Les Triumph Street Scrambler et Street Twin gagnent en puissance, en confort et en classe
La marque anglaise fait subtilement évoluer ses néo-rétro classiques d’entrée de gamme. Le moteur, toujours aussi punchy, gagne en plus 10 chevaux et deux modes de pilotage électroniques. Les suspensions et le châssis sont retravaillés pour plus de rigueur et de confort. Et le design s’enrichit encore. Ces deux modèles seront disponibles en versions limitées à 35 kW, pour les jeunes permis.
C’est du côté des Classic que Triumph a concentré son effort de communication lors de l’ouverture du salon international de la moto 2018 Intermot à Cologne, en Allemagne. La marque anglaise a présenté une évolution des modèles Street Scrambler et Street Twin. Ces deux portes d’entrée dans l’univers néo-rétro de Triumph ont marqué le renouveau de ce segment, fin 2016, et pas seulement pour le constructeur britannique. La Street Twin au bicylindre en ligne refroidi de manière discrète par liquide est arrivée en premier, suivie d’une nouvelle Bonneville et d’une nouvelle Thruxton, puis le Street Scrambler a fait son apparition, basé techniquement sur la Street Twin.
Les deux versions nouvelles, annoncées pour 2019, ne révolutionnent bien évidemment pas l’esthétique de ces modèles. Et c’est normal. On ne tue pas la poule aux oeufs d’or. Les évolutions sont subtiles et se concentrent tout d’abord sur le moteur.
Ce twin anglais est orienté sur l’accélération à bas régime, pas sur la puissance en haut du compte-tours. Mais avec 55 chevaux en pointe, il manquait tout de même un peu de punch pour certains. Triumph a retravaillé le couvercle du carter d’arbre à cames, et a surtout utilisé un vilebrequin plus léger et un certain nombre d’autres pièces plus lègères. Cela donne au final un maximum de 65 chevaux pour la Street Twin et le Street Scrambler (photo ci-dessus) nouveaux. Le moteur tourne aussi 500 tours plus haut, atteignant 7500 tr/min.
Les suspensions antérieures ont évolué vers plus de qualité, avec une nouvelle fourche télescopique à cartouche (toujours non réglable). Le freinage à l’avant bénéficie désormais d’un étrier de marque Brembo, une référence. Qui doit selon Triumph améliorer le ressenti et le dosage.
Et les deux modèles reçoivent en dotation pour 2019 deux modes de pilotage, Rain et Road, une première dans cette catégorie. Comme les grandes soeurs plus chères des gammes Bonneville et Thruxton. Les deux modèles seront disponibles en versions pour permis A limité avec la puissance bridée à 35 kW.
Côté esthétique, plusieurs petites modifications dans les finitions font monter le jeu d’un cran. Avec par exemple un tableau de bord aux bords plus classe. Et, pour la Street Twin, de nouvelles jantes à bâtons, et une selle mieux rembourrée. Le Street Scrambler, qui est censé pouvoir vous emmener à travers champs, garde sa selle en deux parties avec l’arrière remplaçable par un porte-paquet, plus l’échappement haut sur le côté droit, la roue avant de 19 pouces et l’ABS déconnectable. Et toutes deux conservent un contrôle de traction, un accélérateur électronique, un embrayage assisté, des intervalles de maintenance bien espacés (tous les 16000 km), une hauteur de selle accessible, etc.
La Street Twin est à 10550 francs, tandis que le Street Scrambler est affiché à un prix à partir de 12300 francs.
Commentaires1 commentaires
1 commentaires