Deux nouvelles 500 et une Z 7 Hybrid chez Kawasaki pour 2024
Kawasaki présente deux nouveaux modèles 500, une Ninja carénée et une naked de la famille Z, pour 2024. Ils prennant naturellement la place de la Ninja 400 et de la Z 400. Egalement au programme, une version sans carénage de leur moto hybride (essence-électrique), promptement baptisée Z 7 Hybrid.
Au salon de la moto EICMA 2023 à Milan, Kawasaki a présenté trois nouveaux modèles. Deux sont des machines classiques à moteur à essence, la Ninja 500 et la Z 500, et une est une nouvelle déclinaison de l’innovante moto hybride essence-électrique du constructeur japonais.
Les deux nouvelles 500 sont en fait les remplaçantes chez les « Verts » de la Ninja 400 et de la Z 400, deux machines bicylindres accessibles aux permis A limité (appellation suisse, correspond au permis A2 ailleurs en Europe).
Ces deux 500 partagent la même plate-forme de moteur, de cadre, de suspensions et de freins. Comme c’était d’ailleurs le cas aussi pour la Ninja 400 et la Z 400.
Le moteur reste un bicylindre en ligne refroidi par liquide, mais, comme le nom le laisse aisément penser, la cylindrée augmente: + 52 cm3, pour atteindre 451 cm3.
Sur les modèles destinés au marché européen, et donc suisse, la puissance maximale, 45 chevaux, est la même que pour les Z 400 et Ninja 400. Normal, il faut que ces deux nouvelles machines restent accessibles (sans bridage) aux détenteurs du permis A limité (appellation suisse, en Europe, on dit A2). Et donc que la puissance ne dépasse pas 35 kW.
Le couple, par contre est substantiellement plus élevé sur les nouvelles 500, avec un pic de 42,6 Nm à 6000 tr/in. Et il est plus fort que celui du moteur 400 dès les bas régimes. Cela veut aussi dire que, hors puissance maximale, la courbe de puissance est au dessus de celle des modèles 400. Enfin la puissance maximale est atteinte plus tôt dans les régimes que pour les 400.
A l’intérieur, les nouveaux moteurs ont droit à de nouveaux pistons, arbres à cames, à un nouvel embrayage, etc. On a toujours six vitesses, et un embayage assisté et anti-dribble. Et le bicylindre est toujours un élément porteur du cadre en treillis d’acier (qui est identique).
Côté suspensions et freinage, rien de changé: une fourche télescopique classique à l’avant, non réglable, un disque de frein avant de 310 mm et un étrier axial à deux pistons, et un amortisseur central sur biellette réglable en précharge à l’arrière.
Mais l’amortissement a été adapté au surcroît de couple et de puissance, ainsi qu’au poids plus important que celui des 400.
L’ABS est bien sûr présent.
Ninja 500, avec carénage
Comme c’est la coutume chez Kawasaki, la Ninja 500 est la version carénée de ce nouveau modèle. Certains diraient: sportive.
Ce carénage, redessiné par rapport à la Ninja 400, combiné à un pare-brise, offre un certain degré de protection aérodynamique.
La position de conduite est légèrement différente de celle de la Z 500, avec deux guidons bracelets. Mais ils sont placés relativement haut pour une sportive, ce qui fait de cette moto une engin tout à fait utilisable au quotidien et dans le trafic urbain.
Les clignotants sont intégrés dans le nouveau phare (en trois parties). Ce phare avant éclaire mieux que le précédent, selon Kawasaki, avec un faisceau tout aussi profond, mais plus large.
La selle, à 785 mm du sol (comme sur la Ninja), a été revue. Elle « glisse » moins vers l’avant. Et le réservoir d’essence a une contenance de 14 litres.
Z 500, la naked Sugomi
La Z 500, on l’a compris, est la version naked. Le nouveau masque de phare avant suit toujours le style Sugomi propre à Kawasaki, mais lui donne une nouvelle interprétation. Un petit saute-vent est disponible comme accessoire.
Les clignotants sont de type classique. Et le guidon est un guidon de naked, d’une seule pièce, qui offre un bon bras de levier pour diriger la moto.
Sur les deux modèles, les rétroviseurs adoptent un look différent de ce que l’on trouvait sur les 400.
Côté informations au pilote, un nouvel afficheur à cristaux liquides fait son apparition. Il est nettement plus lisible que le précédent, et il est équipé de série d’un module de connectivité avec les smartphones. Les fonctions disponibles, par le biais de l’appli Rideology de Kawasaki, sont assez limitées: on a une notice quand on reçoit un appel ou un message, on peut enregistrer les données de ses rides, et on a des annonces sur les services à venir, notamment.
La Ninja 500 et la Z 500 sont aussi disponibles dans des versions dites « SE », qui présentent des couleurs différentes, et qui sont surtout équipées d’afficheurs TFT en couleurs – là aussi, avec la connectivité. Ajoutez une grille de radiateur, des protection anti-crash, un capot de selle passager, des clignotants LED, et des protections adhésives pour le réservoir. La Z 500 SE a de plus un petit sabot moteur et, de série, le mini saute-vent, qui affinent encore son look.
Ces SE, qui sont encore équipées d’une prise USB (disponible sinon dans les accessoires), sont plus lourde d’un kilo, en ordre de marche, que les versions de base (167 kg pour la Z 500, 171 kg pour la Ninja 500).
La nouvelle Z 500 est disponible en noir et gris (avec un mini accent vert), tandis que la Z 500 SE peut être obtenue en rouge, gris et noir, ou en vert, gris et noir.
Pour la Ninja 500, le modèle de base est disponible dans le seul coloris noir et gris, tandis que pour la SE, on a le choix entre vert-noir, et noir-gris avec une touche de vert.
Les prix suisses annoncés sont de 6490 francs pour la nouvelle Z 500, 6990 francs pour la Z 500 SE, 7190 francs pour la Ninja 500, et 7790 francs pour la Ninja 500 SE. Pour le printemps 2024.
Une Z hybride également dévoilée
En matière de technologie, Kawasaki a mis l’accent sur l’électrification au salon milanais. En plus des modèles entièrement électriques annoncés à l’EICMA 2022, la société japonaise a dévoilé une nouvelle moto hybride sous la forme d’une Z 7 Hybrid.
Ce nouveau modèle vient compléter la récente sortie de la Ninja 7 Hybrid carénée (lire notre essai).
On constate que le moteur des deux hybrides, du moins sa partie thermique, est identique à celui qui propulse les deux nouvelles 500!
Ces deux modèles offrent la possibilité de rouler en mode 100 % électrique, avec une boîte de vitesses à 4 rapports permettant un passage automatique des rapports.
On a aussi un mode hybride électrique-essence, avec six rapports de vitesses. Il est diponible en deux variantes: Eco, pour économique, et Sport, pour plus de performances. Dans ces deux variantes, on peut encore laisser l’embrayage passer automatiquement les rapports de vitesses, ou le faire soi-même manuellement au guidon (pas de levier d’embrayage, ni de sélecteur).
Enfin, les motos hybrides de Kawasaki proposent des fonctionnalités pratiques telles qu’un mode « WALK » pour les manœuvres avant et arrière à basse vitesse, un système Start & Stop, ainsi que l’ALPF (Automatic Launch Position Finder) qui ramène automatiquement la moto en première vitesse lors d’un arrêt, par exemple à un feu rouge.
Cette nouvelle Kawasaki Z 7 Hybrid devrait arriver au printemps 2024 (fin de la saison), au prix de 13490 francs – exactement comme la Ninja 7 Hybrid. La Z 7 Hybrid sera disponible dans deux « couleurs », soit deux types différents de gris!
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site suisse de Kawasaki, ou vous adresser à nos partenaires de l’Annuaire suisse des pros de la moto: 100% 2 Roues à Genève, K-Motos à Carouge (GE), et dans le canton de Vaud Ares Motors à Echandens, Tricana Motorcycles à Corseaux-sur-Vevey, ou Competition Park à Neuchâtel.
Commentaires1 commentaires
1 commentaires