La Low Rider S a revu à la hausse son punch, son agilité et son confort
Après la Livewire électrique, Harley-Davidson revient aux fondamentaux en présentant la nouvelle Low Rider S. Cette icône rentre dans la famille Softail et épouse « Monsieur Milwaukee-Eight 114 ». Quel couple!
«On est tellement sûr qu’elle va vous surprendre!» On est tellement sûr qu’elle va vous plaire, cette Low Rider S, etc…. Qu’on vous invite à lire cet article.
Allez! Assez parlé de Bernard Caneti, le fondateur (qui énerve) de Comme j’aime! Une chose est sûre: la nouvelle Harley-Davidson Low Rider S vous plaira, tout comme elle nous a emballés!
D’abord, la hauteur de selle de (673 mm) permet à la plupart d’entre nous de trouver une assise confortable avec les pieds bien posés au sol…
La preuve: les 270 kilomètres parcourus dans la magnifique région de San Diego, sous une chaleur avoisinant les 34 degrés, n’ont en aucune manière tanné le cuir de notre vieux séant!
A l’origine, une Dyna
Rappelez-vous: La Low Rider faisait partie de la famille Dyna, celle qui était reconnaissable immédiatement grâce ses deux amortisseurs visibles à l’arrière de la moto. Nous en avons retrouvé une (voir la photo ci-dessous) datant de 2007, lors de la fête de présentation des modèles 2020 de la concession de San Diego.
La nouvelle Low Rider S appartient donc maintenant à la famille (recomposée) des Softail, celle qui dispose d’un amortisseur indépendant du cadre et du bras oscillant, dissimulé à l’intérieur de la partie arrière. Voilà comment reconnaître un Softail! Et comme dans l’univers Harley les noms sont toujours des variations sur des thèmes connus, on signale qu’il a existé à partir de 2016 une autre Low Rider S dans la gamme du constructeur américain. C’était un membre de la famille Dyna, avec un moteur survitaminé (et un gros filtre à air apparent, lire notre test), mais qui ne passerait pas les normes Euro 4 aujourd’hui.
Cette Low Rider 2020 est aussi affublée d’un S qui peut, selon nous, vouloir dire sportive! C’est en tous les cas ce que l’on a ressenti à son guidon. En premier lieu, l’effet bombe atomique vient principalement de l’entrée en scène du gros bloc moteur – on a cité le Milwaukee-Eight 114 ci – équipant maintenant l’iconique Low Rider. Le couple monstrueux (155 Nm) dont il dispose n’est plus à mettre en avant. A chaque ouverture des gaz, «c’est de la dynamite»! La sonorité rauque et envoûtante rehausse encore l’effet sport.
Plus agile, elle reste imposante
La nouvelle Low Rider S peut maintenant se vanter d’un gros changement de comportement. En effet, en plus d’une fourche inversée les pontes de Milwaukee ont décidé de la rendre plus vive et plus agile.
Pour cela, les ingénieurs de la marque ont réduit l’angle de chasse de la fourche de deux degrés, passant de 30 degrés auparavant à maintenant 28 degrés. L’effet escompté étant celui d’obtenir une meilleure agilité et une vivacité accrue, s’est avéré probant lors de notre essai.
Par contre, il faut toujours user de force avec les bras pour l’emmener d’un virage à l’autre, malgré le nouveau guidon de style «motocross» qui facilite grandement les manœuvres. Diable! La Low Rider S pèse tout de même 308 kilos en ordre de marche. Dans ce cas, il vaut mieux posséder de bons biceps.
Et, il ne faut pas compter emmener la Low Rider S sur les chemins de la sportivité extrême car la position de conduite reste celle d’un cruiser, avec un positionnement des jambes un peu trop relevé!
Freinage parfait
On l’a vu: l’effet S de la Low Rider 2020 permettra d’atteindre un bout de Nirvana en matière de fun. D’autant que les deux disques de freins de 300 mm sont garants de sécurité et fonctionnent de manière progressive avec un «toucher» parfait.
La dynamique dingue ressentie lors de notre trip américain plaira, nous en sommes certains. Mais ce dont nous sommes aussi certains, est que son pouvoir d’attraction agira à la façon d’un aimant prêt à attirer tous les regards.
Cette Low Rider S, en version noire
Dans sa version noire (Vivid Black), la Low Rider S est séduisante au possible. Ses jantes alu à rayons saupoudrées de couleur bronze font magnifiquement ressortir le noir profond de l’ensemble. Quant à l’autre couleur grise, appelée «Barracuda Silver» – tiens, une autre référence à l’agressivité – elle demandera 400 francs de plus pour son obtention. Pour nous, noir c’est noir, point barre!
Et, comme le dit souvent le fondateur de «comme j’aime», «On est tellement sûr… Qu’elle vous plaira!»
Pour en savoir plus, vous pouvez aussi vous rendre sur le site de Harley-Davidson Suisse.
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