Le Bobber Black, plus sombre, plus aggressif, plus fort. Plus tout quoi!
Triumph vient de présenter une nouvelle vision de son Bobber au succès retentissant. Le Bobber Black, c’est son nom, freine plus fort, avec une fourche plus costaude, et un look plus noir, forcément. Il nous a immédiatement séduits.
Le Bobber Black. Cette nouvelle vision nous a séduits. Tout comme l’avait fait la première version de 2016. Elle était réellement devenue mon coup de cœur de l’année (lire notre test). Des sentiments partagés entre émoi et admiration devant tant de beauté!
Présentée dans les locaux de l’usine-mère de Hinckley, la Bonneville Bobber Black a immédiatement déclenché les applaudissements nourris des journalistes venus du monde entier pour l’occasion. Quelle ovation!
Il faut dire que cette (presque) hystérie a été déclenchée par un look sombre à couper le souffle. Le style «mauvais garçon» du Bobber est maintenant encore plus affirmé et assumé. Décliné en 2 couleurs (Jet Black brillant et Mat Jet Black), le nouveau Bobber Black, dont le prix n’est pas encore fixé, ne devrait qu’être très légèrement plus cher.
Mais que comporte, en termes d’équipements et de nouveautés, cette version 2018? Attention, la liste est longue! Et outre une allure plus aggressive et plus musclée grâce à une roue avant de 16 pouces (contre 19 pouces pour le Bobber) et une fourche avant Showa plus massive de 47 mm (contre 41 mm pour le Bobber), cette moto possède un look, des détails et des finitions entièrement noirs. Le moteur de 1200 cm3, bicylindre parallèle ultra-coupleux avec le fameux calage d’allumage à 270° et un réglage spécial Bobber, génère un couple (106 Nm à 4000 tr/min) et une puissance (77 ch à 6100 tr/min) incroyables dès les bas régimes.
Côté finitions, le Bobber Black a de quoi revendiquer une appartenance «haut de gamme»…
Le Bobber Black inclut une multitude de finitions et de détails noirs. Entre autres: un échappement peint en noir (silencieux, collecteurs et bagues de collecteur à ailettes). Une pédale de frein et des repose-pieds anodisés noirs. Un sélecteur de vitesses anodisé noir. Axe de sélection plaqué noir. Leviers de frein et d’embrayage anodisés noirs. Un guidon peint en noir avec des pontets de guidon anodisés noirs. Un support de selle peint en noir. Culasse et carters d’embrayage, d’alternateur et de pignon de sortie de boite noirs. Phare chromé et plaqué noir. Des moyeux de roue peints en noir. Voilà pour le côté sombre de la «chose»!
L’équipement du Bobber Black passe aussi la vitesse supérieure. Doté de série des meilleurs freins Triumph de la gamme Bonneville et bien sûr de l’ABS comme toutes les motos de plus de 125 cc en Europe, le Bobber Black profite de deux disques (contre un seul auparavant) de 310 mm à l’avant avec étriers 2 pistons Brembo. Et d’un disque arrière avec étrier simple piston. La suspension a aussi été revue par rapport au Bobber, avec une fourche avant Showa de 47 mm offrant un débattement de la roue avant de 90 mm pour plus de réactivité et de sensations. Quant à la nouvelle roue avant de 16 pouces à rayons classiques, aux moyeux noirs et aux pneus Avon Cobra exclusifs, ils dotent le Bobber Black de ce look plus aggressif et musclé. Un éclairage Full LED et un régulateur de vitesse complètent cette riche panoplie livrée de série.
En plus de ces améliorations considérables, le Bobber Black conserve les innovations d’ingénierie désormais associées au Bobber, comme le support de selle «flottant» en aluminium caractéristique et son bras de support cantilever, la position de conduite réglable, l’élégant mono-amortisseur à tringlerie, le bras oscillant triangulé typique du look hardtail et les technologies dissimulées dans un esprit épuré.
Avec sa stature imposante, sa présence distinguée et sa silhouette emblématique de Bobber, le Bobber Black partage le profil bas, musculeux et minimaliste du Bobber. Il est déterminé, dépouillé, reconnaissable entre mille. Reprenant tous les codes incontournables d’un Bobber, le Bobber Black se dote d’une selle monoplace et d’un look hardtail associés à un large guidon plat, pour une maniabilité intuitive, un carénage minimaliste et un réservoir Bonneville sculpté.
Et si chez Triumph on voit l’avenir en noir du bon côté, l’arrivée prochaine de l’Indian Scout Bobber pourrrait faire planer une ombre sur cette «Dark Attitude».
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