Les boutiques moto ne peuvent plus vendre des casques en direct
Revirement du Secrétariat d’Etat à l’économie, qui a informé l’association 2 Roues Suisse que les commerces spécialisés, après avoir dû fermer leurs espaces de vente, puis avoir à nouveau pu vendre directement aux clients des « équipements de protection », ce qui incluait au moins les casques… doivent à nouveau fermer leurs portes et ont à nouveau l’interdiction de vendre en boutique des casques. Le Click and Collect reste possible, mais on ne peut pas essayer avant d’acheter. Les lubrifiants, les nettoyants et les pièces de rechange sont par contre vendables en magasin. En respectant bien sûr des protocoles sanitaires limitant la diffusion du nouveau coronavirus.
Mise à jour du mercredi 10 février 2021: contrairement à ce qui a été communiqué par l’Association 2 Roues Suisse début février, les boutiques moto ont l’interdiction de faire de la vente directe de casques de protection pour la pratique du deux-roues motorisé.
La nouvelle s’était répandue très vite dans toute la Suisse auprès des professionnels du commerce moto. Depuis le début du mois de février, il était à nouveau possible pour les boutiques moto d’ouvrir leurs portes aux clients. Elles avaient dû les fermer à la mi-janvier (le 18), tout comme une grande partie des magasins actifs en Suisse dans le commerce de détail, à la suite d’une décision fédérale prise pour freiner la propagation de la pandémie de nouveau coronavirus (lire notre article).
Il était encore permis de se livre à l’e-commerce, avec envoi par la poste ou dispositif de Click and Collect. Mais pas de laisser entrer physiquement les clients, ni de leur faire essayer le matériel avant l’achat.
Cela avait donc changé, pour tous les « composants de sécurité », à savoir les casques, plus les produits lubrifiants et de nettoyage, et les pièces de rechange. Autrement dit, une sorte de liste des produits jugés essentiels, à la pratique de la moto ou du scooter. Qui est une activité que la Confédération estime elle aussi comme essentielle, pour permettre une mobilité à bas risque d’un point de vue sanitaire.
L’association 2 roues Suisse, qui regroupe les professionnels de la branche, avait publié sur son site, en date du 4 février 2021, un message relatant une prise de position du Secrétariat suisse à l’économie, le SECO. Il y était dit en substance que les casques font partie des « composants de sécurité » (lire la communication de 2 Roues Suisse). Selon une interprétation logique, auraient pu aussi être concernés les vestes, pantalons, bottes et gants, puisqu’ils sont tous livrés avec des protections anti-chute. Mais 2 roues Suisse avait modifié le lendemain son communiqué, en ajoutant: « Une vente générale de vêtements (également de vêtements de sécurité) dans le magasin n’est pas possible ». Dans cette nouvelle version du texte, corrigée et complétée, on ajoutait quelques lignes plus loin que n’étaient vendables directement en magasin que les équipements de sécurité obligatoires, avec un commentaire un rien obscur: « …comme par exemple après une chute, soit seulement en cas d’urgence. » Ce qui ne veut rien dire de précis, ni en allemand, ni en français!
Et c’est comme on l’a dit le 10 février en fin de matinée que le même site a ajouté que la ventes des casques en boutique n’était en fait pas permise. Et que ce revirement était le fait d’un « accord interne entre le SECO et l’OFSP ». Le second étant l’Office fédéral de la santé publique.
Les « pièces de rechange » essentielles sont par exemple les pneus, les lampes, les chaînes, les câbles et les serrures.
Vous pouvez obtenir plus de précisions notamment auprès de nos partenaires de l’Annuaire des professionnels de la moto, chez Motoboutique Lausanne, CP Bike, MotoGooDeal, et Aplusmoto.