Suzuki Suisse lance la supernaked Virus II
L’importateur suisse de la marque japonaise réédite une opération qui avait fait le buzz en son temps: prendre une superbike Suzuki GSX-R 1000, lui enlever ses carénages et la transformer en roadster bestial. A voir en première nationale au salon Swiss-Moto à Zürich, du 21 au 24 février.
L’importateur helvétique des motos et scooters de la marque japonaise lance une nouveau modèle spécial qu’il expose au salon national Swiss-Moto, du 21 au 24 février 2019. Cette nouvelle supernaked s’appelle Virus II et reprend un concept déjà exploité en 2012.
C’est une GSX-R 1000 R, la puissante superbike Suzuki de 1000 cm3, qui a été transformée en roadster. La supernaked Virus, deuxième du nom, est un nouveau modèle que Suzuki motos Suisse va présenter dans le cadre du grand salon national de la moto Swiss-Moto, à Zürich, et qui sera en vente à partir du mois de mars dans le réseau des agents de la marque en Suisse.
Suzuki Suisse avait déjà fait le coup en 2012. A cette époque, la marque japonaise, contrairement à ses concurrentes, ne proposait plus de roadster crapuleux de 1000 cm3 ou plus sur base de sportive. L’importateur helvétique avait alors pu compter sur l’inventivité d’un garagiste fribourgeois, Dominique Grangier, qui avait créé la Virus, première du nom. Une GSX-R 1000 sans ses carénages, avec un guidon de naked et un phare avant entouré d’un petit saute-vent. Avec aussi des échappements différents et quelques autres détails, dont des carénages minimalistes faits par un spécialiste de la région. La moto s’est bien vendue: pas moins de 250 exemplaires ont été écoulés la première année.
Aujourd’hui, en 2019, Dominique Grangier, chez Suzuki Suisse, est parti du même concept de base, en prenant pour point de départ la version 2018 de la Superbike GSX-R 1000 (dans sa variante haut de gamme R). Ce qui veut dire au bas mot 202 chevaux en pointe à 13200 tr/min, pour un couple maxi de 112 Nm à 10800 tr/min. Ce moteur quatre-cylindres en ligne dispose d’un système mécanique d’admission variable filtré de la Suzuki de MotoGP. Avec lui, on a toute la puissance haut dans les tours sans sacrifier la poussée à bas et surtout mi-régimes.
L’offre comprend encore des suspensions et des freins au top (étriers radiaux, fourche Showa BFF…), et la totale pour ce qui est des assistances électroniques au pilotage. Autrement dit un ABS et un contrôle de traction paramétrable tenant compte de l’inclinaison de la moto et de ses autres déplacements dans l’espace en temps réel, un shifter bidirectionnel, un Launch Control (pour des départs arrêtés canon), et un système qui empêche de caler quand on débraye à bas régime (baptisé Low RPM Assist). On a aussi un tableau de bord à cristaux liquides, et des commandes sur le guidon pour naviguer dans les menus et paramétrer l’électronique de bord.
Les modifications ont consisté en la fabrication de nouvelles écopes et d’un nouveau sabot moteur, en la pose d’un guidon haut de marque Motacc, d’une nouvelle tête de fourche qui retient le look MotoGP, avec le phare d’origine à LED vertical, d’un nouveau support de plaque avec éclairage LED lui aussi, et de diverses finitions en tôlerie pour rendre l’aspect global plus propre sans les carénages de la sportive.
On précise que cette moto n’est pas équivalente à la naked 1000 de série de Suzuki, la GSX-S 1000. Elle est en effet plus puissante, et sa partie-cycle comme son électroniques sont plus sophistiquées.
La Virus II sera disponible en bleu, noir ou blanc, au prix de 21995 francs, dès la mi-mars. Elle sera fournie sur demande avec les carénages d’origine de la GSX-R 1000 R. Et sur demande également (pour un petit surcoût) avec un échappement racing. Car celui qui équipe la Superbike est particulièrement volumineux.