La Grande Première, par Charles Lavage

Publié le 12 février 2017 par Claude Bovey.

Photos: Charles Lavage/DR.

Chronique

La Grande Première, par Charles Lavage

Les griffes dans le rétro. C’est le nom de la toute nouvelle chronique de Charles Lavage, dont l’identité restera secrète. Et cela ne diminue en rien notre admiration pour Marco Filippi, Cal Crutchlow et Hervé Gantner… 😉

Ah la première fois. D’abord on écoute en parler. Tout au plus, on ponctue les phrases par le fameux « c’est pas faux » si cher à Perceval. Mais force et de constater qu’on n’est pas dans le coup. Une fois à la maison, seul face à son écran d’ordinateur, la main droite s’excite frénétiquement sur la souris et cette fois c’est bon, on s’y croit. Du coup, on se projette et les fantasmes les plus fous prennent forme. S’en suivent de longues séances d’entrainement, pour être prêt le jour-J. C’est frustrant, dur mais c’est sûr, ça sera le plus beau jour d’une vie, la première fois.
Manque de bol, le jour tant attendu vire au cauchemar. L’adolescent pré-pubère ne se réveillera pas aux côtés de Pamela Anderson (ouais je sais c’est old school mais quand même, Pamela reste Pamela), mais plutôt dans les chiottes d’un bordel à Pattaya en train de se faire tâter le sac par un lady boy local. Enfin, en transposant un peu, cette histoire est celle du malheureux Marco Filippi lors de son premier Dakar: 25 kilomètres de course le premier jour et puis paf, le cheval. Pas grand-chose à ajouter sinon ce qui est certainement un record dans le sport motorisé romand, celui du kilomètre de course le plus cher de l’histoire.

Et à propos du Dakar…

Puisque les mois d’hiver sont définitivement trop longs et que le Dakar ne sert gentiment plus qu’à remplir le vide entre la dernière course à Valence et la première au Qatar, alors allons-y gaillardement. Offrons leur un double paragraphe dans la presse à gros lectorat. La grosse info à retenir de ce Dakar, ce n’est pas la victoire du roastbeef, ça, ça n’intéresse pas grand monde ici. Non, LA grosse info donc, c’est cette énième erreur de management de la part de Honda. Après les erreurs de recrutement des dernières années, on décide cette année d’innover dans l’étourderie et se tromper de station essence, ah c’est ballot ça. Pouf, pouf, on reviendra l’année prochaine et on retentera le coup en prenant garde, cette fois, de ne pas oublier la cumulus pour les bons d’essence.

Leçon de marketing pour assurer la sortie annuelle à Pattaya

Une fois passée la déception du Dakar, les mêmes Japonais de chez Honda ont décidé de donner une leçon de marketing au monde entier. Un cas à reprendre dans toutes les écoles du monde, tant la dimension de proximité avec le client et l’anticipation de ses besoins ont été pris en compte. Pour les traduire en un concept du futur montrant ainsi toute sa splendeur et son savoir-faire technologique. Je veux parler du Riding Assist, une nouvelle technologie présentée lors du CES (Consumer Electronics Show) à Los Angeles. Elle permet à la moto de tenir debout toute seule.

Selon des sources secrètes proches de la rédaction d’actumoto.ch, et c’est une première dans l’histoire de Honda, le développement n’aurait pas été effectué par le R&D mais bien avec le concours du SAV course. Ces derniers étaient prostrés de voir leur budget pièces partir en éclat au rythme des chutes de Cal Crutchlow ces dernières années. En effet, lassés de voir s’annuler leur sortie de fin d’année à Pattaya pour cause de manque de sous, les fournisseurs de pièces de chute ont décidé de prendre les taureaux par les cornes et de développer eux-mêmes la moto qui tiendrait debout toute seule. Un formidable pied de nez au boîtier unique si cher à Ezpeleta et à la Dorna. Toujours selon ces mêmes sources, Sam Lowes, Randy de Puniet, et plus proche de chez nous, Hervé Gantner, auraient déjà tous passé commande et réservé leur modèle pour s’aligner dans leurs championnats respectifs lors de la saison 2018.

Le mur

Enfin, l’hiver est aussi la période des tests hivernaux et c’est avec beaucoup d’impatience que le public a pu découvrir les pilotes du plateau 2017 ainsi que leurs nouvelles couleurs. Selon nos envoyés spéciaux à Sepang, la nouvelle administration Trump aurait contacté le staff du Doctor ès mur, afin de lui demander des précieux conseils sur l’érection d’un mur entre les USA et le Mexique. Valentino Rossi qui, toujours selon nos envoyés spéciaux, serait déjà en train de plancher sur un nouveau projet de paroi dans le box, afin de le séparer de son nouveau meilleur ennemi. Maverick Vinales, bien sûr, qui a montré l’étendue de son talent dès les premières heures d’essais.

Affaire à suivre donc…

Charles Lavage

Par Charles Lavage
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