Nouveau – BMW ajoute un cruiser à sa gamme, la R12
La marque allemande adjoint une petite soeur à la colossale R18. La R12, qui est customisable presque à l’infini, est basée sur la plate-forme (moteur boxer bicylindre de 1170 cm3 refroidi par air et huile) qui a donné naissance à la célèbre R NineT néo-classique.
Pour 2024, BMW Motorrad annonce une nouvelle venue dans sa gamme « Heritage », et elle s’appelle la R12.
C’est ce qu’on peut appeler un cruiser, une moto basse avec un train avant à la roue haute, une position de conduite détendue et avec les pieds légèrement vers l’avant, et une ligne visuelle descendante entre l’avant et l’arrière. Dans le style des motos américaines emblématiques.
BMW a déjà une moto de ce genre, c’est la R18, avec son monumental moteur boxer bicylindre refroidi par air et huile. La R12 est en quelque sorte la petite soeur de cette R18.
C’est aussi un nouveau modèle basé sur la plate-forme technique qui a donné naissance en 2013 à la néo-classique R NineT, devenue R12 NineT pour 2024 (lire notre présentation).
Cette plate-forme est centrée sur un moteur boxer bicylindre lui aussi, comme l’exige la tradition historique chez BMW, mais plus petit que celui de la R18. Il avoue 1170 cm3, est refroidi lui aussi par air et huile, et c’est un moteur qui, à part l’absence de refroidissement liquide, est relativement moderne. Une des dernières évolutions du boxer non liquide, capable de propulser une BMW à quand même plus de 200 km/h.
Sur le cruiser, ce moteur n’exprime pas tous les chevaux dont il est capable (109 sur la R12 NineT), mais se limite à 95 chevaux, atteints à 6500 tr/min. De ce fait, on peut directement brider la R12 pour les besoins du permis A limité (appellation suisse, en Europe c’est A2), sans qu’il faille une version spéciale pour cela.
Son couple maximal est aussi un peu plus bas: 110 Nm, à 6000 tr/min (au lieu de 115).
On comprend aisément qu’un cruiser n’a pas besoin d’énormément de puissance. Pour ce qui est du couple, qui donne une bonne indication de la force d’accélération, une donnée tout de même essentielle pour ce genre de moto, il faudra voir à l’essai ce que ça donne en conditions réelles.
Comme sur la R12 NineT, la commande d’embrayage est hydraulique.
La R12 a une partie-cycle spécifique, différente de celle de la R12 NineT. Cela commence par une roue avant de 19 pouces, dans le plus pur style cruiser, qui est complétée par une roue arrière de 16 pouces, dans le même style. L’effet voulu est surtout visuel: la ligne qui descend depuis l’avant.
La selle est logiquement basse, à 754 mm du sol, et elle est monoplace.
Le réservoir d’essence a une forme différente, qui rappelle une goutte d’eau (ou un toaster, c’est selon), mais qui fait aussi référence au passé de la marque, notamment les emblématiques modèles /S des années 1970′. Il contient 14 litres, un peu moins que le roadster.
Le guidon est plus large que sur la NineT. Et on a à disposition dans le catalogue des accessoires une panoplie d’options pour cette pièce, selon le style et la position que l’on désire.
De série, la R12 est livrée avec un accélérateur électronique, deux modes de pilotage (appelés Rock et Roll!) une ABS efficace en virage, un contrôle de traction également sensible à l’angle (le DTC de BMW), un contrôle électronique de frein moteur à la décélération (MSR), des phares tous à LED, et le démarrage par clé sans contact (pour le réservoir d’essence, il faut une « vraie » clé).
L’interface est assurée par un petit cadran rond minimaliste. Il ne donne pas le régime du moteur. Mais on peut l’obtenir en option, tout comme on peut avoir avec rajout de cash un écran complètement digital et la connectivité avec les smartphones. Dans ce dernier cas, on installe aussi sur la moto un support pour smartphone et une connexion pour la recharge dudit smartphone.
On note que comme sur la R12 NineT on a droit à une prise 12V et à une prise USB pour recharger ses différents accessoires embarqués.
Comme sur la NineT, les freins sont puissants: deux disques à l’avant, deux étriers radiaux à 4 pistons, et des conduites en acier.
Les suspensions diffèrent: la fourche inversée à l’avant ne semble pas réglable. A l’arrière, le bras oscillant intégrant le cardan est pairé avec un amortisseur dont on peut ajuster la précharge et la détente. L’ensemble, en ordre de marche, pèse 227 kilos. Ce qui n’est pas énorme pour un cruiser.
Parmi les (nombreuses) options et accessoires d’ores et déjà disponibles, il y a un pack appelé Confort, qui inclut un quickshifter bidirectionnel, un régulateur de vitesse ajustable, des poignées chauffantes et une aide au démarrage en côte.
On peut aussi faire installer des feux additionnels de virage, qui illuminent l’intérieur des courbes, ainsi que des roues à rayons, ou encore un « pouf » arrière pour un passager, un petit pare-brise, etc.
Le prix de départ de cette nouvelle R12 (disponible à partir du mois de mars 2024) est de 15500 francs en noir. On peut aussi l’avoir en rouge sombre (« Aventurine Red metallic ») ou en argenté avec des accents jaunes, dans le cadre de l’Option 719, qui comprend aussi plusieurs pièces métalliques taillées dans la masse.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site suisse de BMW Motorrad, ou vous adresser à notre partenaire de notre Annuaire suisse des pros de la moto, Facchinetti Motos à Meyrin (GE), Crissier (VD) ou Neuchâtel.
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