Bryan Leu: « je ne lâche jamais rien »
[vc_row][vc_column][vc_column_text]Le pilote genevois Bryan Leu est un des prétendants à la succession des Lüthi et Aegerter. Mais avant de concrétiser ses ambitions il doit terminer… son école de recrues!
La Suisse, petit pays riche… En paradoxes aussi! Exemple: ne pas posséder de circuits de courses et être, pourtant, un grand pourvoyeur de champions motos. Miracle ou pléthore de talents au mètre carré? On opte pour la deuxième solution!
Et comme chaque hiver, juste avant le début de la «saison», on se demande bien quel jeune pilote prendra l’aspiration des Lüthi et Aegerter, pour ne citer que les stars des Grands-Prix Moto2. Bryan Leu est un nom à retenir dans un futur proche! Talentueux, il abat aussi ses cartes avec intelligence et réflexion.
Gros soutien des parents
Avec un père qui, dans sa jeunesse avait tâté de la compétition moto, quoi de plus normal que le fiston suive la même trajectoire! Le destin sportif de Bryan Leu était écrit depuis que, tout jeune, il accompagnait papa sur les circuits. Dès l’âge de dix ans, le bonhomme découvre le milieu des paddocks et roule parfois sur circuit. C’est donc tout logiquement qu’il démarre une carrière de compétiteur dans le championnat de Suisse des Superstock 600, à l’âge de 17 ans. Son talent naissant saute aux yeux de quelques spécialistes et il poursuit assidûment le tracé qui mène à la consécration nationale.
Bryan Leu devient champion de Suisse de Superstock 600 en 2014 et champion de Suisse Superstock 1000 en 2015. Modeste, il souligne qu’il n’aurait pas obtenus ces belles performances sans le soutien de son entourage direct, comme ses parents et Mélanie son amie, de Yamaha Suisse et du Team Badan (une référence sur la place genevoise).
A 23 ans, (entre-temps il est devenu ingénieur en électronique!) il est temps maintenant de grimper à l’échelon supérieur. Pour lui, ça sera la Coupe du Monde Superstock 1000, antichambre de la catégorie Superbike. Mais, on le sait, ces ambitions mondiales demandent un apport financier important. Cent mille francs! C’est le budget nécessaire pour prétendre au Graal! Bryan l’a réuni grâce à sa personnalité qui ne «se la pète pas» et son fort charisme tout en retenue. Le jeune pilote s’est aussi fait un nom au bout du lac en participant et en gagnant la vénérable institution qu’est la course de côte de Verbois! Parmi les qualités requises pour devenir leader, Bryan Leu possède une belle aptitude à la ténacité. «Je ne lâche jamais rien. S’il m’arrive un pépin, c’est pas grave, on y va». Il avoue cependant devoir apprendre à mieux gérer le stress.
Pour l’heure, le voilà intégré dans un Team français (MG Compétition), basé non loin de la frontière. Il pilotera une Yamaha R1 (la machine du moment) préparée par leurs mains expertes.
Le soldat Bryan Leu s’est donc mis un maximum d’atouts en mains. Il est prêt à troquer sa tenue de camouflage pour enfiler sa combi cuir. A lui maintenant de mettre du gaz, comme on dit. La quille interviendra début avril, au moment même de la première course d’Aragon.
Claude Bovey/Photos cébé/Roger Lohrer
Cet article a paru sous une forme différente dans le quotidien Le Matin[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_gallery type= »image_grid » interval= »3″ images= »17965,17964,17963,17962,17961,17960,17958,17957,17956,17955,17954,17953,17952″ onclick= »link_image » custom_links_target= »_self » title= »Bryan Leu en quelques images »][/vc_column][/vc_row]
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