Oldtimers – La 25ème course de côte de Corcelles-le-Jorat a été un succès!

Publié le 22 septembre 2024 par Jérôme Ducret.

Photos: J. Gagnon, M. Rayroux.

Rétrospective

Oldtimers – La 25ème course de côte de Corcelles-le-Jorat a été un succès!

La manifestation a rassemblé une centaine de pilotes de motos anciennes (plus de 30 ans) et une trentaine d’équipages de side-cars anciens ou modernes. La météo a permis aux participants de faire quatre montées d’entraînement le samedi, sans chronomètre, et une le dimanche avec le chrono, plus deux manches de course sous la formule de la régularité. Le public était lui aussi au rendez-vous, tout comme la bonne humeur. Nous avons vécu l’événement depuis la roulotte du speaker.

Le ciel est couvert au dessus de Corcelles-le-Jorat, en ce dimanche matin 25 juillet 2024. De la roulotte du « speaker », où je me trouve, on a une bonne vue sur les concurrents et concurrentes qui s’alignent pour prendre le départ. Nous en sommes à la première séance d’essais chronométrés de la 25ème course de côte Oldtimer de Corcelles-le-Jorat.

En tout, 110 motos et 32 side-cars Oldtimers sont inscrits, et à peine moins vont prendre le départ. Mais pour l’instant, tout le monde ne vient pas s’encolonner dans l’aire de départ, car la route est encore humide des averses de la nuit et du tout début de la matinée, et bien froide.

Corcelles-le-Jorat
Il a plu durant la nuit de samedi à dimanche à Corcelles-le-Jorat. Le dimanche matin, jour de la course, la chaussée (ici dans la zone de départ) est encore froide et humide.

C’est la première fois que je me trouve ainsi avec un micro à la main pour assurer le commentaire en direct de cette course de Corcelles-les-Jorat, bien connue dans la région, et même un peu au delà.

Je dois me familiariser très vite avec les numéros des machines et leurs pilotes. Ne pas mélanger les choses en présentant chacun et chacune. Et tenir compte du fait que les concurrents ne se suivent pas vraiment dans l’ordre des numéros pour ces essais, et que certains ont même changé de moto depuis leur inscription, en raison d’un problème mécanique, ou juste par choix.

Corcelles speaker actumoto
Le rédacteur responsable d’ActuMoto.ch, Jérôme Ducret, au micro pour cette 25ème édition de la course de côte oldtimers de Corcelles-le-Jorat. Une première pour lui.

Ces machines ont toutes au moins 35 ans, pour les motos. Elles ont une histoire, elles font partie de notre patrimoine. Certaines sont des engins de course, sans plaque d’immatriculation, ni clignotant, et d’autres sont des motos dites de tourisme. Et la course de Corcelles-le-Jorat est une opportunité unique de les contempler en pleine action.

Corcelles-le-Jorat
Stefan Isenschmid, venu d’Hilterfingen, près de Thoune, prend la pose aux côtés de sa Husqvarna 454 monocylindre de 1973, une « quasi machine d’usine », selon ses propres déclarations.

Les side-cars sont dans l’ensemble un peu plus récents, et ils sont tous conçus pour la course, avec très peu de confort et une position très bas sur la route, aussi bien pour les pilotes que pour leurs « singes » (passagers).

Corcelles-le-Jorat side
Le side numéro 180, piloté par Philippe Rieille et Laetitia Beroud, est un Triumph T100 (500 cm3) et le plus ancien attelage (1949) participant à la course.

Le boulot de speaker ne se limite pas à annoncer le passage des concurrents, il faut aussi rappeler au public, qui commence à affluer, qu’il doit rester dans les cheminements balisés par l’équipe de bénévoles du Team Girard, l’organisateur de la course. Rappeler que les chiens doivent être tenus en laisse le long de la « piste », à savoir un tronçon de 1550 mètres sur la route reliant Corcelles-le-Jorat à Peney-le-Jorat, un peu plus haut, fermé à la circulation durant toute cette seconde journée.

Hier, par un temps nettement plus ensoleillé, c’était la même chose, sauf que les montées étaient toutes des montées d’essai et n’étaient pas chronométrées.

Une autre tâche connexe mais importante est d’encourager, via le micro et les nombreux haut-parleurs disséminés dans le village et sur le tracé, les spectateurs et spectatrices à acheter le carnet de fête, qui donne la liste des pilotes et des machines, plus des informations sur la manifestation.

Corcelles Harley-Davidson 2024
Il y avait deux Harley-Davidson inscrites pour cette 25ème édition de la course de côte Oldtimers de Corcelles-le-Jorat. On voit ici le prototype sur base FXRS de Christian Pittet.

En effet, l’éventuel bénéfice de cette vente de carnets est comme chaque année (lire notre article sur la 21ème édition) reversé à la fondation ISREC, un organisme qui finance la recherche sur le cancer, et dont le nom fait référence à l’Institut Suisse de Recherche Expérimentale sur le Cancer, à Epalinges. Les deux autres bénéficiaires sont le secteur socio-professionnel de La Cordée, qui fait partie de la Fondation Renée Delafontaine, et l’association Cérébral Vaud.

Corcelles
Les pilotes écoutent attentivement!

Le premier est là pour soutenir socialement et professionnellement les personnes en situation de handicap mental, ou poly-handicapées, et la seconde vient en aide aux personnes paralysées et à leurs proches. Et puis ce carnet de fête est rempli de publicités venant de ceux qui sont de fait les sponsors de cette course, et il faut donc les remercier en les citant. Tous.

Mais il est passé 9h30 (on a un chouïa de retard sur le programme), et le feu est vert. L’interrupteur qui le fait passer au rouge ou de nouveau au vert se trouve d’ailleurs sur la table du speaker, qui doit aussi s’en occuper.

Murisier oldtimer 2024
Pierre-Alain Murisier, président du Team Girard, l’organisateur de la course, vient voir si tout est prêt pour le départ des premiers essais du dimanche. Il participe à la course en tant que pilote de side-car, avec comme passager son fils Killian.

Les premiers départs sont donnés par les deux commissaires Julien et Sylvain. Pour Sylvain, c’est une première. Il comprend vite comment cela se passe. Si un participant n’a pas les protections nécessaires (veste, pantalon, gants, casque homologué, bottes), il ne doit pas monter. Et pas de discussion.

Corcelles Kawasaki
Alain Favre au guidon de sa Kawasaki S1, dimanche matin. La chaussée est encore froide et humide.

La moto numéro 1, une Kawasaki S1 vert bouteille datant de 1970, pilotée par Alain Favre, s’élance dans un grondement métallique. C’est une version de plus petite cylindrée de la célèbre H1 à moteur 2-temps tricylindre, réputée mal freiner et présenter des risques en virage quand on roule sportivement. Certains lui ont même donné le surnom (à la H1) de « faiseuse de veuve ».

Mais Alain maîtrise sa machine et tout se passe au mieux. Il faut savoir que, dans une course de côte Oldtimers comme celle-ci, ce n’est pas la vitesse pure qui compte, mais la régularité. On mesure l’écart entre les temps de deux manches, et les concurrents sont classés en fonction de la taille de cet écart. Plus il est faible, plus on se retrouve haut sur la feuille des rangs.

Corcelles-le-Jorat
Le directeur de course, Raoul, lors du briefing donné aux pilotes dimanche matin avant la première montée chronométrée.

Tous les participants et participantes ont eu droit comme d’habitude à un briefing des organisateur et du directeur de course, en tout début de matinée, sur les règles à observer.

Corcelles-le-Jorat

Raoul, le directeur de course, me demande d’avertir les participants: par endroits, la chaussée est encore glissante, tout particulièrement quand on passe sur une ligne blanche.

Malheureusement, quelques montées plus tard, un concurrent perd l’adhérence et chute, dans le passage entre les arbres, resté plus froid que le reste de la montée. La course est immédiatement interrompue, grâce au dispositif radio permettant aux commissaires de communiquer entre eux.

Dans ma roulotte, je n’en sais pas plus. On m’a juste dit de passer le feu sur rouge. Et que tout était interrompu. L’ambulance qui stationne en permanence au départ de la course vient de partir.

oldtimer 2024 bénévoles
Peter, un des nombreux bénévoles qui rendent cette course possible, vient demander au speaker d’expliquer au micro que la course doit être interrompue tant qu’il n’y a pas une ambulance au départ. Elle est partie s’occuper d’un concurrent qui a chuté (heureusement rien de très grave).

Peter, un des bénévoles qui est en charge notamment de la pose des bottes de foin de sécurité le long du parcours avec sa petite équipe, ainsi que du montage de l’arche gonflable du départ, m’aborde: « Est-ce que tu peux expliquer aux gens que tant qu’on n’a pas à nouveau au moins une ambulance disponible ici, on ne peut pas continuer? Et non, je ne sais pas qui est tombé. » Je m’exécute, micro en main.

Le concurrent malchanceux est emmené à l’hôpital pour des contrôles, et fort heureusement j’apprendrai un peu plus tard que son pronostic vital n’était pas engagé, comme on dit. Une commotion cérébrale due à la chute, apparemment, mais rien de cassé. Quelque temps après cela, la course, ou plutôt les montées chronométrées d’entraînement, vont pouvoir reprendre, car on a à nouveau une ambulance au départ!

Kreidler Corcelles 2024
La Kreidler DRM 50 de Jean-Marc Torro.

La spécificité de la course de Corcelles-le-Jorat, c’est qu’on voit toutes sortes de machines différentes. Aussi bien une Kreidler DRM 50 cm3 de 1982 qu’une BMW R90S (1976), une Yamaha XT 600 (1985) ou une Walther K2 course (1972). La première est une machine de course à moteur deux-temps refroidi par liquide qui a un beau palmarès, la seconde une moto de tourisme à gros moteur boxer refroidi par air qui a connu un certain succès. Toutes deux sont présentées par leur pilote et propriétaire dans une magnifique livrée – bicolore bleu-orange pour la Kreidler de Jean-Marc Torro, Daytona Orange pour la BMW d’André Vesin.

On ne présente plus la XT 600, gros monocylindre fait pour l’enduro qui est la cousine de grande série des motos de rallye de l’époque. Cette année, à Corcelles-le-Jorat, il y en avait deux, datant de la même année, et arborant des couleurs différentes.

La Walther, par contre, est une rareté. Du nom du Vaudois Ernest Walther, qui fut le patron du garage Inter Motos à Lausanne. Monsieur Walther s’est fait connaître en créant des cadres maison qui allaient améliorer la tenue de route de différentes machines. Dont pas mal de Honda. Ses cadres permettaient à des motos plus ou moins routières de devenir performantes en course. Monsieur Walther, aux dernières nouvelles, vit encore et habite dans une commune au nord de Lausanne.

Walther 2024
La Walther K2 « course » (1972) de Phillipe Meige.

A Corcelles-le-Jorat, cette année, il y en avait même une seconde, de Walther. Une WKC datant de 1971, pilotée par Charles Chamorel, d’Ollon. Elle était plus dépouillée que la première, on dira. Avec aussi un niveau sonore plus marqué au départ de la course (gros monocylindre de 350 cm3), et un joli réservoir portant le nom d’Aermacchi.

Difficile de rendre justice à toutes les belles machines présentes cette année dans cette course de côte rétrospective. Comme les autres années, d’ailleurs. La manifestation a eu lieu toutes ces dernières années, à l’exception bien sûr de celles de la pandémie (2020 et 2021).

On parle de rétrospective, car il y a bien eu une course sur cette route de Corcelles-le-Jorat, la toute première fois en 1965, et, selon le livret de fête concocté par le Team Girard pour la 25ème édition rétrospective, cette course de 1965 était mise sur pied par le Racng Motor Club de Lausanne.

side Murisier BMW
Pierre-Alain Murisier et son fils Killian au départ, sur le Herren BMW HMPK1 (1964).

La première rétrospective, elle, a eu lieu en septembre 1988. Une année avant cela, le Team Girard a été créé, avec pour but, justement, de faire revivre la course de Corcelles-le-Jorat en la transformant en course Oldtimer. L’initiative venait de Messieurs René Bellon et Pascal Mottier. Les autres membres fondateurs étaient Marie-Claire et Pierre Zavattini et Bernard Bellon. La Municipalité de l’époque, et la Jeunesse du village, ont semble-t-il accueilli le projet avec enthousiasme.

Expliquer cela au micro en ce dimanche 25 août 2024 fait partie de mes attributions de speaker. Il faut que je sois précis, parce que je n’ai ben évidemment pas vécu la création du team Girard. A l’époque, j’avais neuf ans et je m’intéressais plus aux motos modernes (pour 1977) qu’aux machines Oldtimer, je l’avoue. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Suzuki T500 Corcelles
La Suzuki T500 d’Alain Desbiolles.

Quant au pourquoi du nom du team organisateur de la course de côte Oldtimer de Corcelles … eh bien il fait référence à Christian Girard, supporter du projet, passionné et carrossier de son métier. Pascal Mottier lui a proposé de donner son nom au team, et Christian Girard a accepté!

Pour revenir à la 25ème édition, et donc en 2024, la météo a fini par s’ensoleiller aussi le dimanche, donnant l’occasion à tous les participants d’effectuer un maximum de montées en dépit de l’incident du matin, en plus des deux manches de la course. Il y a même eu plusieurs montées à deux: deux motos, ou deux side-cars en même temps, pour le plaisir du public.

Corcelles
La Moto Guzzi GTV 500 (1946) pilotée par Patrick Müller.

Parmi les motos de tourisme, c’est la plus ancienne qui a remporté la victoire ce dimanche à Corcelles. Une Moto Guzzi GTV 500 de 1946 (!), avec à son guidon Patrick Müller, de Remaufens. Pas la machine la plus rapide, on le comprend aisément, mais son pilote a fait preuve d’une régularité de Métronome (oui, avec un m majuscule): seulement 0,08 seconde d’écart entre ses deux temps.

Pas si facile, sachant qu’on n’a que deux manches, et que les conditions peuvent varier entre la première et la seconde.

Nicolas Bulliard Yamaha XT
Nicolas Bulliard sur sa Yamaha XT 600.

Nicolas Bulliard, de Bevaix (NE, Yamaha XT 600 de 1985), a pris la deuxième marche du podium, avec un écart de 0,1 seconde, devant Kevin Schütz (Honda 500, 1984) – 0,14 seconde.

Schutz Honda Corcelles
Kevin Schütz a pris la troisième place sur le podium de la catégorie moto de tourisme avec sa Honda 500 de 1984.

Du côté des engins faits pour la compétition et pas homologués pour la route, on a assisté à un duo. Bernard Sciboz, le numéro 50, a été le plus régulier avec sa Triumph XR de Flat Track. Il n’y a eu que 0,05 seconde d’écart entre ses deux montées, accomplies par ailleurs toutes deux en un peu plus de 52 secondes, ce qui est rapide sur ce tronçon.

Corcelles
Bernard Sciboz au guidon de sa Triumph XR Flat Track (750 cm3, 1975).

Juste derrière lui au classement (0,15 seconde), Marlyse Sciboz, elle aussi de Montet, avec une autre moto de Flat Track, une Harley-Davidson XR « Dirt Track Replica » à moteur Rotax. Donc un bicylindre en ligne et pas unV2 comme on a coutume de le voir sur une Harley.

Sciboz Corcelles

« Non, effectivement, ce n’est pas le moteur Harley classique, confirme Marlyse, interrogée alors qu’elle est en attente pour une nouvelle montée. Quand j’ai vu cette moto, et qu’en plus on m’a montré qu’elle avait un démarreur, j’ai sauté sur l’occasion! »

Pour ceux ou celles qui l’ignorent, le Flat Track et le Dirt Track sont des disciplines d’origine américaine, dans lesquelles on court sur un ovale de terre ou sur un parcours en terre, en prenant les virages à la glisse, sans frein avant, et avec des pneus qui ne doivent pas avoir des crampons. On ne voit pas ça tous les jours. Ces deux engins datent de 1975 pour la Triumph, et de 1983 pour la Harley-Davidson.

podium Corcelles 2024
Le podium pour la catégorie des motos de course, avec de gauche à droite Marlyse Sciboz, Bernard Sciboz et Eric Leiser.

On ajoute qu’au moment de la remise des trophées, Marlyse a laissé échapper une larme. Ou même deux ou trois, visiblement très émue de monter sur le podium aux côtés de Bernard.

Eric Leiser Corcelles
Eric Leiser sur la Suzuki GSX-R 1100.

Eric Leiser (Suzuki GSX-R 1100, 1986) occupait la troisième place sur le podium de cette catégorie, avec un écart de 0,17 seconde. On note que les 12 premiers ont tous réussi à avoir un écart de moins d’une seconde! Pour les motos de tourisme, ce sont les 18 premiers qui ont réussi cette performance.

Chez les sides, les plus réguliers, mais aussi les plus rapides, ont été sans conteste la paire Jean-Daniel Schneiter – Virginie Pena (numéro 801). Le premier au guidon, la seconde dans le panier, sur un side de course LCR à moteur Yamaha 600. Un side long, où le moteur est placé derrière le pilote.

Corcelles side Schneiter
Jean-Daniel Schneiter et Virginie Pena aux commandes du LCR à moteur Yamaha 600.

Les initiales « LCR » font référence à la société Louis Christen Racing, située en Suisse allemande, et qui fabrique encore aujourd’hui des side-cars de course.

Cette machine, qui date de 2010, et son équipage, sont une vision familière pour tout amateur ou amatrice de course de côte en Suisse et en France. Il y a en effet de l’expérience de course, faite de nombreuses années dans différents championnats de vitesse. Et elle est aussi familière au public de Corcelles-le-Jorat.

La précision est elle aussi au rendez-vous. Le chrono de la seconde montée du side-car numéro 801 n’a différé de celui de la première montée que de 0,02 seconde! Ces deux montées ont été par ailleurs effectuées en un peu moins de 53 secondes.

Corcelles 2024
Christian et François Cretin dans un side Schmid Aermacchi 500 RR de 1976.

Christian et François Cretin, père et fils, venus de France, ont pris la deuxième place avec leur side Schmid Aermacchi 500 de 1976, et un écart de 0,10 seconde. La troisième position est revenue à la paire composée de Marcel Baschung et Kurt Kalt, sur un attelage MCM Triumph (Bonneville Kneeler, 650 cm3) de 1967. Avec un écart de 0,50 seconde.

Corcelles Triumph side
Le Triumph MCM Bonneville Kneeler (1967, 650 cm3) de Marcel Baschung et Kurt Kalt.

Pour la petite histoire et le bonheur des yeux, le plus ancien side ayant participé à cette 25ème course rétrospective de Corcelles-le-Jorat datait de 1949 (Triumph T100) et était piloté et dirigé par Philippe Rielle et Laetitia Beroud.

Corcelles-le-Jorat side
Le podium de la régularité chez les side-caristes. Jean-Daniel Schneiter et Virginie Pena sur la plus haute marche, devant Christian et François Cretin (deuxièmes) et la paire Marcel Baschung-Kurt Kalt (troisièmes).

Pour le comité du Team Girard, cette 25ème édition a été une réussite. Séverine Gothuey, trésorière, et pilote, assure que l’association pourra verser comme d’habitude sa contribution aux trois bénéficaires mentionnés plus haut. « Sinon, c’est difficile de donner un chiffre de fréquentation, comme l’entrée est gratuite. Ce que nous pouvons dire, c’est qu’il nous semble qu’il y avait bien du monde dans le public, les deux jours. »

comité Corcelles
Le comité organisateur de la course cette année, avec de gauche à droite Séverine Gothuey, Raymond Pierre Monod, Pierre-Alain Murisier, Julien Rochat et Sylvie Charnier.

Elle donne comme autre indication les repas servis à la cantine principale, tenue par l’Amicale des pompiers: 2000 en tout, et dimanche, jour de la course proprement dite, le public a avalé 300 menus (avec le célèbre rôti), 400 saucisses à rôtr et Schublig, et environ 300 autres grillades. C’est à peu près dans la moyenne des années « normales » (donc pas comme en 2023).

« Nous pourrons sans problème verser à peu près la même somme aux organisations citées, la fondation ISREC, la fondation Renée Delafontaine et Cérébral Vaud », ajoute-t-elle.

Côté sportif, les participants ont pu effectuer pas moins de 15 montées sur les deux jours à Corcelles-le-Jorat, et même 16 pour les membres du Team Girard, qui ont gratifié samedi le public d’une montée groupée pour célébrer comme il se devait les 25 piges de la course!

Pour en savoir plus sur la course de côte de Corcelles-le-Jorat et le Team Girard, c’est par ici. Le prochain rendez-vous est fixé au week-end du 30-31 août 2025!

Commentaires2 commentaires

2 commentaires

  • Christine-Charly Ducommun- Rieille

    Merci pour ce magnifique compte rendu et les superbes photos de notre Marcel et du couple Gagnon….
    Nous y participions pour la 20 eme année.( et la seule panne) eh oui..le pilote 75 piges et le side 53
    A l’année prochaine si Dieu le veut

    • Jérôme Ducret

      Bonjour Christine et Charly

      Ce fut un plaisir partagé pour moi, et pour nous. Juste une question bête, pour la prochaine fois où je ferai le commentaire: votre nom de famille s’écrit bien avec deux « i »?

      Continuez comme cela, ne changez surtout rien, et oui, à l’année prochaine

      Jérôme Ducret

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