Le Suisse Nicolas Monnin vient à bout du Rallye du Maroc
Seul Helvète engagé dans la dernière course du championnat 2017, le numéro 58 a fini au 45ème rang de l’épreuve gagnée par l’Autrichien (KTM) Matthias Walkner.
Nicolas Monnin vient à bout du rallye OiLibya du Maroc 2017. Le Neuchâtelois, numéro 58, était le seul suisse à s’être inscrit cette année à cette épreuve, la dernière de la saison qui compte pour le championnat du monde de rallye-raid.
Le pilote suisse avouait tout de go vouloir profiter de cette course pour perfectionner ses compétences navigationnelles et gagner de l’expérience sur le sable du désertt. En vue d’une future participation au Dakar sud-américain non pas en 2018, mais janvier 2019. Ce sera sa seconde.
Il s’est engagé au guidon de sa fidèle KTM 450 et sous la houlette du Nomade Racing Team, auquel il est fidèle depuis quelques années.
Le rallye du Maroc proposait cette année 2612 km aux motards, dont 1870 de spéciale, partant de Fès et arrivant à Erfoud, en sillonnant le désert et l’Erg Chebbi.
Après l’embourbement, voire même carrément la noyade de la moto du favori Sam Sunderland (vainqueur du Dakar 2017), c’est un compagnon d’écurie KTM officielle, l’Autrichien Matthias Walkner, qui l’a emporté cette année. L’ont suivi sur le podium les deux pilotes Honda Kevin Benavides et Ricky Brabec.
La cinquième place au scratch de Pablo Quintanilla (Husqvarna) a quant à elle permis au pilote chilien de remporter le championnat.
Et notre Helvète? Il a commis une erreur de navigation lors de l’étape 4. Elle lui a fait perdre plus de 2 heures sur ses concurrents. Au final, il se place au 45ème rang général de l’épreuve (sur plus de 60), ce qui est déjà appréciable. On note qu’outre la moto de Sam Sunderland, l’OiLibya a fait d’autres victimes cette années parmi les véhicules, et notamment le camion d’Elisabeth Jacinto, comme on peut le voir sur cette image.
Voici son commentaire: « Hormis mon erreur de la 4e étape mais qui est aussi une belle leçon au niveau de la navigation, je suis très heureux de mon niveau. J’ai fait une belle progression de pilotage dans les dunes et c’est très bon pour la confiance. Les vitesses maximales de près de 150 km/h sur les pistes m’ont données aussi de bons moments d’adrénaline. Mon calendrier pour 2018 est déjà arrêté et un rallye d’une tout autre configuration que celui de l’OiLibya est au programme. Il me permettra d’atteindre un niveau d’expérience qui me sera profitable pour ma participation au Dakar 2019. »