Le Salon du 2-Roues de Lyon, un rendez-vous incontournable
Le Salon du 2 Roues de Lyon s’est désormais imposé comme un rendez-vous incontournable. C’est riche, c’est dense, c’est un salon pour les professionels ET pour les passionnés, toutes disciplines et orientations confondues.
Voici nos premières impressions au terme de cette première journée.
C’est devenu désormais un grand rendez-vous incontournable de la moto en France: le Salon du 2 Roues a ouvert ses portes ce jeudi 13 février 2025 à Lyon, et ne les fermera que le dimanche 16. L’an dernier pas loin de 150000 visiteurs ont répondu présents, et nul doute que cette année ce record d’affluence sera battu.
Les recettes de ce succès populaire restent inchangées, à savoir: des nouveaux modèles et la présence de toutes les marques majeures du secteur, et même de celles qui viennent de Chine.
Il y a aussi cette année des commémorations (les 80 ans de MV Agusta, les 40 de la Suzuki GSX-R 750, les 40 ans du double sacre 250/500 de Freddie Spencer, etc), des animations sportives (shows trial et stunt, démos FMX, courses de MX indoor, etc), et une piste d’essai pour les trails et enduros. On ajoute que l’on trouve aussi bien des anciennes que des modernes.
Et presque toutes les disciplines sont représentées à Lyon, il y a des artisans et des préparateurs de tous bords, des voyagistes, des journaux, des accessoiristes et des équipementiers par dizaines.
N’oublions pas de mentionnner une vente aux enchères avec pas moins de 170 motos (dont certaines sont mythiques), une organisation en villages (tout un pavillon dédié à la Kustom Culture, une village des enfants, un gros coin des occasions, etc), des champions par dizaines aussi, des baroudeurs, et on en oublie…
En totalité, plus de 800 exposants, sur 150000 m²! Et le tout à, à peine, deux encâblures de la Capitale des Gaules…
Nous y sommes! Enfin!
Enfin, une fois que l’on est parvenu à s’extirper des bouchons lyonnais (les autres, ceux qui ont un goût et une odeur de gasoil…), à éviter la file des celles et ceux (pro et presse) qui vont faire leurs pass.
Donc une première journée pour se familiariser avec le plan des différents pavillons d’Eurexpo, qui se peuplent au fur et à mesure que les heures défilent. Cependant, en parcourant les allées, nous avons constaté que certains stands n’avaient pas encore trouvé leur public/audience. Mais ils étaient plutôt rares.
Au contraire, les grosses enseignes (Honda, BMW, Yamaha, Kawasaki, KTM, Indian, Triumph et les autres) avaient fait le plein. De même pour les boutiques des équipementiers. Dès le premier jour d’ouverture, ce qui promet pour la suite…
Le gros choc pour l’amateur de compétition de vitesse se situera à la Place des Lumières, avec une expo monumentale mettant en valeur le patrimoine des Grands Prix motos.
Pour l’amateur, il y a là de quoi furieusement se fracturer la rétine. Pensez donc: l’oeil glisse des GP 500 deux-temps jusqu’aux monstres bardés de puces que sont les MotoGP de l’ère moderne. Les machines sont somptueuses, et elles renvoient à des périodes déjà lointaines, et que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître…
Les gladiateurs qui les domptaient avaient pour noms Roberts, Sheene, Sarron, Jacque. En face, de l’autre côté de la place, ce sont de « jeunes » retraitées qui, il y a 2 ans à peine croisaient le fer avec les machines des Viñales, Rins, Binder, Quartararo et Zarco. Quel accueil somptueux!
Enfin, un peu plus loin, en entrant dans le Salon de Lyon, on est accueilli par des haies d’honneur formées de moteurs.
Cela va des plus simples aux plus sophistiqués (le 6-cylindres en lignes de la Honda 1000 CBX, ou le v4 à 8 soupapes par cylindre et aux pistons elliptiques), en passant par celle qui a sonné le réveil de l’Empire du Soleil Levant (le fameux « Quatre-Pattes » de la CB750). Et il y avait même des propulseurs d’avions (à hélices et à réaction!).
Aujourd’hui, j’ai longtemps cherché la Triumph Tiger 900 de Lennart à ce salon 2 Roues de Lyon, qui est exposée sur le stand de notre confrère Road Trip Magazine.
Je cherche, je piétine, j’ai chaud. Mais je finis par la trouver: le stand est coincé entre des géants (Indian/Sima/MaxiScoot). Une vive émotion m’étreint, vu que je ne l’ai vue que pendant les deux premiers jours du voyage mémoriel de Lennart (lire notre article).
Et plus loin je me trouve devant un rassemblement extraordinaire, il n’y a pas d’autres mots.
Elles coexistent ici, la machine originelle et ses descendantes: la Suzuki GSX-R 750, qui fête cette année ses 40 ans.
Ce fut elle qui a allumé la guerre des hypersports… Rhaâaa, Miss Gex.
En bref, cette toute première journée à Lyon laisse augurer de belles pour celles à venir.
On ne peut que vous encourager à venir faire une tour dans la Capitale des Gaules et de la Gastronomie.
Pour le programme et pour plus d’infos, c’est par ici!
