Echec de la première tentative de record sur le lac salé de Bonneville
A bord du streamliner Triumph Ifor Rocket, le Britannique Guy Martin n’a pas pu aller jusqu’au bout de sa course pour briser le record du monde terrestre sur une moto. Sa machine dérapant sur un bout de surface salée humide.
Il était parti pour briser le record de vitesse terrestre sur deux roues, à bord de son Streamliner Triumph Ifor Rocket, sur le lac salé de Bonneville (USA). Mais le pilote britannique Guy Martin n’a pas réussi lors de sa première tentative. Sa machine a dérapé sur une bande de sel mouillé et s’est plantée dans le décor. Sans mal pour la légende du Tourist Trophy Guy Martin.
Le record à battre est fixé à 376.363 mph, ce qui fait en gros 605,7 km/h. Il a été établi en 2010 par Rocky Robinson, à Bonneville également. Avec un streamliner nommé Top-Oil Ack Attack et utilisant deux moteurs de Suzuki Hayabusa turbochargés. D’environ 1000 chevaux.
Déjà la Triumph la plus rapide
Guy Martin a déjà réussi cet été à être le pilote de la Triumph le plus rapide au monde (lire notre article), démolissant le précédent record de 245.667 mph (395,362 km/h, en 1970) avec un run à 274,2 mph (environ 440 km/h).
Lors de la tentative du week-end dernier, le Britannique a démarré du drapeau numéro 9 afin de faire enregistrer la course de certification exigée, avant le record lui-même, par la Fédération motocycliste internationale. Il n’y avait pour ainsi dire pas de vent et la météo était sans nuage.
Guy s’est mis à rouler tout en douceur et commençait à libérer les chevaux de son monstre fuselé quand le Triumph Infor Rocket a perdu la traction sur un patch mouillé de la surface salée. L’arrière de la machine est alors sorti de la ligne, ce qui a causé l’accident. Si le pilote n’a rien, le streamliner aura droit à une inspection complète avant toute nouvelle tentative.
“C’est l’un des défis que pose la course terrestre, explique le designer du streamliner, Matt Markstaller. La surface de sel peut se révéler si imprévisible! Nous allons bien contrôler la machine et nous préparer pour la phase suivante de notre tentative. »
“Ca fait partie du job, non, tâtonner? commente le pilote Guy Martin. j’imagine que si c’était quelque chose de simple à faire, tout le monde l’aurait déjà fait. On va établir un planning et remettre ça dès qu’on en aura l’opportunité.”