Ne dites plus Triumph Tiger Explorer, mais meilleure Tiger 1200
Le vaisseau amiral aventureux du constructeur britannique se dote de feux de virage, d’un nouveau mode de pilotage Enduro Pro, laissant le contrôle total au pilote pour le tout-terrain. Il se débarrasse aussi de bien dix kilos.
La Tiger 1200, c’est le haut du panier chez Triumph. Depuis la disparition de la tourer GT Trophy, la grande Tiger représente à la fois le sommet du confort et de l’équipement pour le voyage, mais aussi une certaine notion d’aventure. Cette enduro de voyage évolue encore pour 2018, tout comme sa petite soeur Tiger 800.
La marque anglaise la fait ainsi profiter du tout nouvel écran en couleur de technologie TFT. Il est synonyme d’un meilleur affichage, et d’une plus grande facilité d’usage. Il est ajustable dans son inclinaison, pour mieux s’adapter aux conditions de lumière et à la position de chaque pilote. Et il va de pair avec des boutons de commande rétro-éclairés sur le comodo et avec un joystick servant à naviguer entre les menus et à sélectionner les réglages et les options voulus. Exactement comme sur la 800 et sur le roadster sportif de la marque, la Street Triple (765).
On ajoute aussitôt que ce magnifique tableau de bord n’est disponible que sur les versions de moyenne et de haut de gamme de la 1200. Soit les XRx, XRt, XCx et XCa. Mais pas sur les 1200 XR et XC d’entrée de gamme – dont il y a fort à parier qu’elles ne seront pas importées en Suisse. Comme chez la 800, R vaut pour moto routière avec jantes à bâtons, et X pour tout-terrain et jantes à rayons.
Au-delà de l’affichage, un travail considérable a été fourni chez Triumph pour réduire le poids de la machine. Avec 258 kilos annoncés à sec, le modèle 2017 n’est en effet pas un poids plume. La Tiger 1200 (on ne dit plus Explorer) 2018 en déclare 10 de moins sur la balance! Du coup, elle se situe plus dans la moyenne des enduros de voyage de grande cylindrée.
On va cesser de répéter « comme pour la 800 ». Mais comme pour la 800, les ingénieurs ont aussi amélioré la vivacité du moteur. Il faut dire que le trois-cylindre en ligne Triumph, onctueux, est aussi très linéaire. En bonus, il grappille quelques chevaux de puissance et atteint désormais le pic de 141 cv.
Les suspensions électroniques semi-actives (pas pour les entrées de gamme), le pare-brise à réglage électrique, les poignées chauffantes, le cardan sans entretien pour la transmission finale, tout est toujours présent, bien sûr. Tout comme un freinage intégral avec ABS efficace en virage, un antipatinage tenant compte lui aussi du degré d’inclinaison de la moto, et des modes de pilotage.
Ce qui est nouveau. c’est l’apparition d’un sixième mode de pilotage (sur les versions haut de gamme). Il s’appelle Enduro Pro et va plus loin que le mode Enduro, en donnant au pilote le plein contrôle de sa monture: plus de contrôle de traction ni d’ABS.
Feux de virage, clé sans contact…
La liste des nouveaux équipements 2018 inclut encore des feux avant dits de virage. Ils s’adaptent à l’inclinaison de la Tiger virage après virage, afin de ne pas éclairer les taillis, mais bien la route.
Une clé sans contact débarque elle aussi, et un régulateur de vitesse plus facile à utiliser. Plus encore – on a failli l’oublier – un assistant au passage des rapports de vitesse, pour effectuer cette opération sans devoir débrayer.
Triumph n’indique pas encore de prix en francs suisses pour ces nouveaux modèles.
