Une Ducati Diavel 1260 Lamborghini à 630 exemplaires
Fruit d’une collaboration inédite entre les centres de design des deux marques, ce modèle rend hommage à sa façon à la Lamborghini Siàn FKP 37, elle-même une interprétation moderne de la première Countach. Les vernis utilisés pour les coloris de la moto sont identiques à ceux de l’automobile. Et les traits distinctifs de la Siàn se retrouvent sous une autre forme sur le Power Cruiser sportif de Ducati.
Les deux marques et leurs deux usines se trouvent à quelques dizaines de kilomètres de distance à peine. Ducati, constructeur de motos italiennes, sis à Borgo Panigale dans la banlieue de Bologne, et Lamborghini, le célèbre constructeur automobile renommé pour ses machines sportives. De leur collaboration étroite naît pour 2021 la Ducati Diavel 1260 Lamborghini. Une moto produite en série limitée et qui se distingue de la Ducati Diavel 1260 S par toute une série de traits stylistiques.
Le point de départ, l’inspiration guidant cette transformation est une Lamborghini, la Siàn FKP 37, qui est à la fois la Lamborghini la plus puissante jamais produite (819 chevaux, combinés en traction électrique et thermique), et une réinterprétation contemporaine du modèle phare historique de la marque de Sant’Agata Bolognese, la Countach. Cette voiture n’est produite qu’à 67 exemplaires.
Pour la Diavel 1260 Lamborghini, ce sera 630 unités. Soit dix fois le chiffre 63, que l’on trouve sur les flancs de la moto, et qui fait allusion à 1963, l’année de création de Lamborghini. On précise au passage que les deux marques appartiennent aujourd’hui au même groupe industriel…
Techniquement, la Diavel 1260 Lamborghini est une Diavel 1260 S (lire notre présentation, et notre essai) que l’on a doté de roues forgées au lieu de coulées. Tout le reste est identique: moteur bicylindre en L Testastretta délivrant 162 ch à 9500 tr/min et 129 Nm à 7500 tr/min, avec le distribution variable DVT, suspensions Öhlins de qualité pluri-réglables, étriers de freins avant Brembo M50 monoblocs, cadre en treillis d’acier avec moteur ayant une fonction porteuse, tableau de bord en couleur et toute une série d’aides électroniques au pilotage sophistiquées. Ducati déclare 220 kg à sec, un de moins que pour la S.
Les deux choses qui frappent en voyant la Diavel Lamborghini sont ses coloris uniques, vert « Gea » et doré « Electrum », qui sont absolument identiques à ceux de la voiture, et les roues, qui reproduisent de manière frappant le design de celles de la Ziàn. Le mono-bras oscillant de la Diavel permet d’ailleurs de bien admirer la roue arrière, laissée libre à la vue du côté droite.
On retrouve de manière plus ou moins discrète deux détails stylistiques caractéristiques de Lamborghini sur la Diavel: la lettre Y, présente dans les phares de la voiture, et sur la selle de la moto… et l’hexagone Lamborghini, que l’on peut trouver dans les sorties d’échappement de la Diavel.
D’autres éléments distinctifs sont les caches des entrées d’air latérales, qui portent le numéro 63 et incluent une dose libérale de fibre de carbone, les deux garde-boues dans cette même matière, tout comme les écopes de radiateur, des parties de la poupe, la bande médiane du réservoir d’essence et l’entourage du phare avant. Sur le cadre en treillis d’acier de couleur dorée sombre, une plaquette en aluminium donne le numéro de série de l’exemplaire produit. Et lorsque l’on met le contact, le tableau de bord affiche brièvement les logos des deux constructeurs, puis la silhouette de la moto.
Dernière touche dans le raffinement: les acheteurs ou acheteuses de la Diavel 1260 Lamborghini (on ne sait pas ce qu’il leur en coûtera) pourront obtenir un casque Jet exclusif dans les couleurs de la moto!
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