Le mythique « Monkey » revit en 2018!
Ah, nostalgie quand tu nous tiens! Et vive les seventies! L’iconique mini-moto de Honda a été ré-imaginée aujourd’hui avec un look qui s’inspire essentiellement du modèle d’origine…
S’inscrivant dans les succès récents du moderne et affuté MSX 125, qui confirmait le besoin d’une moto de poche rigolote, il était grand temps pour Honda de faire revivre le nom de Monkey, revu et corrigé, pour affronter la vie urbaine du 21e siècle. Ainsi, le mythique Monkey revit!
Il va de soi que le classique style Monkey appelait la venue d’un nouveau modèle. La silhouette trapézoïdale souligne les dimensions compactes, tout en ajoutant de la substance à son aspect. Des surfaces simples et courbées ont été dessinées indépendamment l’une de l’autre et s’appliquent à l’ensemble.
Le rutilant réservoir d’essence d’une capacité de 5.6 litres, habillé des mêmes coloris que le cadre, de la fourche inversée et des amortisseurs AR, parachève l’engin et affiche avec fierté le logo Honda en 3-D, dans sa version historique avec le motif ailé. Des garde-boue AV et AR en acier chromé et haut placés auxquels s’ajoute l’échappement aux embossages évocateurs, les rétroviseurs circulaires et les poignées surélevées – tout est réuni pour rendre hommage à la version d’origine.
Il va de soi que la technique moderne est omniprésente, avec une réincarnation du look classique, des instruments numériques circulaires entièrement LCD comprenant le compteur de vitesses (qui bouge de manière ludique lors de la mise du contact), les deux compteurs de distance avec l’affichage du niveau de carburant sur six segments. L’éclairage est entièrement basé sur du LED, la clé qui arbore l’ancien motif ailé inclut un système de réponse qui fait que l’éclairage clignote lorsqu’on pèse sur un bouton, permettant ainsi de mieux localiser l’engin lorsqu’il est rangé dans des parkings surchargés. Quant à l’ABS à un canal, il travaille en relation avec l’IMU, la centrale à inertie, censée réduire la tendance à lever la partie arrière du cycle lors de freinages violents.
Même chose pour l’ensemble propulseur, fidèle à ses origines. Le moteur monocylindre à un arbre à cames en tête, 125 cm3 du Monkey est simple, robuste et réglé pour fournir une puissance utile à la conduite urbaine. Refroidi par air, avec un rapport alésage/course de 52,4 x 57,9 mm et un taux de compression de 9,3 : 1, utilisant une injection PGM.FI. Il développe 6,9 kW à 7000 tr/min. et un couple maxi de 11 Nm à 5250 tr/min. La boîte de vitesses comprend 4 rapports et le rendement énergétique se situe à 67 km/litre (méthode WMTC).
Le cadre-poutre en acier du nouveau Monkey est dessiné pour obtenir un parfait équilibre entre rigidité et souplesse, idéals pour affronter une grande variété de conditions dans lesquelles l’engin est supposé évoluer. De forme ovale par sa coupe transversale, le bras oscillant reprend le thème circulaire qui s’affiche sur l’ensemble de la moto.
L’empattement est de 1155 mm, la chasse de 25°/82 mm et le rayon de braquage minimal de 1,9 mètre. Le poids en ordre de marche s’élève à 107 kg, avec une hauteur de selle à 775 mm. Cette somptueuse selle est fabriquée à partir d’uréthane haute densité, assurant ainsi un maximum de confort.
Les fourches AV inversées sont habillées d’une finition premium Alumite et complétées par des amortisseurs AR doubles affichant une course de 104 mm. La garde au sol maximale est de 160 mm. Un disque AV de 220 mm et un disque de 190 mm à l’arrière permettent des freinages sécurisés, gérés par un ABS basé sur une centrale à inertie IMU. Les larges pneumatiques de 12 pouces avec des sculptures «en pavés» assurent une conduite souple, avec leurs dimensions de 120/80-12 65J à l’avant et 130/80-12 69J à l’arrière.
Le Monkey 125 2018 sera proposé en trois schémas de coloris:
Jaune Banana/Blanc Ross
Rouge Perlé Nebula /Blanc Ross
Noir Perlé Shining/Blanc Ross
Un peu d’histoire
Le Honda Monkey est sans aucun doute réputé pour être l’icône branchée des années 1970, alors qu’il avait vu le jour en 1961 déjà. Développé à l’origine pour être un jouet d’enfants, doté d’un moteur de 49 cm3 pour être utilisé au sein du Tama Tech, un parc d’attractions sis à Tokyo, il est devenu tellement populaire qu’il fut décidé d’en développer une version routière, initialement destinée à être exportée en 1963 vers l’Europe et l’Amérique. Immédiatement reconnaissable à son réservoir d’essence chromé, son guidon repliable, ses roues d’un diamètre de 5 pouces étaient fixées de manière rigide.
Sa popularité reposait sur un design mignon et instantanément apprécié, ses dimensions minuscules couronnées par son poids ultraléger lui garantissant le caractère d’un jouet urbain. En 1969, ses jantes étaient passées à un diamètre de 8 pouces et à partir de 1970, sa popularité s’était encore accrue après l’addition de fourches facilement démontables, permettant de ranger l’engin dans le coffre d’une petite voiture.
En 1978 s’annonçait le véritable démarrage du Monkey, l’engin ayant été redessiné avec un réservoir à essence en forme de goutte qui l’a rendu immensément populaire auprès des légions de conducteurs de véhicules de loisirs qui dépendaient d’un moyen de transport supplémentaire et convenable, une fois leur véhicule de loisirs parqué. C’est alors que l’effronté Monkey s’est véritablement implanté dans le cœur de millions d’usagers, aidé en cela par sa boîte à trois vitesses et son embrayage centrifuge – qui avait l’avantage de ne pas exiger le savoir-conduire propre à la moto classique – et d’offrir à des milliers d’usagers leur première expérience moto en tournant simplement la poignée des gaz.
En raison de l’amusement ressenti et de la facilité de pilotage, le Monkey a contribué, sans doute plus qu’aucune autre moto, à diffuser le concept de la moto à un vaste public. Avec ses pneumatiques trapus, son mini-guidon relevé, son réservoir minuscule et sa grande selle de forme oblongue, l’aspect du Monkey renvoie à ses origines et, tout comme l’affection qu’il véhicule, il reste intemporel.