L’atelier participatif Rideshaper doit et veut grandir

Publié le 19 décembre 2019 par Jérôme Ducret.

Photos: Adonis Morales.

Communauté

L’atelier participatif Rideshaper doit et veut grandir

Installé au 22 du chemin Champ-Soleil à Lausanne depuis deux ans et demis, Rideshaper-Le Bercail a trouvé ses premiers clients et membres, qui forment à présent une communauté. L’affaire est viable à court terme, mais doit encore accueillir de nouveaux membres pour rester sous cette forme dans la durée.

C’est un petit monde encore trop peu connu qui se niche au numéro 22 du chemin de Champ-Soleil, à Lausanne. C’est là que l’atelier participatif Rideshaper, alias aussi le Bercail, a pris ses quartiers il y a maintenant deux ans et demi (lire notre article).

Aujourd’hui, cet atelier moto participatif a trouvé ses premiers clients-abonnés et son rythme de croisière. Selon Robin Brugerolle, le fondateur, directeur et animateur du lieu, ils sont un peu plus de 40 à être présents toute l’année. «Et même 60 si l’on compte ceux qui ne renouvellent pas leur abonnement pour des raisons conjoncturelles, mais sont convaincus par le concept», détaille Robin.

Le principe de l’atelier participatif Rideshaper est le suivant: on loue l’espace, avec ses facilités, dont un outillage, des ponts de travail et bien sûr les conseils avisés du patron, pour un jour (rare), un mois, ou une année. Le prix varie en fonction de la formule choisie, et de l’ajout ou pas du gardiennage de la moto, en gros de 60 à 160 frs par mois. Et c’est bien sûr moins cher si l’on paie l’abonnement annuel en une fois. «Ce que nous proposons, c’est un lieu et une formule pour ceux et celles qui veulent se lancer dans la mécanique, à leur échelle, avec leur projet, modeste ou grand, commente Robin. Nous ne sommes pas une concurrence pour les concessionnaires de la place, notamment parce que nous ne faisons pas dans la vente ou l’achat de véhicules neufs ou usagés.»

l'atelier participatif Rideshaper
Rideshaper, ou le Bercail, c’est aussi une communauté de motocyclistes.

Mais surtout, une communauté s’est formée autour du Bercail, les membres organisant des sorties, échangeant leur savoir et leurs expériences. Il reste que pour l’instant, si l’équilibre financier est atteint, le patron n’a toujours pas de salaire. «Nous nous sommes arrangés avec ma femme, qui est elle aussi motarde. Quand elle était étudiante, c’est moi qui la soutenais financièrement, c’est l’inverse aujourd’hui. Mais cela ne va pas durer indéfiniment. Il faudrait pour bien faire que le nombre d’abonnés double. Le Bercail est conçu pour 100 membres», conclut Robin.

Article paru sous une autre forme dans le magazine Moto Sport Suisse

Commentaires1 commentaires

1 commentaires

  • Romain

    Venez y pour changez les plaquettes, une tension de chaîne, pour un projet plus ambitieux ou simplement faire un petit coucou et découvrir l’endroit. ça vaut le détour et l’accueil et chaleureux.

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