Permis A2

Les motos que l’on peut brider à 35 kW pour le permis A limité

Quelles sont les motos bridables à 35 kW en Suisse? Et pendant qu’on y est, pourquoi se pose-t-on cette question? On sait que, depuis le premier janvier 2021, tout nouveau conducteur ayant au moins 18 ans doit, avant d’accéder au permis dit de gros cube (puissance illimitée), passer d’abord par au moins deux années de permis « A limité » (lire notre article sur les règles en question). Comprenez: sur une machine dont la puissance ne dépasse pas 35 kW – soit 47,5 chevaux.

L’appellation « A limité » est propre à la Suisse. Mais c’est strictement équivalent au permis A2 européen. Pour en savoir plus sur les permis moto, vous pouvez vous adresser à une moto-école, comme par exemple l’école de conduite fribourgeoise Haenggeli, notre partenaire dans notre Annuaire suisse des professionnels de la moto. Ou aussi au service des véhicules de votre canton.

On trouve un certain nombre de motos – et de scooters – de plus de 125 centimètres cubes (et donc de plus de 15 chevaux de puissance) qui sont naturellement dans cette catégorie. C’est le cas par exemple de la famille des Honda 500 (F, Hornet, X, NX et CBR, ainsi que le petit custom CMX 500 et le nouveau scrambler CL 500).

C’est aussi le cas des « petites » KTM, Yamaha, Kawasaki, BMW: 390 Duke (ou RC 390), MT-03 ou R3, Z 500 ou 400 ou 300  ou Ninja 500 ou 400 ou 300, G 310 R et G 310 GS. N’oublions pas non plus toute la famille des 450 chez CFMOTO, les Mash Four Hundred ou 650, Brixton Crossfire 500, Benelli Leoncino 500, Blueroc (anciennement Bullit) 250, Zontes 310…

Côté scooters, on peut citer le Yamaha XMAX 300, le TMAX, le Honda SH 300, la Vespa GTS 300, entre autres modèles. La liste est en fait assez longue.

On ajoute qu’il n’est pas (plus) possible de passer son permis A limité avec une 125 …

Mais il y a aussi un autre genre de moto. Celles dont la puissance naturelle dépasse les 35 kW, mais que l’on peut « brider », comme par exemple la Yamaha XSR900 (dès 2022), en photo en tête de cet article. Ce qui signifie restreindre de manière temporaire la puissance. Pour éventuellement la remettre à son niveau de départ dès que l’on a fait ses armes en permis A limité et que l’on décroche le bleu dit « A illimité ».

Cela arrive après deux ans, donc, en règle générale, un examen pratique réussi et aucune faute grave durant les deux années de permis A limité.

Dans ce cas, nul besoin de vendre sa moto « A limitée » pour acquérir un vrai gros cube, on l’a déjà et il suffit de le faire passer chez un concessionnaire – en devant la plupart du temps payer une petite somme, bien sûr, pour le travail d’atelier et de bureau – pour retrouver la puissance disparue.

Voici la liste établie auprès des principaux importateurs présents en Suisse.

Les Yamaha

Chez Yamaha, la liste est la suivante: on a la MT-09 (sauf entre 2018 et 2021). Dans les Sport Touring, les Tracer 900 sont éligibles seulement jusqu’en 2017, plus à partir de 2018. Et les néo-rétro XSR 900 le sont également (même remarque que pour les MT-09), ces modèles partageant les mêmes plate-formes techniques.

Les toutes dernières versions des MT-09 et MT-09 SP (dès 2022, lire notre essai de la MT-09 2024), et les dernières XSR 900 (lire notre essai) et XSR 900 GP, conformes à la norme Euro 5 et Euro 5+, sont disponibles dans des versions bridables à 35 kW.

La très populaire MT-07 est bien sûr elle aussi bridable, tout comme les XSR 700, les Tracer 700 et Tracer 7. Sans oublier la Ténéré 700, dont le moteur est très en gros celui de la MT-07, dans toutes ses variantes. On peut encore rajouter la sportive YZF-R7 (lire notre test).

Sinon la MT-03 et l’YZF-R3 sont d’origine à moins de 35 kW.

Dans les anciens modèles, on a aussi le cruiser XV 950, plus la version scrambler SCR 950, et la Fazer 8, qui est Euro 3. Il y a même la SuperSport R6 (jusqu’en 2017). C’est celle dont le bridage coûte le plus cher (578 francs).

Chez Yamaha, l’opération de bridage coûte une somme qui oscille entre 259, et, pour la R6, jusqu’à 474 francs. Cela dépend du modèle, du temps de travail du concessionnaire, et le bridage coûte dans certains cas un peu plus cher que le débridage.

Les Kawasaki

Chez Kawasaki, le tableau est aussi très clair. On y trouve: parmi les Naked, la Z 900 (en version 70 kW,  moins puissante que la Z900 de base), la Z 800e, et la Z 650. Cela vaut aussi pour la plus récente néo-rétro Z650 RS (lire notre essai), mais pas pour sa grande soeur Z 900 RS, ni d’ailleurs pour la Z 900 SE.

Il y a aussi les modèles 650 d’avant 2017, soit l’Er-6n.

Chez les trails routiers, on a la Versys 650. Chez les Cruisers, l’équivalent, soit le Vulcan S. Et côté routières, bien sûr, la Ninja 650 ou, en occasion, l’Er-6f. Sans oublier les néo-rétro W800. Il y a même la très sportive ZX-6R 636 (version avant 2020). Les motos neuves sont bridables contre paiement d’un supplément de 150 francs.

Et comme on l’a dit plus haut les Z500 (ou 400) et Ninja 500 (ou 400) n’ont pas besoin de bridage, tout l’Eliminator 500, le petit cruiser. Enfin la Ninja ZX-4 RR 4-cylindres (lire notre essai sur circuit) est depuis peu disponible en variante A2, grâce à un kit de restriction.

Honda

On continue au Pays du Soleil levant, avec Honda. On a à disposition: l’X-ADV, hybride moto-scooter, et le maxi-trail routier NC 750 X, qui ont tous deux (toutes deux?) la même base moteur et transmission. Plus les anciennes versions des NC (NC 750 X, NC 750 S).

Plus encore, dans la liste des bridables: les deux 650, la CB 650 F et la CBR 650 F. Et leurs dernières versions CB 650 R et CBR 650 R, y compris avec l’option E-Clutch (embrayage semi-automatisé, lire notre test des modèles 2024).

Si on descend encore en cylindrée, les CB 500 F, la sportive CBR 500 R et le trail CB 500 X, on l’a dit, sont conformes au permis A limité sans modification. Et c’est bien sûr valable aussi pour les dernières versions qui ont changé de nom, soit la CB500 Hornet et le trail NX 500.

Chez les Customs, c’est la CMX 500 Rebel qui est disponible d’origine en A2, et le Scrambler CL 500.

Honda nous régale également avec son maxi-scooter Forza 750 disponible en version A2. C’est aussi valable pour son ancêtre, l’Integra 750 (plus disponible neuf).

La toute nouvelle Hornet 750 (dont vous pouvez lire ici le test) vient rejoindre le gang des bridables. Elle est naturellement accompagnée par son pendant trail, la nouvelle Transalp 750.

Suzuki

Le dernier manufacturier nippon propose quatre modèles pour l’opération de bridage à 35 kW. Il y a bien sûr la SV 650 et son équivalent trail, la V-Strom 650.

Les exemplaires de la V-Strom 1050 sont disponible en A2, mais plus à partir de l’année 2023.

Il y a par contre la toute nouvelle V-Strom 800 DE et sa variante V-Strom 800 (lire notre essai), ainsi que la naked bicylindre GSX-8S et sa soeur sportive GSX-8R.

La GSX-S 750, elle, bridable à 35 kW, n’est plus disponible depuis le passage aux normes Euro 5. Elle est en quelque sorte remplacée dans la gamme par d’un côté la GSX-S 950, qui est en fait pour résumer une GSX-S 1000 avec un moteur moins puissant, et de l’autre la nouvelle GSX-8S. Et enfin on a le maxi-scooter Burgman 650.

Ducati

Chez Ducati, les motos éligibles et dont on peut restreindre la puissance sont le Monster 797, le Monster 821, le nouveau Monster tout court (y compris en version SP), les Hypermotard 950, les Supersport 950, la récente Multistrada V2 et sa cousine la DesertX, plus toute la famille des Scrambler: Icon, Classic, Full Throttle, Desert Sled, Café Racer… y compris les Scrambler 1100.

Le tout nouvel Hypermotard 698 Mono (et sa variante RVE), qui délivre 77,5 chevaux, est aussi bridable à 35 kW, sans qu’il soit besoin d’avoir une version spécifique. Lire à ce propos notre essai sur circuit.

Le Scrambler Sixty2, qui n’est plus dans la gamme 2023 des motos neuves, est naturellement juste en-dessous de la limite des 35 kW.

Ducati Suisse propose les motos bridables à 1000 francs de moins que leur équivalent non bridable. Et cela même si la puissance en fulle est inférieure à 95 chevaux.

Cela concerne le nouveau Monster (lire notre test), les Hypermotard (standard, RVE et SP), les SuperSport (950 et 950 S), les Multistrada 950 (standard, S, et V2) et la DesertX.

Ce rabais A2 s’applique aussi aux Scrambler 1100. Pour les 800, le prix des modèles A limité est juste baissé de 500 francs.

BMW

Parmi les BMW, les motos concernées appartiennent notamment à la série F. Il s’agit de bicylindres parallèles, pour les moteurs, déclinés en des modèles trails  – F 800 GS, F 900 GS et F 900 GS Adventure –, roadsters – F 900 R – et sport touring F 900 XR.

Attention: les modèles de cette famille avec le chiffre 900 sont plus puissants en Full que les 95 chevaux permis pour le permis A limité. BMW propose donc une version spécifique pour le bridage, et si on veut la débrider après les deux ans du permis A limité, on aura moins de puissance que le modèle Full.

Les anciens modèles de la famille F, à savoir les F 800 GS et F 850 GS, les F 700 GS et F 750 GS, ainsi que la F 800 R et la F 800 GT, sont eux aussi bridables à 35 kW.

Toutes la famille des néo-classiques (Heritage) 2024 peut être bridée à 35 kW. Cela concerne bien sûr la R12 NineT, mais aussi la R12 tout court, et même les imposantes R18 (lire notre essai de la R18 B), y compris la monumentale R18 Transcontinental!.

En remontant dans le temps, la R NineT Pure, qui n’existe plus dans la gamme actuelle, est bridable à 35 kW, dans une version à la puissance maximale plus basse de 10 kiloWatt.

Il y a aussi le maxi-scooter électrique CE 04 et les deux scooter midsize C 400 GT et C 400 X, qui sont d’origine en dessous de la limite des 35 kW. En occasion, on trouve aussi les plus puissants C650 Sport et C 650 GT, et le C Evolution électrique.

L’opération est dans tous les cas gratuites si la machine est commandée dès le départ en version bridée. Sinon, bien sûr, il y a les petites G 310 R et G 310 GS, qui n’ont pas besoin d’être limitées pour correspondre aux 35 kW.

Triumph

Chez les Anglais, Triumph propose plusieurs de ses modèles dit « Classic » en version bridée à 35 kW: la Speed Twin 900 (anciennement la Street Twin), et la Scrambler 900 (anciennement Street Scrambler). plus la Bonneville T 100. Et anciennement aussi la Street Cup (plus dans la gamme). Sur les modèles à partir de 2018! Pour 2016 et 2017, seule la Street Scrambler l’est.

On trouve aussi les anciennes Classic de 865 cm3 à moteur refroidi par air, comme la Bonneville, la Thruxton, la Scrambler… et la majorité des Speedmaster de la même époque. Il y a encore la version spéciale de la Street Triple, la 660 S (puissance maximale 70 kW), qui n’est plus disponible neuve.

Aujourd’hui, la marque anglaise vient de réintroduire une version A limité de son roadster sportif Street Triple 765. Sur la version R, qui est donc limitée à 95 chevaux en full, pour être bridable, contre les 120 chevaux de la Street Triple 765 R d’origine.

Les anciennes Tiger 800 (modèles Euro 3) sont aussi transformables dans ce sens, mais il en reste très, très peu dans le réseau des concessionnaires. La Tiger 850 Sport (lire notre présentation), dont la puissance maximale ne dépasse pas les 85 chevaux, est elle aussi disponible pour le bridage. Tout comme la Tiger 900 GT (jusqu’à l’année 202o comprise, plus après).

Enfin les motos conçues par excellence pour être bridée à 35 kW sont la Trident 660, et ses soeurs trail et sportive Tiger Sport 660 et Daytona 660.

Ces modèles 660 souffrent peu du bridage en termes d’agrément de conduite, même sportive. Nous l’avons constaté au guidon d’une Trident 660 35 kW durant trois jours dans l’est de la Suisse (lire notre test)!

Harley-Davidson

Côté américain, on a dans la gamme 2023 et 2024 uniquement les Softail Sport Glide (lire notre essai) et Softail Standard qui sont bridables à 35 kW, les deux derniers modèles à V2 refroidi par liquide qui ont le moteur 117. Il y a aussi les deux Nightster 975 (lire notre test) et Nightster 975 Special, à V2 refroidi par liquide.

Mais il y a un choix beaucoup plus vaste dans les gammes des années précédentes, avec les Sportsters (883 Iron, LowRider, Forty-Eight, Sportster 1200 Custom, SuperLow 1200 LT et Roadster) et les membres de la famille Street (comme la Street Rod) dont on peut limiter de manière provisoire la puissance à 35 kW. Et presque toutes les Softail (gamme à partir de 2018, mais avant 2021): la Standard, la Street Bob, la Fat Bob, la Low Rider, la Deluxe, la Softail Slim, la Breakout (toutes avant 2020, en version 107), la Fat Boy, la Sport Glide et l’Heritage Classic (en version 107, avant 2020). Mais pas la FXDR 114, ni la Breakout 2020-2023.

Cela ne concerne plus les Dyna, puisque cette famille n’existe plus dans la gamme 2018. En cherchant une moto d’occasion, le choix s’ouvre à nouveau.

Aucun membre de la famille Touring ou des nouveaux Sportster 1250 ou des Pan America 1250 n’est par contre bridable à 35 kW. Ni d’ailleurs les LiveWire électriques (qui ne sont plus à proprement parler des Harley-Davidson).

KTM et Husqvarna

Côté autrichien (KTM), la moto correspondant à la description, que l’on peut brider dans une version spéciale n’yant pas plus de 95 chevaux est la 790 Duke, modèle 2023-2024, ou la même moto dans un modèle ancien, dans la version L. Du côté des supermotos, la 690 SMC R monocylindre se prête au jeu de la bride.

Le maxi-trail de voyage 790 Adventure (et Adventure R) est lui aussi bridable à 35 kW, dans sa version de base, puisqu’il ne dépasse pas les 95 chevaux.

Pour ce qui est des plus récentes 890 Adventure, plus puissantes, il a existé une version L durant quelques années, comme pour la Duke. Mais rien pour la toute récente 990 Duke.

Et l’on a de plus la 390 Duke, la 390 Adventure et la RC 390… qui, on l’a dit plus haut, sont déjà conformes aux exigences du permis A limité, comme les petites BMW. Et comme il s’agit à la base du même moteur, on peut aussi brider les Husqvarna 701(Supermoto ou Enduro), les Svartpilen 701 et Vitpilen 701, ainsi que la toute récente Svartpilen 801 bicylindre, ou utiliser les Vitpilen et Svartpilen 401 (lire notre essai).

Aprilia et Moto Guzzi

Pour le groupe Piaggio, on a chez Aprilia les Shiver et Dorsoduro (750 et 900, pas la Dorsoduro 1200), qui ne sont plus disponibles neuves. La nouvelle famille des 660, avec la RS 660 déjà disponible, est conçue pour être facilement bridable en une version A limité.

C’est aussi le cas pour la naked Tuono 660 dans ses différentes déclinaisons, et pour le trail Tuareg 660 (lire notre essai au Hard Alpi Tour 2022). La nouvelle petite sportive RS 457 est déjà compatible avec la catégorie A limité, sans bridage.

Quant à Moto Guzzi, les V7 II sont naturellement à la limite des 35 kW, contrairement aux V7 III (2017). Mais ces dernières sont cependant bridables pour le permis A limité, tout comme la nouvelle (2021) V7. Les V9 et la V85 TT sont également éligibles, mais pas les nouvelles V100, ni la nouvelle Stelvio.

Indian

Chez la marque américaine, la FTR 1200 est disponible en version bridable à 35 kW. Est seul concerné le modèle standard, pas la S, ni la Rally, ni la Carbon.

Et c’est aussi le cas pour toutes les Scout (y compris Bobber et Sixty2), ce qui inclut bien sûr les tout derniers modèles, mais il y a une exception: la Scout 101, la plus sportive de toute la nouvelle famille, ne peut pas être bridée!

MV Agusta

Dès 2019, on a les MV Agusta Brutale 800 et F3 675 qui sont bridables à 35 kW, mais qui ne figurent plus au catalogue.

Benelli

Un autre constructeur italien, moins premium mais bien plus abordable, propose également une gamme de motos bridables. Chez Benelli, on retrouve notamment les maxi-trails TRK 502, les Leoncino 500, les Imperiale 400 et les 752S. Toutes éligibles au permis A2!

Et c’est aussi le cas des nouvelles TRK 702 et des Leoncino 800.

Brixton

Contrairement a ce que pourrait laisser croire son nom, cette marque peu connue n’est pas d’origine Britannique mais bien Autrichienne. Au design particulier, elle se veut vintage. Dans sa gamme, nous trouverons les Cromwell et Felsberg 250, conçues avec une puissance déjà éligible au permis A2 ainsi que la famille des Crossfire 500 (lire notre essai), dont la puissance est bridable.

CFMOTO

CFMOTO est un fabriquant Chinois qui propose plusieurs gamme de véhicules sportifs tout-terrain tels que des quads mais également des motocycles. Tous les modèles actuellement proposés (à part les 125) sont éligibles au permis A limité.

On a les maxi-trail 450 MT et 800 MT, les sport-touring 650 MT, 650 GT et  700 MT sont bridables afin d’être employées par un permis A2.

Du côté des roadsters, c’est la gamme des NK (800, 650 – lire notre essai –, 400 et 300). On peut encore citer les scrambler ou néo-rétro de la famille CL-X (300 et 700), et le bobber 450 CL-C. Et bien sûr les sportives routières 300 SR et 450 SR (et SRS, lire notre essai comparatif).

SWM

SWM Motorcycles est une marque méconnue née de la collaboration entre Ampelio Macchi, ancien directeur technique de marques prestigieuses (entre autre Aprilia et Husqvarna) et Daxing Gong, homme d’affaire Chinois du groupe Shineray qui produit des véhicules deux-roues et quatre-roues ainsi que des générateurs électriques.

La marque ne propose que des motos qui répondent d’origine aux exigences du permis A limité, notamment le Scrambler Six Days 500, la Supermotard SM 500 R et l’enduro RS 500 R. Et en occasion, on a aussi la Super Dual 650.

Royal Enfield, Moto Morini, Voge, etc.

Le constructeur indien Royal Enfield propose des motos de petites et moyennes cylindrées, qui sont toutes conformes d’origine aux exigences de la catégorie A2, comme la nouvelle Himalayan 450 (avec moteur refroidi par liquide, lire notre essai), l’ancienne Himalayan 400, comme les 650 Interceptor et Continental GT.

Les modèles Meteor, Classic et Bullet sont également éligibles, et aussi la toute nouvelle Guerilla 450.

Et il y a bien sûr encore d’autres marques chez qui l’on peut brider une moto pour que sa puissance ne dépasse pas les 35 kW: notamment les Zero (électriques) SR (avant 2022), S (avant 2022), FXS et FXE.

Chez Moto Morini, tous les modèles de la gamme actuelle (des 650) sont bridables: X-Cape 650, Seimemezzo, Calibro … Et chez Voge, les 500 R, 500 AC, 500 DS et DSX, 525 DS/DSX et la 650 DSX sont également bridables.