Essai BMW R1250RT: comme un air d’escapade
La RT, c’est chez BMW un édifice technologique, aux allures d’invitation au voyage. ActuMoto vous emmène donc à travers les paysages du pays voisin, qui ont servi de terrain d’essai pour cet essai typé tourisme de luxe de la dernière incarnation de cette routière au long cours. Et nous avons bien sûr testé le fameux radar!
Il y a des essais que l’on n’attend pas. Comme ce fameux dimanche soir, où mon portable sonne, et au bout du fil, mon cher compère Mathias qui me propose d’enfourcher une routière bavaroise haut de gamme: la fameuse R1250RT de BMW. Je suis d’habitude cantonné aux sportives au vu de mon tempérament d’enfant terrible de la rédaction, mais j’accepte avec grand plaisir de relever le défi de cet essai, qui me sort pour une fois de ma zone de « confort sportif ».
La découverte au quotidien
En 1978, BMW avait déjà compris l’intérêt pour le motard endurci d’accéder à l’évasion à l’aide d’une moto chargée de bagages et bien adaptée pour le confort du passager. C’est donc en suivant cette lignée dynastique que la firme bavaroise nous propose aujourd’hui sa vision du voyage haut de gamme avec cette R1250RT revisitée dans la liste de ses options pour 2021 (lire notre essai du modèle 2020).
Les routières semblent disparaître peu à peu des catalogues, laissant place à des trails routiers et sportifs. C’est donc face à une concurrence presque inexistante que se dresse cette voyageuse aboutie qui déboule dans cette nouvelle version 2021 avec un panel d’innovations importantes que je vais vous citer tout au long de cet essai.
Je me retrouve donc le lendemain soir chez mon acolyte, et face à ce monument technologique. La moto m’impressionne par ses dimensions titanesques, et sa tête de fourche imposante qui reprend les traits de personnalités de la famille RT, avec ses feux centraux et ses rétroviseurs intégrés. On peut d’ailleurs apercevoir le radar du régulateur de vitesse dynamique, qui a pris place juste en dessous de l’optique. Optique qui est passée d’un design arrondi à une esthétique plus anguleuse pour 2021.
Le modèle fourni par BMW Suisse porte la finition « Élégance » qui lui apporte une panoplie d’options aussi longue qu’une journée sans soleil, et il est également paré de pièces estampillées 719, un ensemble en aluminium brossé, du plus bel effet.
Les valises latérales sont toujours parfaitement intégrées dans la ligne du véhicule et sont à fermeture centralisée, comme chaque rangement présent à bord. D’ailleurs, le petit coffre situé en dessous de la main droite est en réalité un chargeur de téléphone par induction, BMW poussant même le vice jusqu’à avoir ventilé le compartiment pour éviter la surchauffe de votre appareil pendant la charge.
Avoir un tel niveau d’équipement sur une moto pour quelqu’un comme moi, qui considère comme du luxe le fait d’avoir une simple jauge à essence, me donne déjà des envies d’escapade.
Mathias prend le temps de bien m’expliquer l’éventail des options disponibles. Ma mémoire va avoir du mal à retenir tout ça! Je « paire » mon téléphone à la moto via l’application « BMW Motorad connected » pour profiter des enceintes qui se situent juste au-dessus des rétroviseurs, et grimpe sur la RT. Mes talons sont décollés du sol, la selle étant réglée sur la position la plus haute proposée (3 niveaux).
Malgré tout, je ne me sens pas mal à l’aise à l’arrêt avec les 279 kg en ordre de marche de ce mastodonte.
Je démarre le » flat béhème » d’une simple caresse sur le démarreur, et il prend vie dans une symphonie sympathique au ralenti. BMW a beaucoup travaillé sur la sonorité de son moteur phare, pour le plus grand plaisir de vos tympans. Le bruit est grave et la moto tend à partir du côté gauche sur le couple à chaque coup de gaz. Typique de ce genre de moteur.
J’enclenche la première avec tous mes sens en alerte, mais mes craintes disparaissent dès les premières longueurs: la moto semble voler sur la route dès les plus basses vitesses.
Tout ici semble conçu pour vous aider à profiter du voyage. Même les démarrages en côte ne sont qu’une formalité à son guidon, grâce au frein électrique qui immobilise la machine d’une simple pression ferme sur le levier de frein à l’arrêt. J’en profite pour jouer une de mes playlists favorites, que je sélectionne facilement via l’écran TFT avec ses 10 pouces qui me font face. Avec une telle dimension, vous dire que la lecture est aisée n’est qu’un euphémisme. Mais je reviendrai sur les innombrables possibilités liées à cet écran plus tard.
C’est à cet instant que je suis entré dans la dimension touring. Confortablement calé derrière l’énorme pare-brise relevé à fond grâce à une commande située sur le commodo gauche, je profite d’admirer un paysage que je suis censé connaître, mais que je profite de contempler en roulant, visière ouverte, accompagné de la mélodie sortant des enceintes situées juste au-dessus des rétroviseurs.
J’arrive chez moi avec une idée bien précise en tête: l’organisation d’un week-end de tourisme en duo accompagné de ma passagère de choc à travers de beaux paysages. Je viens d’être contaminé par le tourismovirus…
Un week-end sur les routes
N’ayant qu’un temps limité pour notre mini-périple, je tire court en réflexion: au menu, nous irons faire les gorges de l’Ardèche, suivies d’une escalade au célèbre mont Ventoux, et d’un retour par les petites routes jusqu’à notre camp de base vaudois.
Sortant du travail aux alentours de midi, il me reste deux heures devant moi avant l’arrivée de ma passagère pour préparer et charger la moto. Le coup de nettoyage sera le plus long, la BM ayant la superficie d’un autobus. Concernant le chargement de nos bagages, ceci n’est qu’une formalité grâce aux valises latérales d’une capacité de 32 litres chacune. On peut donc y insérer facilement un sac type day-pack.
Je charge l’itinéraire créé depuis l’application BMW dans l’ordinateur de bord, m’évitant de devoir m’arrêter pour regarder ma direction. Cette application est d’ailleurs très complète, mais souffre de quelques problèmes récurrents de connectivité d’après mes collègues essayeurs, à surveiller. Je précise que je n’utilise pas d’intercom.
Le regard dubitatif de ma passagère face à la BMW me fait doucement rire, elle aussi est habituée aux superbikes et il me faudra de longues minutes à narrer les qualités routières de la RT pour faire disparaître cette moue de son visage. Nous prenons enfin la route en direction du sud, la première partie du parcours se fera par autoroute jusqu’à Grenoble. Il faut bien rattraper le retard pris sur la pendule.
Vous vous en doutez, la RT est comme un poisson dans l’eau dans cet environnement. La protection offerte par la bulle est insolente, je ne sens pas le moindre remous, jusqu’à la pointe de mon casque.
J’active le tempomat avec radar de la machine, face à la monotonie du tracé actuel, et en profite pour en analyser l’efficacité: c’est sans appel, la moto ralentit à l’approche de chaque véhicule sur sa voie, réussissant même à détecter les motos. La BMW m’a même offert un beau freinage de 130 km/h jusqu’à 45 km/h sans que j’aie besoin de toucher au levier!
Seul petit bémol sur cette nouvelle option: si la partie freinage est assez franche, sans pour autant parler de freinage d’urgence, la phase d’accélération pour retrouver la vitesse d’origine est un peu plus mollassonne. Autre particularité concernant ce régulateur de vitesse, c’est la première fois que j’en utilise un qui accepte le changement de rapport sans se désactiver.
Pour rendre plus confortable le chapitre autoroutier, je passe la moto en mode « road ». Oui, j’ai bien parlé de la machine, car le mode moteur a été combiné avec le mode de réglage de suspension, pour un souci d’harmonie (la moto dispose de 4 modes moteur (Eco, Road, Rain et Dynamic), et de 2 modes d’amortissement: Road et Dynamic.
Nous arrivons enfin aux bordures de la capitale des Alpes Françaises, Grenoble, mais pas le temps de s’arrêter. Le massif du Vercors nous fait face, avec ses falaises impressionnantes qui surplombent la ville la plus plate d’Europe. Un plaisir pour moi, car la première étape de cette traversée du Vercors n’est autre que la montée de Villard-de-Lans. Un col très apprécié des motards isérois à cause de son tracé technique et rapide. Je repasse donc l’ensemble en mode « Dynamic » et débute l’ascension du massif.
Le plus impressionnant sur cette machine est la facilité avec laquelle on aborde les courbes. La RT virevolte d’un virage à l’autre sans faiblir, et le fait d’être chargé n’est qu’une pure information dès que l’on dépasse la vitesse « au pas ». Après avoir traversé le plateau du Vercors, nous nous enfilons dans les gorges de la Bourne (haut lieu de la résistance française), avec son tracé accidenté au ras des falaises escarpées, un bonheur pour les rétines.
Même sur ce parcours périlleux, la « BM » est à son aise partout. Du virage lent à la courbe rapide, tout semble lui réussir, et je me sens de plus en plus à l’aise à son bord, m’autorisant des entrées de courbes impensables pour moi avec une routière.
La traversée des terres froides iséroises se fera par les voies rapides, histoire d’augmenter nos chances face au combat contre l’horloge que nous menons aujourd’hui. L’apéro nous attend en effet aux portes de l’Ardèche. Nous passons quand même par le col de l’Escrinet et par ses épingles dignes d’un circuit, trônant face à la vallée de l’Ardèche. Situé entre Privas et Aubenas, ce petit col mérite le détour pour la richesse de son panorama, comme pour son tracé axé « fun ». Un tracé où j’avoue avoir laissé quelques millimètres de cale-pieds.
Le mode « Dynamic » toujours enclenché rigidifie l’ensemble des suspensions de la machine, sans la rendre pour autant inconfortable. J’ai pour ma part fait l’essentiel du périple sur ce mode, reprochant au mode « Road » un effet « yoyo » sur les bosses des longues lignes droites rencontrées. Nous arrivons à notre point de chute pour la nuit, à Largentière, pour recharger les batteries avant notre journée de demain qui s’annonce riche en kilomètres.
Nous nous réveillons le lendemain avec un sourire et une forme rayonnante, ma passagère et moi-même remerciant dès le réveil la selle de la machine qui a su économiser nos corps respectifs ainsi que notre motivation. Le petit-déjeuner est avalé en quelques minutes et nous voici déjà en route, avec les gorges de l’Ardèche en point de mire. Un deuxième équipage nous a rejoint pour un bout de route, ma sœur et mon beau-frère, accompagnés de leur Suzuki V-Strom 650 Adventure.
Nous entrons dans les gorges par Vallon-Pont-d’Arc et sa sculpture naturelle en forme de pont surplombant la rivière. Le thermomètre n’a pas encore décollé, et nous apprécions les selles chauffantes, que l’on peut régler via le tableau de bord pour le pilote, mais directement depuis une commande située sur le côté de la selle pour la passagère.
J’ai eu le malheur de régler les poignées chauffantes au maximum dès le départ, mais j’ai dû vite les désactiver tant les poignées étaient chaudes face à la faible épaisseur de mes gants d’été. Il faudra garder cette option pour les températures négatives.
La traversée de ces fameuses gorges n’est pas une mince affaire, entre le balai incessant des touristes qui encombre la route, et les différents spots de vue où l’arrêt est obligatoire. A ce titre, le béquillage de l’armoire teutonne est une opération qui s’effectue sans la moindre difficulté: la béquille latérale offre un appui rassurant, alors que le passage sur la centrale est facilité par le positionnement habile de l’élément sur le centre de gravité de la moto.
Une autre option présente sur la routière montre tout son intérêt dans l’exercice touristique que nous entreprenons ici, et on en a déjà parlé plus haut: le frein de côte, qui aide arrêts et démarrages en pente qui sont très présents dans cette région. Il s’active et se désactive très facilement, là où la concurrence a souvent préféré un système à effet limité dans le temps, encore un point positif pour BMW.
Arrivant à Saint Martin d’Ardèche, une localité qui marque la fin des gorges, nous empruntons la direction de Vaison-la-Romaine, une bourgade non loin de notre position actuelle. Les routes sont monotones, mais une vision soudaine fait naître des sourires sous les casques. En effet, le mont Ventoux apparaît dans le panorama, il semble percer le ciel, malgré sa « faible » altitude de 1910 m.
Passage obligé à la pompe avant de se perdre dans les hauteurs, et je rajoute environ 18 litres pour environ 300 km. Une moyenne approximative de 6 litres aux 100 km, en col, en duo, en mode Dynamic, et en ayant la main lourde à la rotation de la poignée… un appétit de moineau pour l’imposante cigogne! Ce qui annonce une autonomie de 400 km, et encore plus en roulant à l’économie. Petit plus, l’ordinateur calcule très précisément votre consommation ainsi que la distance qu’il vous reste à parcourir jusqu’au prochain appoint d’énergie fossile.
Nous perdons le second équipage au pied du Ventoux, sur problème mécanique. Nous ne partagerons donc pas cette fameuse montée ensemble. J’en profite pour remettre une louche de sportivité à l’ascension. Quel que soit le rythme adopté, je me sens à mon aise, allant même jusqu’à dépasser bon nombre de sportifs du dimanche sur des motos carénées bien plus légères. La vision de la R1250RT en duo, le tout accompagné d’un titre de Jean-Jacques Goldman, et les “taxant“ au freinage, a sûrement dû marquer l’esprit des plus orgueilleux!
Nous arrivons au sommet sans faiblir, le contraste entre notre nonchalance à l’arrivée et les cris de joie des cyclistes nous rappelle à quel point nous sommes privilégiés de voyager en première classe. Le paysage lunaire y semble irréel, c’est l’endroit parfait pour immortaliser la belle. Malheureusement pour nous, et même si le temps semble arrêté tout là-haut, il n’en est rien pour la montre à mon poignet et nous devons impérativement reprendre la route si nous voulons rejoindre le canton de Vaud.
Les suspension BMW en quelques mots
C’est une des particularités techniques des RT qui, comme pour la majorité de sa gamme, utilise une suspension agrémentée du système “Telelever“ pour le train avant, et “Paralever“ à l’arrière. Explication: la technologie BMW permet de dissocier la contrainte d’amortissement du guidage grâce à un triangle situé sous la fourche. En utilisation, cela donne quelque chose de déroutant lors des premières longueurs, du fait de n’avoir que très peu d’effet de plongée sur le train avant, et donc on ne ressent que très peu les transferts de masse au freinage. Grâce à ce système étonnant, vous ne risquez aucun guidonnage. Cette prouesse technologique germanique, accompagnée de suspensions électroniques modernes, nous donne un cocktail détonnant.
En effet, malgré mon utilisation hors du cahier des charges de la RT, la stabilité est de mise dans tous les cas de figure, la moto restant d’un bloc au freinage et même sur l’angle, tout comme lors des grosses accélérations en sortie de courbe. Je vous avoue avoir tenté de pousser le système à la faute, sans succès. Il faut quand même se familiariser avec pour appréhender les réactions, mais le feeling est rassurant en toutes circonstances, et quel rythme en courbe !
Nous ne poserons pas le pied au sol jusqu’à la pause gustative de Grenoble, traversant successivement le col de l’Homme mort et ses côtés couverts de lavande à perte de vue, les gorges de Méouges et leurs arêtes accidentées, puis nous avons traversé l’Oisans jusqu’à retrouver la route Napoléon qui nous ramène jusqu’à la capitale de l’Isère.
Les heures de roulage se sont succédées depuis notre départ de ce matin. La faculté de cette BMW à pouvoir rouler vite et longtemps dans un confort digne de votre fauteuil Chesterfield est à elle seule une justification du prix de vente de cette moto.
C’est l’estomac plein que nous nous rapprochons de la reine des routières, ce repas ayant vaincu la vitalité qu’il nous restait. Il est 22h lorsque je démarre le twin et les yeux de ma passagère me font comprendre que l’autoroute serait préférée aux petites routes dauphinoises. Là encore ce n’est qu’une formalité. Bulle réhaussée à son maximum, et régulateur adaptatif enclenché, je profite du faisceau large et rassurant du phare adaptatif lui aussi, qui vous montrera la voie à suivre même dans les courbes! Je rêve éveillé littéralement. La mission la plus périlleuse me concernant sera de garder ma passagère consciente jusqu’à saint-Cergue.
C’est en franchissant Bardonnex que je me rends compte que la visière de mon casque est restée ouverte depuis le départ. Quand je vous dis que la protection de cette machine est impressionnante! Même si j’avoue être arrivé légèrement fourbu à destination, c’est en prenant du recul que j’ai compris le grand intérêt de cette machine, car même fatigué, le trajet n’a à aucun moment été un supplice.
L’éclairage le plus complet du marché
Le phare avant de cette BMW R1250RT est adaptatif (une option payante), comme expliqué précédemment, ce qui veut dire qu’en courbe, le faisceau pivotera, mais s’inclinera aussi en rapport avec l’angle que vous mettrez à la moto.
Accompagné des lampes additionnelles de longue portée, le faisceau ferait pâlir une automobile. Le seul défaut rencontré de nuit est au niveau des commodos qui, n’étant pas rétro-éclairés, transforment tout opération en mission de tâtonnement, spécialement du côté gauche qui possède une multitude d’options.
BMW RT ou la polyvalence extrême
C’est bien le point qui met la BM au sommet de la chaîne, sa faculté d’être à l’aise sur tout type de route, sur tout type de revêtement, en toutes conditions. Des cols à allure rapide, à la balade touristique et nonchalante, en passant par l’autoroute, et même de nuit, la RT sort aisément son épingle du jeu.
Je suis allé jusqu’à pousser le vice à une utilisation pseudo off-road et, en utilisant le mode “rain“ qui rend l’ensemble plus souple, et permet des escapades sur route non-carrossable. Les aides électroniques mettront à l’aise même les plus réticents à l’exercice.
J’ai également pu tester la moto sous la pluie, j’ai pu compter 3 gouttes d’eau sur ma chaussure droite après un trajet de 40 km, ce qui place la BMW au sommet de la liste des motos qui protègent leur pilote. Seul hic, le pare-brise envoie la pluie sur le sommet du casque ce qui vous oblige à vous courber pour esquiver les gouttes.
L’heure est au bilan
J’avoue que je ne partais pas gagnant à la vue d’un essai de ce type, cependant j’ai pu découvrir une moto aussi facile que polyvalente. A chaque instant, on sent à son bord qu’on est épaulé par une électronique vraiment au point, et les options présentes sur la version d’essai transforment vos trajets quotidiens en une escapade confortable. La BMW accepte tout ce que son pilote souhaite réaliser, et à n’importe quel rythme. J’ai effectué beaucoup de kilomètres durant cet essai, autant en tourisme qu’au quotidien, et j’avoue avoir été bluffé par ses aptitudes.
Le tarif de base de 20300 frs doit sûrement en refroidir plus d’un, mais il est pourtant, à mes yeux, justifié. Et la R1250RT que nous avons utilisé pour cet essai, avec ses nombeux packs et équipements optionnels, dont certains sont presque incontournables, voit la facture grimper jusqu’à presque 29000 francs. Au moins les valises, les poignées chauffantes, la béquille centrale, et le pare-brise ajustable électriquement sont-ils de série.
Je ressors pour ma part de ce test avec des séquelles irréversibles, dont l’impatience d’avoir l’âge où je m’autoriserai un tel achat. En attendant, je remercie BMW Suisse pour avoir permis la réalisation de cet essai.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site suisse de BMW, ou vous adresser notamment à nos partenaires de l’Annuaire suisse des professionnels de la moto, Facchinetti Motos à Crissier (VD) ou à Meyrin (GE).
Merci pour ce super test, je roule en RT depuis plusieurs années et vous résumez parfaitement le plaisir de voyager avec elle. Avez vous la trace GPS de votre périple, j’ai bien envie de le refaire. Merci.
Attention l électronique de cette moto est fragile et non maîtrisée par les concessionnaires de la marque. Voici en quelques lignes mon vécu avec une 1250 RT de 12 mois sous garantie et apparemment je ne suis seul avec ce pb. Après une journée de pluie affichage de plusieurs messages de panne keyless, abs pro, capteur frein, T°,… Puis extinction de l écran. Le lendemain impossible de démarrer, remorquage changement de batterie idem. Le concessionnaire la met au diagnostic et m annonce ne pas savoir réparer. Je suis donc actuellement bloqué depuis 5 jours en Suède et toujours aucune solution proposée par BMW assurance pour le rapatriement. Inadmissible et non conforme aux services client mis en avant par BMW.
Bonjour,
Effectivement c’est un peu grossier comme manière de traiter ses clients
Bonne journée, en espérant que votre problème se résolve bientôt
Jérôme Ducret, rédacteur responsable
Bonjour. Je souhaiterais connaître la suite de votre aventure électronique et surtout l’origine de la panne. Merci
Bonjour, est-ce que vous faites allusion à la connectivité?
Jérôme Ducret, rédacteur responsable
Bonjour. Je souhaiterais connaître la suite de votre aventure électronique et surtout l’origine de la panne. Merci
Le prix
Je voulais connaître le prix
Bonjour
Vous avez le prix dans la fiche technique, à la fin de l’article. C’est 21640 frs pour le modèle de base, et le modèle essayé, avec packs Confort, Dynamic et différentes options, est à 28310 francs.
Bonne journée
Jérôme Ducret, rédacteur responsable
Bonjour. Après 10000km en Paneuropean je me suis lancé pour la bmw r 1250rt élégance . Quelle surprise !! 500km avec un vélo, cette bécane que du plaisir et l’impression d’avoir fait le bon choix ,sauf ce problème de sifflement entre 65 et 90km/h ! qui est vraiment pénible et que je n’arrive pas pour l’instant à éliminer. Bonne journée
Bonjour Clément, et merci pour ce témoignage. Nous n’avons pour notre part pas constaté ce phénomène, mais il y a pas mal de facteurs, dont la taille du pilote et son positionnement sur la moto, voire le casque qu’il porte, qui peuvent influencer ce genre de bruit. Un variateur supplémentaire sur le pare-brise peut peut-être faire disparaître ce sifflement.
Nous vous souhaitons en tout état de cause une très bonne route!
Jérôme Ducrt, rédacteur responsable
Je roule avec une 1250 RT « Sport » 2022 de la même génération que celle de l’essai… Il s’agit de ma 4ème RT, mais c’est bien la plus aboutie…
Nous somme partis au Portugal cet été, 4000 km en une douzaine de jours…
Nous avons aussi pris la pluie, et tant que l’on roule, on ne se mouille que très très peu…
Chargés de bagages + pilote et passagère, la maniabilité ne change quasiment pas, et la stabilité et toujours irréprochable…
Je sais qu’aujourd’hui, ma passagère ne monterait sur aucune autre moto que celle ci…