: 1’410 mm. Garde au sol minimale: 135 mm. Poids (à vide): 166 kg. Capacité essence: 17,4 l.
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