Le D’elight 125, version 2017, est un délice urbain
Le petit citadin japonais, léger, facile et agile, a eu droit à un nouveau visage pour le passage à Euro 4. Au passage, son moteur a subi une véritable cure de jouvence qui lui donne un sacré pep en ville.
Avec le Yamaha D’elight, la taille compte. Mais pas dans le sens où on le comprend d’ordinaire. C’est plutôt le contraire. Ce petit scooter qui n’a l’air de rien est en effet un outil idéal pour se déplacer en ville, surtout si l’on n’est pas très grand, que l’on veut être sûr de pouvoir poser les pieds à terre en cas de besoin et que l’on n’est pas forcément un (ou une) expert de la circulation sur deux-roues et un moteur.
C’est cet engin, dans sa version nouvelle pour 2017, que Yamaha nous a conviés à tester dans les rues de Rome, avec le reste de la gamme dite Urban Mobility du constructeur japonais (lire à ce propos notre test du Tricity 2017).
Dans ses incarnations précédentes, le D’elight arborait un petit côté néo-rétro, pas très éloigné de la ligne classique d’une Vespa, en somme. A partir de cette année, c’est fini, le scooter japonais a trouvé son identité propre. Sa face avant est visuellement moins ronde, et plus moderne.
Et surtout, le moteur du D’elight a subi une véritable cure de jouvence, qui donne à ce 125 un sacré pep en conditions urbaines. Il faut dire aussi que l’engin est très léger: 99 kilos avec les pleins! Et que son empattement est réduit (1275 mm), de même que ses roues sont de petite taille (12 pouces devant, 10 derrière). Mais le petit monocylindre refroidi par air de 125 centimètres cubes est devenu nettement plus vif et efficace que dans la version précédente.
Ce moteur fait partie de ceux à qui Yamaha a réservé ce que les Japonais appellent le traitement Blue Core. Une manière de qualifier son économicité et son efficience. Tout a été fait pour éliminer les frottement réducteurs de puissance et de couple, et synonymes de consommation d’essence plus élevée. Comme pour le Yamaha Tricity 125 et le Yamaha NMAX 125. Seule différence, le propulseur du D’elight n’est pas équipé d’un système de distribution variable. Il n’a donc pas l’allonge de ses frères de gamme et on ne se hasardera pas trop à entrer sur autoroute avec ce petit véhicule. Ce d’autant plus que la taille des roues et la vivacité de la partie cycle, u atout dans les ruelles, deviennent un handicap quand on dépasse les 90-95 km/h (si tant est qu’on y arrive).
Si l’accélération est très satisfaisante dans les bas et moyens régimes, le freinage l’est tout autant. Le D’elight 2017 a un frein à disque (à l’avant, l’arrière est confié à un tambour), et pas d’ABS, mais un freinage combiné. Encore une fois, la légèreté de ce scooter (même s’il est un peu plus lourd que le D’elight 2016) est une aide précieuse aussi dans ce domaine. On a la sensation d’avoir tout sous contrôle, que l’on actionne les leviers avec mansuétude ou qu’on les essore à fond.
Quant au confort de marche, il est très acceptable.
Suspensions souples
Les débattements des roues ne sont pas très longs, mais par contre le tarage des suspensions est assez souple. Au vu de la petite taille du D’elight, on n’a donc pas trop d’oscillations gênantes sur les accélérations, les freinages et les changements de direction, tout en bénéficiant d’un bon amortissement. Bien sûr, un conducteur pesant son poids ressentira plus les trous et les bosses qu’un pilote de taille jockey.
La selle est assez longue pour accueillir deux personnes de manière raisonnable, et le coffre qui se trouve sous cette selle peut héberger un grand casque intégral ou un sac avec un ordinateur dont l’écran mesure 13 pouces de diagonale. C’est appréciable. Il y a aussi un plancher plat pratique, ainsi qu’un crochet pour arrimer un éventuel sac.
Le tableau de bord, lui, est très basique. Mais à 2990 frs, on ne va pas chipoter. Le D’elight 2017 est disponible en trois couleurs: Lava Red (rouge), Milky White (blanc) ou Diamond Black (noir).
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