Comparo sportives – L’offre jeunes permis de Honda, Kawasaki et CFMOTO

Publié le 31 juillet 2024 par Jérôme Ducret.

Photos: Jean-Baptiste Rozain.

Test comparatif

Comparo sportives – L’offre jeunes permis de Honda, Kawasaki et CFMOTO

Nous avons réuni autour de la nouvelle 450 SR S du constructeur chinois CFMOTO deux autres machines idéales pour le permis A limité, la Honda CBR 500 R, revue dans les détails pour 2024, et la Kawasaki Ninja 500, qui remplace la Ninja 400. Ou quand le rapport poids-puissance est plus important que le nombre de chevaux.

Le constructeur chinois CFMOTO est en train de bousculer le marché moto européen, avec toute une série de nouveaux modèles dans tous les segments et dans différentes cylindrées, des 400 au 800 cm3, du maxi-trail au cruiser en passant par la naked sportive.

Cela inclut également les sportives, ou du moins il y a un modèle de sportive dans la gamme CFMOTO, la 450 SR. Il s’agit d’une routière sportive, ce qui veut dire que cette moto possède un carénage intégral, mais que la position de conduite n’est pas aussi extrême que sur une « vraie » sportive faite pour le circuit, et que rouler au quotidien n’est pas un calvaire.

CFMOTO
La 450 SR S de CFMOTO fait une entrée remarquée dans le segment des routières sportives de petite cylindrée (moins de 500 cm3).

Ce segment est de plus en plus fourni depuis que plusieurs constructeurs se sont concentrés sur des 600 « plus » qui ne dépassent pas les 100 chevaux et qui sont conçues pour la route plus que pour la piste. On peut citer comme exemple la Honda CBR 650 R, l’Aprilia RS 660, la Kawasaki Ninja 650 … ou encore la Suzuki GSx-8R, ou la Yamaha YZF-R7.

Et depuis relativement récemment, on voit apparaître un segment de plus petite cylindrée avec des moteurs qui sont à la limite supérieure de ce que l’on peut avoir dans la catégorie de permis A limité, sans devoir brider la puissance.

On rappelle que ce permis est une appellation suisse, qui correspond ailleurs en Europe au permis A2. La limite de puissance est 35 kW (47,5 chevaux), et le rapport poids-puissance ne doit pas dépasser 0,2 kW par kilo (en ordre de marche).

CFMOTO CBR 500
La Honda CBR 500 R est une valeur établie de ce même segment des routières sportives de petite cylindrée.

De longue date, Honda propose une gamme de 500 bicylindres qui correspondent exactement à ce créneau, avec une naked, un trail … et une sportive routière, la CBR 500 R (lire notre présentation du modèle 2024).

CFMOTO Ninja 500
La Kawasaki Ninja 400 est devenue la Ninja 500 en 2024.

Kawasaki fait de même, mais son offre de départ était d’une plus petite cylindrée: la Ninja 300 bicylindre. En , elle est devenue la Ninja 400 puis, depuis cette année, on a vu une cylindrée encore un peu plus importante, avec l’arrivée de la Ninja 500 (lire notre traduction du test de ce modèle effectué par un collègue journaliste Suisse allemand).

D’emblée, la CFMOTO 450 SRS se distingue par son prix: 6690 francs. Pour une Kawasaki Ninja 500, il faut débourser 7190 francs, et pour une Honda CBR 500 R, carrément 8550 francs!

La concurrence des marques japonaise face aux constructeurs chinois est devenue difficile, parce que les entreprises chinoises ont bénéficié pendant de nombreuses années de soutiens plus ou moins officiels de leur gouvernement et ont pu « pomper » sans vergogne les technologies développées par les autres constructeurs, japonais notamment. Et puis la taille du marché intérieur chinois est telle que des économies d’échelle permettent d’obtenir des prix très agressifs.

Mais au delà de ces considérations plutôt politico-économiques, nous avons voulu savoir ce que cette petite sportive chinoise valait face à sa concurrence mieux établie.

CFMOTO Honda Kawasaki
Les trois protagonistes de notre comparatif sur la route du col du Marchairuz. Le pare-brise de la Honda est le plus haut.

On précise pour la clarté du propos que la marque italienne Aprilia s’est aussi lancée dans ce créneau, proposant depuis cette année 2024 la nouvelle RS 457 bicylindre, affichée à 6795 francs (lire notre article présentant ce nouveau modèle), que nous n’avons pas jusqu’ici eu le loisir de tester, et qui n’était pas disponible dans la fenêtre de possibilités pour ce comparo.

Nous avons donc réuni trois, et même quatre pilotes ayant tous un peu d’expérience avec les motos sportives: Jérôme, l’auteur de ces lignes, responsable d’ActuMoto, Miguel, qui roule au quotidien sur une Ducati Streetfighter V4 et qui fait du circuit de manière occasionnelle (lire par exemple son test de la Honda Fireblade RR-R SP).

Il y avait aussi Didier, un de nos spécialistes offroad qui aime aussi rouler sportivement, y compris sur circuit, et Quynh, une motarde qui a un peu les mêmes goûts que Didier dans ce domaine.

Puis nous avons passé deux journées à sillonner ensemble les routes vaudoises, en profitant des enfilades de virages sur la route entre Sottens et Moudon, puis entre Moudon et Thierrens. Et le lendemain, pour les photos, sur la route du col du Marchairuz.

CFMOTO Honda Kawasaki

Nous avons aussi fait, mais de manière séparée, plusieurs kilomètres sur l’autoroute, ainsi qu’en ville.

C’est le garage genevois Motos Live qui a bien voulu nous prêter une CFMOTO 450 SRS (l’importateur est aux abonnés absent pour la presse spécialisée), durant cinq journées, ce dont nous le remercions sincèrement. La CBR 500 R a été prêtée par la filiale suisse de Honda, durant un peu plus longtemps, et de même pour la Ninja 500, via Kawasaki Suisse.

Honda CBR 500 R: pile à la limite supérieure pour le permis A2

La Honda CBR 500 R est en fait depuis des années l’archétype de ce genre de petite sportive dont la cylindrée et la puissance la placent pile à la limite supérieure des exigences du permis de conduire A2.

Honda CBR 500 comparo
Sur le modèle 2024 de la Honda CBR 500 R, le « museau » est plus pointu et des ailettes aérodynamiques intégrées au carénage sont apparues à l’avant.

La petite Honda est à peu près inchangée pour 2024. Mais « à peu près » ne veut pas dire que rien d’important n’a évolué. Son tableau de bord n’est plus à cristaux liquides et relativement peu lisible sous une forte lumière. Il est à présent en couleurs, et d’une lisibilité exemplaire quelles que soient les conditions de luminosité.

Honda comparo TFT
L’écran en couleurs, nouveau pour 2204 sur la Honda CBR 500 R.

L’arrivée d’un écran TFT en couleurs permet même d’avoir de série la connectivité. Cela veut dire qu’on peut appairer un smartphone avec la moto et son tableau de bord, pour peu qu’on ait installé l’appli gratuite Honda RoadSync. On pourra ensuite faire s’afficher sur le cockpit de la CBR 500 R des notifications venant du téléphone (appels, messages …), y compris des indications de navigation GPS point par point (pas une carte complète, mais juste des indications de direction pour chaque carrefour).

Une partie des fonctionnalités ainsi offertes ne sera disponible que si l’on a un intercom sur son casque. Mais c’est intéressant pour une machine d’entrée de gamme destinée aux jeunes permis. Et cela fonctionne parfaitement, comme nous avons eu loisir de le vérifier lors de notre test. L’appairage est simple à réaliser et l’appli est bien conçue.

Honda commodo CBR 500
Le petit « joystick » (on peut bouger ce bouton vers le haut, vers la bas, vers la droite ou vers la gauche, ou appuyer dessus) sur le commodo gauche permet de naviguer dans les menus du tableau de bord et les réglages.

Le nouvel écran va de pair avec de nouvelles commandes, placées sur le commodo gauche, qui permettent de naviguer facilement dans les menus, et aussi d’effectuer des changements dans les réglages (seulement à l’arrêt). Et en plus les boutons sont rétro-éclairés.

Les autres changements importants sur ce modèle sont l’apparition d’un contrôle de traction, non sensible à l’angle, mais désactivable. Une précaution qui empêche la roue arrière de patiner à l’accélération. Utile surtout si la route est vraiment glissante ou si l’on ouvre en tout grand la poignée des gaz quand la CBR est complètement sur l’angle.

Kawasaki fait passer sa petite Ninja de 400 à 500

La Kawasaki Ninja 500, on l’a dit, est une version nouvelle pour 2024, avec un moteur de plus grande cylindrée, et d’autres changements. La marque japonaise propose deux variantes: la Ninja 500 tout court, et la Ninja 500 SE.

Kawasaki Ninja LCD comparo
Il y a plus de reflets sur l’écran à cristaux liquides de la Kawasaki Ninja 500, mais ça reste lisible. Le deux boutons à gauche de l’écran permettent de changer l’affichage et les réglages. La Ninja 500 SE est dotée d’un écran couleurs TFT.

La Ninja 500 nous a été livrée dans sa configuration de base, avec un écran à cristaux liquides et aucun équipement « superflu », que l’on retrouve par contre de série sur la version SE du modèle: écran TFT en couleurs, et clé sans contact, notamment.

Kawasaki Ninja guidon comparo
Des commandes d’une grande simplicité sur la Kawasaki Ninja 500.

Le tableau de bord de la Ninja 500 standard est cependant lui aussi très lisible, avec des informations bien disposées et claires. Il y a même une forme de connectivité, limitée, qui permet, via l’appli Kawasaki, d’avoir des notifications d’appel ou de message sur l’écran de la moto, et d’avoir accès aux données de chacun de ses tours sur le smartphone.

Par contre, pour passer du kilométrage total au partiel, pour avoir la conso, et ainsi de suite, il faut allonger le gant, parce que les boutons se trouvent juste à côté de l’afficheur. Sur la version SE, qui coûte quelques centaines de francs de plus, c’est bien sûr différent.

Kawasaki Ninja 500 comparo

Cette version de base a aussi la particularité d’être noire. Pas de vert Kawasaki, donc, ce qui est un manque pour certains fans de la marque. Mais qui ne change rien aux sensations de roulage. C’est juste que cette Ninja 500 est très discrète dans sa robe sombre.

Une CFMOTO 450 SRS qui vient bousculer le segment

LA CFMOTO SRS, elle, en jette visuellement: monobras oscillant à l’arrière, jantes rouge-orange, pot d’échappement très court sous le moteur, petites ailettes aérodynamiques vers l’avant, et écran TFT en couleurs au design raffiné, il y a tout ce qu’il faut pour attirer l’attention.

CFMOTO 450 SR comparo
Un bel écran en couleurs complet sur la CFMOTO 450 SR S. Il est juste un peu plus sujet aux reflets que celui de la Honda.

Elle a un module de connectivité de série, qui semble aussi complet que celui de la Honda. Il est par contre légèrement plus compliqué d’appairer un smartphone à ce module. Peut-être est-ce parce qu’il faut, avant de pouvoir le faire, supprimer une connection déjà enregistrée (nombre max de connections).

Pour revenir à l’esthétique, certains diront peut-être qu’elle en fait un peu trop, et que la présence de caches plastiques en faux carbone va trop loin. Mais reconnaissons que cette moto se distingue tout de suite des autres. La Honda reste drapée dans son élégance sportive (elle a elle aussi nouvellement des ailerons aérodynamiques, mais ils sont intégrés au carénage), et la Kawasaki assume simplement sa différence esthétique.

CFMOTO 450 SR
Oui, ce sont des ailettes aérodynamiques. Et non, elles ne sont pas en carbone.

On remarque aussi des divergences marquées dans les positions de conduite. La Honda est celle qui laisse le plus de place et d’espace aux jambes de ses pilotes, tandis que la Ninja force à nettement plus replier les membres inférieurs. Elle a aussi la selle la plus basse, à tel point que l’on a l’impression d’être dans plus que sur la moto. Kawasaki propose cela dit une selle plus haute en option.

CFMOTO 450 selle comparo
Sur la CFMOTO, on a comparativement (à la Honda et la Kawasaki) une assise relativement haute et une position de conduite en appui sur l’avant.

La 450 SRS se situe en gros entre les deux. Elle est assez « ramassée », avec une position de conduite bien vers l’avant, mais la selle est plus haute que celle de la Kawasaki.

kawasaki Ninja 500 selle
La Kawasaki a la selle la plus basse de ce trio une selle plus haute figure dans les options), et on est assis plus dans que sur la moto.

La CBR 500 R est en fait sans conteste la plus agréable du point de vue de l’ergonomie et du confort, et sur ce point nos quatre pilotes sont unanimes.

Honda CBR 500 comparo
La CBR 500 R est sans conteste la plus confortable de ce trio. Cela commence par le rembourrage de la selle … ici, le capot de selle passager est un accessoire.

Les guidons de la Kawasaki et de la CFMOTO sont moins larges que ceux (oui, on parle de guidons bracelets) de la Honda. Par contre, on arrive sans peine à poser pied à terre, et même les deux pieds à terre, de manière stable et assurée, sur chacune de ces motos, que l’on soit grand (comme Miguel) ou moins grand (comme nous autres, Jérôme Didier et Quynh).

Les premiers mètres sur les trois motos l’une après l’autre font apparaître que tant la Honda que la Kawasaki ou la CFMOTO sont aptes aux trajets quotidiens de peu de kilomètres, que ce soit en ville ou en campagne. Elles sont toutes trois maniables, avec ou sans l’aide du moteur, et les moteurs bicylindres refroidis par liquide sont assez souples bas dans les tours.

CFMOTO comparo Honda Kawasaki
Trois petites sportives s’en vont au col du Marchairuz …

Les leviers d’embrayage sont faciles à actionner, on ne risque pas de faire caler la machine par erreur. Et pour ce qui est du levier au pied, celui du sélecteur, pas de faux point mort, les rapports passent bien. La Honda offre un levier manuel de frein réglable en écartement, même en roulant, tandis que la CFMOTO propose cette facilité sur les deux leviers manuels. Mais c’est un peu plus difficile de le faire en roulant.

La Kawasaki n’a rien de ce genre, mais on ne peut pas dire que la forme des leviers et leur placement les rende difficiles à actionner ou à atteindre, quelles que soient les tailles des mains du ou de la pilote.

Honda CBR 500 comparo

Au bout de quelques kilomètres, et quand la route s’est dégagée, on remarque que la petite CBR, qui est la plus lourde du trio, a un peu de peine à suivre le rythme endiablé suivi par ses deux concurrentes. Les ré-accélérations en sortie de virage, si l’on n’est pas vraiment toujours dans le haut du compte-tours, semblent presque poussives. On précise aussitôt: en comparaison avec la CFMOTO et surtout la Kawasaki.

Avec une puissance de pointe ne dépassant pas 35 kW, et une cylindrée relativement modeste, le facteur décisif est ici le nombre de kilos qu’il faut déplacer sur la route!

CFMOTO 450 SR comparo

Entre Chavornay et Sottens, puis en descendant les gorges de la rivière Mérine (nous non plus on ne savait pas que c’était son nom), nous nous prenons au jeu de garder le plus possible de vitesse en entrée de virage, même quand celui-ci se resserre, et de freiner le moins possible.

A ce petit jeu, et en restant dans les limites de la loi suisse, la CFMOTO, la Kawasaki et la Honda se révèlent amusantes et faciles à maîtriser. La Honda semble la plus stable. Une fois qu’on a choisi une trajectoire, on la garde avec une grande facilité. Mais c’est peut-être aussi celle qui demande un peu plus d’effort pour tourner ou changer de ligne. Celle qui est un peu moins agile que la Ninja 500 et la 450 SR S.

Kawasaki Ninja 500 comparo
La Kawasaki a le moteur le plus plein de ce trio, à tous les régimes de rotation.

Après un arrêt à l’entrée de Moudon pour procéder à un échange des motos, nous prenons la route de Thierrens pour remonter dans la plaine. Là aussi, il faut négocier au mieux quelques virages serrés avec peu de visibilité, sans se mettre en danger, et sans perdre trop d’élan. C’est vraiment fun, et il n’est nul besoin de mettre nos permis en danger pour cela!

Nos testeurs sont ici encore unanimes, ou presque: le moteur de la 450 SR S est « le plus vivant », et celui de la Ninja 500 est le plus rempli partout – comprenez, il accélère bien, toujours en comparaison avec les deux autres, à presque tous les régimes. On précise que, pour l’Europe, le moteur CFMOTO déclare 0,5 kW de moins que pour la version présentée sur le site « global ». Cela permet au modèle distribué chez nous de respecter scrupuleusement la limite européenne de 0,2 kW par kilo pour la catégorie A2.

CFMOTO 450 SR moteur
Le petit bicylindre chinois de la CFMOTO est vif et grimpe vite dans les tours. Il est aussi moins régulier que les bicylindres de la Honda et de la Kawasaki.

Le bicylindre chinois, dont la sonorité est appréciée par nos testeurs, est aussi le moins régulier, et il n’est pas exempt de petits à-coups à la remise des gaz, quand on a fermé complètement la poignée de l’accélérateur, surtout, et qu’on la rouvre ensuite. Des phénomènes totalement absents sur les deux japonaises.

Didier se plaint lui du contrôle de traction CFMOTO: « C’est vraiment désagréable, quand on est sur l’angle et qu’on veut remettre les gaz, l’antipatinage coupe l’élan du moteur, et du coup ça a aussi un impact sur la trajectoire. En l’enlevant, tout va bien. Mais il se remet à chaque fois qu’on éteint la moto et qu’on la rallume. » C’est un peu étrange, parce que le contrôle de traction de la 450 SR S n’est pas sensible à l’angle. Cela vient peut-être des pneus « CST Adeno » (une marque chinoise) qui perdent l’adhérence un peu plus vite que les Dunlop de la Kawasaki ou les Michelin de la Honda?

CFMOTO 450 SR pot
Visuellement, la CFMOTO se distingue par un monobras oscillant et par un pot d’échappement vraiment très court.

Le contrôle de traction Honda, qui n’est pas non plus sensible à l’angle, ne s’est pas fait remarquer. Peut-être parce que la moto a plus d’inertie, ou juste parce qu’il est mieux calibré. Là aussi, on peut le désactiver, et il revient, tel un fantôme dans la machine, dès qu’on éteint la moto en tournant la clé et qu’on la rallume en faisant le mouvement inverse.

Rien de tel sur Miss Kawa, qui n’a aucune autre assistance au pilotage qu’un ABS. Et qui n’en a franchement pas vraiment besoin, tellement son moteur est facile à maîtriser et prévisible.

Kawasaki Ninja 500 moteur
Le moteur Kawasaki est plein à tous les régimes et il pousse bien pour la cylindrée relativement modeste.

Les trois petites sportives distillent des vibrations à relativement hautes fréquences (moins qu’un gros 4-cylindres), que l’on finit par remarquer à un régime moteur ou un autre dans les repose-pieds, dans la selle et dans les poignées des guidons. Rien de bien gênant, car ce n’est pas un phénomène continu, et ça reste dans des proportions très acceptables. Et puis il n’est pas vraiment prévu de faire le tour de l’Europe en deux jours en chevauchant ces petites routières sportives.

Au chapitre du confort, on ajoute que le pare-brise de la CBR 500 R, qui est celui qui protège le mieux, combiné au carénage avant, est ici issu du catalogue des accessoires. Il s’agit de la bulle haute fumée. La bulle d’origine monte moins haut, mais l’avant de la Honda est malgré tout le plus protecteur au niveau aérodynamique, et il ne crée aucune turbulence. Le capot de selle passager de notre modèle de test est aussi un accessoire.

CFMOTO 450 SR comparo
De série, la CFMOTO 450 SR S est équipée de « patins » de protection en cas de chute.

Les mini-patins de protection latéraux en cas de chute de la CFMOTO sont eux un équipement de série. Ils sortent très peu du carénage mais devraient se révéler fort utile pour éviter des dommages au moteur.

Cette 450 SR S se laisse diriger au doigt et à l’oeil, elle est vive sans être instable. Sauf peut-être en ligne droite. Du fait du positionnement de ses guidons assez près du centre de l’axe de direction, et plus généralement de l’ergonomie assez ramassée, on a vite tendance à dévier là où se porte le regard, même sans le faire exprès. Il n’est pas question de s’assoupir aux commandes de cette petite sportive chinoise!

CFMOTO 450 SR frein
Un seul disque de frein sur la CFMOTO à l’avant, avec un étrier radial à 4 pistons signé Brembo. La fourche plonge un peu au freinage, quand celui-ci est appuyé.

On constate encore qu’au freinage, sa fourche plonge un peu plus que celles des deux concurrentes. On peut régler l’amortissement (chose qu’0n ne peut pas faire pour la Ninja, ni pour la CBR), mais nous n’avons pas eu le temps de vraiment ajuster cela.

Le freinage de la Honda nous semble le plus harmonieux. On peut le doser avec finesse, surtout à l’avant. Il ne vous surprendra pas par son mordant, mais il peut se faire très efficace au besoin. L’ABS, bien que simple, intervient de manière fine lui aussi. On arrive facilement à utiliser le frein arrière pour coucher la moto en virage, ce qui est un autre bon point.

Honda CBR 500 comparo
La Honda est la seule à être équipée de deux disques à l’avant. Au freinage, elle est neutre et efficace.

Bien qu’elle n’ait qu’un seul disque et un seul étrier de frein (radial) à l’avant (contre deux fois deux pour la Honda), la CFMOTO offre un freinage tout aussi puissant et facile à doser à l’avant, comme à l’arrière. Il y a peut-être quelques mouvements parasites de la fourche quand on freine fort, et une très, très légère tendance au redressement de la roue avant quand elle est inclinée. Mais absolument rien de gênant ou de dangereux.

La Ninja 500, qui a une fourche standard, pas inversée comme ses deux concurrentes du jour, et un seul disque mordu par un étrier à fixation axiale, est un peu moins stable, avec un peu plus de mouvement au freinage ou quand on passe à bonne vitesse sur des bouts de bitume avec des trous ou des bosses.

Kawasaki Ninja 500 comparo
Une fourche conventionnelle sur la Kawasaki, avec un seul disque de frein, et un étrier axial à deux pistons. Mais on prend quand même son pied et on fait avec quelques petits mouvements des suspensions au freinage.

Là non plus, ce n’est pas vraiment gênant. Ca l’est en tout cas  beaucoup moins que sur la naked Z 500, que l’auteur de ces lignes a pu tester durant une journée avec des confrères suisses-allemand, et qui est un peu moins stable que sa soeur sportive.

Le jour des photos, nous nous sommes donnés rendez-vous au pied du col du Marchairuz, côté Bière. C’était un dimanche matin, et il n’y avait heureusement pas trop de cyclistes ni d’ailleurs d’autres usagers de la route. C’est là que Quynh, qui avait déjà pu essayer brièvement la Kawasaki Ninja 500 les jours d’avant, nous a rejoints et qu’elle a pris ma place pour donner ses impressions aussi sur la Honda et la CFMOTO.

CFMOTO comparo Honda Kawasaki
De gauche à droite, Miguel (sur la Honda), Didier (sur la Kawasaki) et Quynh (sur la CFMOTO).

Les deux motards (Didier et Quynh) sont d’accord pour décrire la CBR500R comme la plus confortable, donnant « l’impression d’avoir une moto plus grosse que les autres. » Et aussi pour ajouter que « tout est doux et facile à bord. » Ils identifient comme points forts son électronique aboutie qui ne gêne pas le pilotage, sa position plus typée longue virée que grosse attaque, un châssis qui « inspire confiance » et « un freinage bien dosable ».

Le moteur leur semble par contre un peu « trop lisse », ne procurant pas beaucoup de « sensations ». Et ils ont ressenti, en comparaison avec les deux autres machines, une certaine « lourdeur générale ».

La 450 SRS offre selon eux une « position plus sportive, avec un châssis bien rigide, des suspensions plus fermes, sans que ça devienne désagréable. Tout est cohérent côté partie-cycle. » Le bicylindre chinois « a besoin d’être cravaché et aime les hauts régimes, ce qui incite à un pilotage plus engagé. »

CFMOTO 450 SR comparo

L’ABS est « un peu intrusif », mais aussi « très sécurisant ». Le contrôle de traction ne convient pas du tout à Didier, qui lui reproche « des coupures de gaz très intrusives » et qui s’est empressé de le désactiver. La manoeuvre s’est révélée « facile » et Didier a alors pu apprécier « les vraies qualités de cette moto amusante et vive. »

Et voici l’avis de Didier, partagé par Quynh, sur la Kawasaki: « pas d’électronique (j’adore ça), une moto simple au possible. La petite Kawa est l’outil parfait pour apprendre a rouler et même plus. Le moteur est volontaire avec un couple généreux et des belles montées en régime. Les freins sont suffisants et font le job. Le châssis est fait pour vous mettre à l’aise; très neutre, elle se place avec le regard, tout ça dans un bon confort. Ce qui m’a dérangé c’est d’avoir le pied droit gêné par l’échappement et son look un peut chargé sur l’avant. »

L’avis de Miguel

« Parmi les trois modèles, la Honda CBR est pour moi celle qui coche toutes les cases de la moto mauvaise nulle part. Son esthétique est soignée et reste dans la lignée des autres sœurs de la gamme CBR. Malgré son rôle de routière sportive de petite cylindrée, elle reste visuellement fidèle à nos attentes. Elle arbore même un aérodynamisme plutôt racé avec ses «ailerons» dessinés dans le carénage, ce qui n’est pas désagréable à regarder. »

« Au niveau du châssis, elle est très stable, et j’ai le sentiment qu’elle possède le squelette le plus rigide des trois motos. Avec ses deux disques de frein à l’avant, elle offre une puissance de freinage presque trop conséquente par rapport à sa fiche technique. Elle est équipée d’un train de pneus que l’on connaît bien et qui a fait ses preuves. »

Honda CBR 500 comparo

« Le poste de pilotage, c’est le pied. Elle est curieusement (pour le type de moto et non par rapport à la marque) très confortable. La plus confortable des trois, avec une position plus droite, un guidon bien ajusté et une selle relativement molle. Les pieds ne sont ni trop hauts, ni trop reculés. L’écran TFT est simple et efficace, toutes les informations sont clairement lisibles. Les rétroviseurs offrent une bonne visibilité et les commandes sur les commodos (pas trop fournis) sont intuitives. »

Il fait par contre le même constat que nos autres essayeurs sur le bicylindre Honda: « Le point faible de cette moto est son moteur, qui manque de pep et de reprise. Lorsque l’on enchaîne les courbes, il faut s’assurer de ne pas perdre d’énergie au risque de perdre rapidement de la vitesse. Il est nécessaire de comprendre le bon régime et de le conserver si l’on souhaite pouvoir rester sportif. Oublions l’idée de repartir comme une flèche après une trajectoire mal calculée. »

Il continue, sur la Kawasaki: « La Ninja 500 est ce qui se fait de plus simple. Le châssis est bon, le confort n’est pas si mal et les instruments des infos en quantité suffisante. Esthétiquement, elle me fait moins vibrer, mais je pense que cela rejoint déjà mon idée du visuel des dernières sportives de la firme. Elle n’était pas équipée d’un écran TFT, mais ce n’est qu’un détail. La connectivité Bluetooth est tout de même là!

Kawasaki Ninja 500 comparo

« Son châssis est bon et sa capacité de freinage est très correcte. Elle est la seule des trois équipée d’une fourche traditionnelle, qui fonctionne plutôt bien, rien à redire sur la tenue de route. Ce que je remarque, c’est que la position est plus recroquevillée vers l’intérieur de la moto, on est plus proche des commandes. On est même, à mon goût, trop collé à la moto. C’est celle avec laquelle j’ai eu le plus de difficulté à être mobile lors du pilotage. Ses repose-pieds sont aussi trop petits pour moi, mais leur grip est en revanche très bon. »

« Son moteur est sa pièce maîtresse. Il est vif, il répond bien et il est très permissif. Il reste très fun à utiliser et on oublie rapidement que nous sommes assis sur une 35 kW. »

Enfin, son avis sur la CFMOTO: « Là, on est sur l’OVNI. La moto gadget. Certes, elle est jolie. Un gros effort a été fourni sur cette moto. Déjà, un monobras! De belles jantes rouges au look pas si éloigné de ce que fait par exemple Yamaha. Des airs de grosses sportives avec ses ailerons protubérants qui accentuent le côté racing. Beaucoup de plastique, cependant. Même peut-être trop. Mais le look est soigné, les carénages à l’aspect de carbone et les stickers bien répartis. Plus les optiques avant dont les LED défilent à l’allumage. Il est clair que l’objectif visuel est atteint. Et sonore! Car le bruit de son moteur est le plus expressif des trois. »

CFMOTO comparo Honda Kawasaki

« Le poste de pilotage est ce qui se rapproche le plus de la sportive. On est assis plus en arrière, le haut du corps penché vers l’avant et en appui sur les longs bracelets. Elle impressionne cela dit favorablement par son angle de braquage court (pour une sportive). L’écran TFT est plutôt grand pour ce type de moto. Il est coloré et affiche plein de jauges et de chiffres épars. Pour accentuer le côté gadget, la moto est équipée d’une connectivité Bluetooth et liée à une appli smartphone qui permet de connaître en temps réel la position de la moto sur une carte et le niveau de la jauge à essence. »

« Pour la conduite, elle est la plus agile de toutes. Elle ne demande aucun effort pour l’emmener dans une courbe. Je trouve cependant que la fourche a tendance à plonger plus facilement, surtout lors de freinages appuyés. Les pneus sont encore trop peu connus pour moi, je ne savais pas vraiment comment les aborder. Le moteur est entre deux. Il souffre moins d’asthme que celui de la Honda mais est tout de même moins éveillé que celui de la Kawa. »

« Je trouve dommage d’intégrer un TC à une moto qui n’en a vraisemblablement pas besoin. Surtout quand il est imprécis et s’enclenche sans raison apparente en courbe. Ce qui a tendance à provoquer de légers à-coups perceptibles qui viennent faire chuter et bloquer le régime moteur de manière sporadique. »

On conclura en confirmant que la petite CFMOTO a tout pour rebattre les cartes de ce segment intéressant et en plein développement. Cerise sur le gâteau, la marque chinoise offre en Suisse une garantie de 4 ans (3 pour Kawasaki, 4 pour Honda).

Pour ce qui est de la qualité de fabrication et des finitions, ces trois motos sont bien faites. La Honda semble peut-être un peu plus premium dans ce domaine, au niveau des pièces en plastique et des assemblages. Mais peut-être sommes-nous juste influencéss par la réputation de la marque.

CFMOTO Honda Kawasaki comparo

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les sites suisses de CFMOTO, de Honda et de Kawasaki, ou vous adresser à nos partenaires de notre Annuaire ActuMoto des pros de la moto: Ride-me.ch à Crissier (VD) pour la marque chinoise, Moto Rush, à Genève, et Motosport Genève, Michel Moto et Moto Loisirs à Lausanne, le Garage Moderne Motocycles à Bulle (FR) et le garage Zufferey Motos à Martigny pour Honda, 100% 2-Roues à Genève, K-Motos à Carouge (GE), Compétition Park à Neuchâtel, et Tricana Motorcycles à Corseaux-sur-Vevey (VD) pour Kawasaki.

 

Fiches techniques (Comparatif)

Marque CFMOTO Honda Kawasaki
Modèle 450 SRS CBR 500 R Ninja 500 (et Ninja 500 SE)
Année 2024- 2024- 2024-
Catégorie Routière sportive A2 Routière sportive A2 Routière sportive
35kw Oui (sans bridage) Oui (sans bridage) Oui (sans bridage)

Moteur

Type Bicylindre en ligne, 4-temps, DACT, quadrisoupape Bicylindre en ligne, 4-temps, DACT, quadrisoupape Bicylindre en ligne, 4-temps, DACT, quadrisoupape
Cylindrée 449,5 cm3 471 cm3 451 cm3
Refroidissement Liquide Liquide Liquide
Alimentation Injection électronique Injection électronique Injection électronique
Alésage x course 72 mm x 55,2 mm 67 mm x 66,8 mm 70 mm x 58,6 mm
Taux de compression NC 10,7 : 1 13,3 : 1
Echappement 4 en 1 court sur le côté droite en position basse 2 en 1 sur le côté droite 2 en 1 sur le côté droite

Transmission

Finale Par chaîne Par chaîne Par chaîne
Boîte Six vitesses Six vitesses Six vitesses
Embrayage Multidisque en bain d'huile assisté et anti-dribble, commande par câble Multidisque en bain d'huile assisté et anti-dribble, commande par câble Multidisque en bain d'huile assisté et anti-dribble

Performance

Puissance max. 46,9 ch (34,5 kW) à 9250 tr/min 47 ch (35 kW) à 8600 tr/min 45,4 ch (33,4 kW) à 9000 tr/min
Couple max. 39,3 Nm à 7750 tr/min 43 Nm à 6500 tr/min 42,6 Nm à 6000 tr/min
Contrôle de traction Oui, désactivable Oui, désactivable Non
Vitesse de pointe Environ 190 km/h (selon constructeur) Environ 170 km/h (selon constructeur) Près de 180 km/h (selon constructeur)

Dimensions et poids

Empattement 1370 mm 1410 mm 1375 mm
Poids 179 kg avec pleins 191 kg avec pleins 171 kg en ordre de marche (SE: 172 kg)
Longueur 1995 mm 2080 mm 1995 mm
Largeur 715 mm 760 mm 730 mm (indicateurs avant intégrés au carénage)
Hauteur 1140 mm 1145 mm 1120 mm
Hauteur de selle 795 mm 785 mm 785 mm
Angle de chasse NC 25,5 degrés 24,3 degrés
Chasse NC 102 mm 92 mm
Angle de braquage NC NC 35 degrés des deux côtés
Angle d'inclinaison NC NC NC
Garde au sol 140 mm 130 mm 145 mm

Partie-cycle

Chassis Cadre tubulaire en acier au ChroMoly Cadre de type diamant en acier Cadre en treillis de tubes d'acier
Suspension Av Fourche inversée 37 mm, réglable en compression et détente Fourche inversée Showa SFF-BP 41 mm, non réglable Fourche télescopique 41 mm, non réglable
Course AV 120 mm NC 120 mm
Suspension AR Monobras oscillant et amortisseur réglable en précharge Bras bilatéral en acier et amortisseur Pro-Link sur biellette, réglable en précharge Bras oscillant bilatéral en acier et amortisseur central réglable en précharge
Débattement AR 130 mm NC 130 mm
Freinage Av Disque de frein 320 mm, étrier Brembo M40 radial à 4 pistons, ABS Deux disques 296 mm, étriers radiaux à 4 pistons, ABS Disque de frein 310 mm, étrier axial à 2 pistons, ABS
Freinage Ar Disque 240 mm, étrier à 2 pistons, ABS Disque 240 mm, étrier monopiston, ABS Disque 220 mm, étrier à 2 pistons, ABS
Roue Av Jante à bâtons, 17 pouces Jante à bâtons, 3,5 x 17 pouces Jante à bâtons, 17 pouces
Roue Ar Jante à bâtons, 17 pouces Jante à bâtons, 4,5 x 17 pouces Jante à bâtons, 17 pouces
Pneu Av CST Adreno HS AS5 110/70-R17 Michelin Pilot Road 6, 120/70-17 Dunlop GPR 300, 120/70 ZR17
Pneu Ar CST Adreno HS AS5 150/60-R17 Michelin Pilot Road 6, 160/60-17 Dunlop GPR 300, 150/60 ZR17

Consommation

Annoncée 4,5 l/100 km 3,5 l/100 km 4,3 l/100 km
Réservoir 14 l 17,1 l 14 l
Vérifiée NC 3,5 l/100 km! 4,1 l/100 km

Autonomie

Annoncée 311 km 488 km 325 km
Vérifiée NC Environ 470 km 340 km

Catalogue

Coloris Zircon Black (noir avec des accents rouges et des jantes orange)
Tundra Grey (gris avec des accents bleus et des jantes noires avec des lisérés bleus)
Grand Prix Red (rouge) ou Matte Gunpowder Black Metallic (noir) Metallic Spark Black et Metallic Flat Raw Graystone (noir et gris)
SE: Lime Green et Ebony (vert et noir) ou Metallic Matte Dark Gray, Metallic Flat Spark Black et Metallic Moondust Gray (gris et noir, avec des accents verts)
Disponibilité De suite (mais en nombre d'exemplaires encore limité pour la Suisse) De suite De suite
Prix Dès 6690 francs (inclus TVA, non inclus frais annexes) Dès 8550 francs Dès 7140 francs (SE: dès 7790 francs)
Options/Accessoires De série: écran TFT en couleurs de 5 pouces de diagonale indiquant la vitesse, le régime moteur, le rapport de vitesses engagé, l'heure, l'état de la jauge d'essence, le kilométrage total ou partiel (2 trips), la consommation d'essence moyenne ou instantanée .. module de connectivité avec les smartphones permettant de voir les notifications de messages ou d'appel, et de suivre une navigation GPS point par point. Avertisseur de freinage d'urgence. Contrôle de traction désactivable. Béquille latérale.

Options/accessoires: prise de recharge USB, protection de réservoir (sticker) ...
De série: écran TFT en couleurs de 5 pouces de diagonale indiquant la vitesse, le régime moteur, l'état de la jauge d'essence, le rapport de vitesses engagé, l'heure, et au choix le kilométrage total, partiel (2 trips), la consommation instantanée ou moyenne ... Commandes au guidon rétro-éclairées. Béquille latérale. Eclairage entièrement à LED. Module de connectivité avec smartphones donnant accès aux notifications d'appels, de messages, aux playlists (si lien établi avec intercom) et à une navigation GPS point par point. Contrôle de traction désactivable. Avertisseur de freinage d'urgence.

Options/accessoires: capot de selle passager, liserés de roues, poignées chauffantes, protection de réservoir, sacoche de réservoir, bulle haute fumée, sacoche de selle, prise 12V, top-case ...
De série: afficheur LCD indiquant la vitesse, le régime moteur, le rapport de vitesses engagé, l'état de la jauge d'essence, l'heure, le kilométrage total ou partiel. Indicateur de conduite Eco. Connectivité de base avec les smartphones (messages, appels, indicateurs de service). SE: afficheur TFT en couleurs indiquant en plus la vitesse moyenne et le temps de roulage, avec une shifltlight, plus un sabot moteur, une prise USB-C et une clé sans contact.

Options/accessoires: prise USB, selle haute, sabot moteur, pare-brise haut, couvre-selle passager, protection d'écran, crochet pour casque (clé unique), patins de protection latérale, protection de réservoir, sacoche de réservoir ...

Intervalles de service Garantie suisse de 4 ans Garantie suisse de 4 ans, premier service après 1000 km, puis tous les 12000 km, et tous les 24000 km pour les grands services (soupapes) Garantie suisse de 3 ans

Commentaires3 commentaires

3 commentaires

  • Christophe

    Très bon article ! Les jeunes permis pourront s’en inspirer pour faire leur choix.
    En plus niveau budget c’est top !!

    • Jérôme Ducret

      Merci pour ce commentaire constructif!

      Et bonne route

      Jérôme Ducret, rédacteur responsable

  • Overney Robert

    Bonjour, merci pour votre travail et vos articles. Celui-ci m’intéressait vraiment car il parle d’un segment en pleine expansion actuellement et qui plus est avec cette fameuse marque chinoise (qui soit dit en passant oeuvre dans l’univers moto depuis fort longtemps et avec pleins de succès). Je tiens cependant à faire remarquer quelques erreurs, en exemple, comparer des bicylindres en termes de vibrations à des quatre-cylindres qui est la motorisation la moins vibrante est un peu erroné. Bref, pour le reste, je comprends effectivement que ce n’est pas votre métier premier. En tout cas merci encore.

    Meilleures salutations.

    Robert

    Ps. Si vous avez besoin d’un coup de main, n’hésitez pas, depuis plus de trente ans dans le secteur, j’ai un assez bon réseau.

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