Le Bobber Triumph aiguise ses freins …
La marque anglaise laisse tomber la distinction entre le Bobber de base et la version Black mieux armée côté partie-cycle. Le nouveau modèle (2021) aura les deux disques de frein, la fourche costaude et l’éclairage tout en LED du précédent Bobber Black. Plus un moteur revu et affiné, compatible avec les nouvelles normes anti-pollution Euro 5, mais qui devrait garder tout son punch.
Il y avait jusqu’ici deux Bobber Triumph: la Bonneville Bobber, avec une roue avant de 19 pouces et un seul disque de frein antérieur, et la Bonneville Bobber Black, avec une roue avant plus basse mais plus large et deux disques de freins. En gros.
A l’avenir, ou du moins à partir de la gamme 2021, il n’y en aura plus qu’un, dénommé Bobber. Exit donc le Black. Mais le Bobber tout court reprend par contre des attributs du Bobber Black, à savoir son train avant plus massif et qui freine mieux (les éléments de la fourche sont aussi plus costauds) et un feu de jour à LED.
Mais ça ne s’arrête pas là. Triumph a bien réfléchi à ce qu’il fallait améliorer sur cette machine atypique qui suscite les passions. Et un des points faibles éventuels étant l’autonomie peu étendue (pas plus de 170 km avec un plein, à cause du tout petit réservoir d’essence), la marque anglaise a doté cette nouvelle génération de Bobber d’un réservoir plus gros: 12 litres, au lieu de 9.
Le moteur bicylindre liquide de 1200 cm3, une version retravaillée de celui de la Bonneville T120, pour obtenir plus de couple et une accélération encore meilleure, ne change pas de caractère dans cette incarnation Euro 5. On a la même puissance maximales, 78 chevaux, et idem pour le couple, 106 Nm.
Triumph fournit un graphique montrant les courbes de puissance et de couple de la nouvelle version versus celle de l’année précédente. Et ce que l’on voit, c’est que les courbes de la nouvelle sont plus régulières, plus lisses. Mais la marque anglaise a aussi allégé certaines pièces stratégiques dans le propulseur, pour avoir une réponse plus rapide à la commande des gaz. Comme sur la nouvelle Bonneville T120 (lire notre article).
Le large pneu avant, fourni par l’équipementier anglais Avon et conçu spécifiquement pour le Bobber Triumph, ne péjore pas la maniabilité de la moto par rapport à un pneu de taille plus conventionnelle. C’est du moins ce que nous avions constaté en testant le précédent Bobber Black (lire notre essai).
Les autres caractéristiques de ce modèle sont identiques à la version 2020, ou presque: ABS (qui n’est plus déconnectable), contrôle de traction déconnectable, deux modes de pilotage, siège pilote semblant flotter dans le vide, dont on peut ajuster la position avec un outil, amortisseur arrière discret en position centrale sous la selle, fourreaux de fourche, suspensions non réglables, rétroviseurs insérés sur les bouts du guidon, commandes au guidon, porte-plaque attaché au bras oscillant et semblant lécher la roue arrière, boucle arrière en cantilever avec des tubes d’acier apparents, échappements droits et aux ouvertures en biseaux, etc.
Le tableau de bord rond avec un tachymètre à aiguille et une petite fenêtre digitale donnant les autres infos évolue dans son style, mais les différences sont subtiles. Et bien sûr le régulateur de vitesse simple fait son apparition. Les carters des composants du moteur reçoivent une finition noire. Pas les échappements, qui restent chromés. C’est la principale différence visuelle par rapport au Bobber Black. Triumph annonce déjà la disponibilité de bien 77 accessoires différents. Il y aura peut-être des pots à la finition plus sombre!
Le nouveau Bobber, version Euro 5, sera disponible dans les coloris Jet Black (noir), Matt Storm Grey et Matt Ironstone, ou Cordovan Red, à partir du mois de la fin du mois de mars 2021. Et pour des prix commençant à 15200 francs.
Pour découvrir les versions 2021 des cousines Bonneville T120 et Bonneville T100, allez lire notre article!
Et pour découvrir les versions 2021 de la Bonneville Street Twin, c’est par ici.
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