Premières images de la nouvelle Honda GoldWing 2018
La page Twitter d’une société française de mototaxi vend la mèche. On y découvre à quoi ressemblera la nouvelle version de la GT de luxe. Avec toujours un moteur flat six, mais une suspension avant à monobras et beaucoup d’aides électroniques.
La GoldWing 2018 est apparue avant l’heure sur des photos publiées par la société de mototaxi française Gamos. Sur son compte Twitter, pour être précis. Honda comptait dévoiler l’engin le 25 octobre prochain de manière officielle. Le premier constructeur mondial avait même relâché un teaser, une bande annonce si vous préférez, dans lequel on voyait la toute première GoldWing, à l’époque sans carénage.
Cette moto a toujours figuré parmi les modèles emblématiques chez Honda. La dernière version – 2017, donc – est propulsée par un majestueux six cylindres à plat (1800 cc) et regorge d’équipements devant assurer un confort absolu à son heureux et fortuné propriétaire: radio, coffres abyssaux, marche arrière, sièges chauffants, et ainsi de suite.
Mais la machine est particulièrement lourde (plus de 400 kg avec les pleins) et, à part l’ABS et, sur une sous-versions, un airbag (si, si), ne propose aucun raffinement électronique si cher à la mode actuelle. Pas d’antipatinage, pas de modes de pilotage, pas de réglages électronique des suspensions, et pas non plus le désormais célèbre double embrayage Honda, le DTC. Celui qui automatise le passage d’un rapport de vitesses à un autre.
On voit sur ces images que la GoldWing 2018 se dynamise visuellement. Elle est plus fine.
Et surtout elle est équipée d’un train avant pas du tout conventionnel. Il s’agit manifestement d’un monobras qui permet de séparer les fonctions d’amortissement de celles de direction. Exactement comme sur certaines BMW avec le Duolever (K 1600, une concurrente directe de la GoldWing, comme par hasard). De quoi réduire les effets d’inertie dûs à la masse imposante de cette moto de luxe, véritable canapé sur deux roues. De quoi aussi sans doute améliorer le confort pour le pilote.
L’architecture du moteur ne semble pas avoir bougé. Mais le tableau de bord se modernise fortement, et laisse apparaître des fonctions d’aides électroniques au pilotage. Il semblerait, en examinant les pictogrammes présents sur l’écran, qu’il y ait des suspensions réglables par bouton – électroniques. Et des modes de pilotage. On imagine aussi un contrôle de traction, utile au vu de la taille de la moto. Et on distingue clairement un bouton à gauche qui est le signe d’un DCT.
Enfin on voit que Honda a prévu une version bagger, dans la droite ligne de l’actuelle F6 B. Avec des valises rigides basses, une selle basse également et un pare-brise plus court.
