Tests genevois multimarques couronnés de succès malgré le vent et le froid
Les tests genevois, samedi 4 et dimanche 5 mai derniers, ont attiré un public relativement nombreux. Et ce malgré un vent à décorner une Harley et un froid à fendre les carters (on exagère un rien). La pluie s’est montrée de façon sporadique samedi, ce qui n’a pas empêché plus de 450 personnes de s’inscrire pour tester une ou plusieurs motos ce jour-là.
Organisée depuis déjà cinq ans par l’association professionnelle 2 roues Suisse, section Genève, la manifestation est devenue un rendez-vous incontournable pour les motocyclistes et scootéristes genevois, et un peu au-delà. Des stands d’associations, de clubs, mais aussi de garages, d’importateurs et de revendeurs animaient comme il se doit l’événement. Et de la musique le samedi. Un petit marché de l’occasion était aussi disponible, où les particuliers pouvaient amener et exposer leur moto.
Dix-neuf marques de motos et de scooters étaient présentes, certaines avec une véritable armada de véhicules à l’essai.
Plus de 700 inscriptions pour les tests genevois
« Je n’ai pas encore le détail des chiffres des essais, mais je peux déjà donner le nombre d’inscrits, commente Philippe Cartier, le chef organisateur. Nous avons eu plus de 730 inscrits sur les deux jours, ce qui est très correct. Tout s’est bien passé de ce côté-là, les gens semblaient contents, et nos exposants aussi. Nous avons déjà les dates des prochains GE Tests, ce sera les 9 et 10 mai 2020. »
Le site, soit le centre de conduite du TCS au Plantin, à Meyrin, est toujours le même depuis les débuts. Les flux des essayeurs étaient bien canalisés, à l’intérieur du site. Les accès (l’entrée était comme d’habitude libre) et la circulation aux entrées et sorties étaient gérés par six engagés de la Protection civile, une première pour cette manifestation. En tout, Philippe Cartier articule le chiffre d’une soixantaine de bénévoles mis à contribution, notamment issus du bien connu Norton Sport Club et de l’association Génération2Motards. Et la police cantonale genevoise était aussi bien présente, dans un but surtout préventif.
« Le seul gros souci est venu de la météo, mais pour la logistique, conclut Philippe Cartier. Le vent a fait des dégâts, un point aérien est tombé, il a fallu travailler d’arrache-pied. Je ne peux que remercier toute notre équipe du boulot qu’ils ont fourni. »