Le Shoei J-O, rétro chic mais pas seulement !
Le fabriquant de casques japonais se lance dans le vintage technologique avec une certaine réussite
Casque rétro par excellence, le J-O (oui, oui, ça fait joye – joie en forçant un peu) fait le buzz. Et il ne s’agit pas que d’une question de look, comme nous avons pu le constater durant plusieurs semaines d’essai.
A propos de design, le dernier-né de chez Shoei fait tout juste, avec sa calotte suffisamment fine pour avoir un casque pas trop haut sur la tête, et son petit renflement arrière un peu façon NXR. En plus, parmi les onze coloris proposés, impossible de ne pas trouver son bonheur. Le gris de notre essai a réuni tous les suffrages, à commencer par le nôtre.
Chacun l’aura remarqué : la mode du néo-rétro a vu l’apparition d’une foule d’équipement typé vintage et de nombreuses marques de casques ont vu le jour ex nihilo pour s’engouffrer dans ce segment porteur, comme on dit du côté du marketing. C’est par exemple le cas de la marque Hedon, née de «l’imagination» d’un couple de…designers anglais.
Et disons que l’avantage d’une marque reconnue, c’est que les essentiels sont acquis, à commencer par la solidité de la coque à la technologie (heureusement) très moderne en fibres organiques et fibres multi-composite en cinq couches (AIM) et mousse double densité pour une meilleure absorption de choc (EPS). L’insonorisation est très correcte, le casque ne bouge pas dans tous les sens passé les 80 km/h et la boucle double D offre la meilleure sécurité. Léger (moins de 1 kilo pour une taille M), le J-O offre un confort excellent pour un jet avec une mousse en polyuréthane très douce.
Sans doute moins classieux que le cuir, ce type de revêtement offre l’avantage de moins faire suer sous le cagnard. Et comme en plus l’intérieur est facilement démontable en deux pressions, il sera rincé et séché très rapidement.
Et puis il y a naturellement le petit plus de ce modèle : l’écran retractable. D’origine en version claire, il se change aussi facilement qu’une visière pour une version fumée ou jaune grâce à deux petites languettes intérieures. Elles permettent aussi de régler trois niveaux de hauteur selon la morphologie de son visage (ou de son appendice nasal). Rétractée dans la coque, il demeure quasiment invisible : un gros plus pour le look par rapport à d’autres semi écrans extérieurs de la concurrence. Sa présence renforce la polyvalence du Shoei par rapport à un jet sans écran, offrant par exemple la possibilité d’incursions sur l’autoroute, ou de rouler même sous une petite pluie.
Evidemment, son efficacité n’égale pas non plus celle d’un jet à visière entièrement couvrante. On ne peut pas tout avoir. Naturellement également ce type de casque très agréable lorsqu’il fait 20 degrés ou plus, le devient nettement moins en octobre à 10 degrés, mais là tout le monde s’en doute. Notons pour finir que les branches de lunettes de soleil (ou de vue) passent sans problème et sans appuyer sur les tempes.
Au final, une excellente surprise que ce mélange de technologie maîtrisée et de look rétro vraiment réussi de la part d’un fabricant d’ordinaire plutôt à l’aise dans le casque racing ou touring.
Shoei J-O, importé par Motochic (Hostettler), 369 francs. Dispo en blanc, noir, noir mat, brun mat et gris.
Hello !
Possédant un casque Shoei J-O depuis peu, casque génial d’ailleurs, je voudrais changer les mousses sur les oreilles. Ou peut-on trouver ces accessoires. Je suis sur Lausanne.
Vous pouvez tenter votre chance à la Borde, chez Motoboutique, par exemple.
Bonne journée
Jérôme Ducret, rédacteur responsable
Bonjour,
Ce modèle peut-il recevoir un intercom moto (Carado freecom)?
Cordialement