Sublimissime Bobber!

Publié le 17 décembre 2016 par Claude Bovey, mis à jour le 22 février 2021.

Photos: Triumph.

Test Triumph

Sublimissime Bobber!

Parmi la déferlante de nouveaux modèle prévus pour 2017, Triumph se distingue avec l’introduction de la Bonneville Bobber de 1200 cm3. Une beauté à couper le souffle dotée d’un moteur au couple spectaculaire.

Le style Bobber a été la toute première forme de simplification et dépouillement de moto personnalisée faite maison par des individus ayant des compétences mécaniques. Ce style de moto personnalisée, qui a pris forme dans les années 40-50 a été généralement imaginé par des militaires américains de retour de la Deuxième Guerre Mondiale sur des ex-motos militaires et inspirés par des motos européennes plus légères qu’ils avaient vues et avaient conduites. Quand les bobbers ont été d’abord créés, l’intention n’était pas d’imaginer un nouveau type de moto ou de sous-genre, l’idée était d’améliorer les performances des motos de la façon la moins coûteuse possible. Wikipedia nous l’a dit… et voici que Triumph présente un exemplaire, sublimissime, de cette famille.

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Intégration réussie

Recherche superlatifs désespérément! Il nous en manque, c’est certain. Qualifier uniquement de belle ou magnifique cette nouveauté 2017 serait un brin réducteur et friserait l’insulte envers Triumph. Non, le Bobber anglais est, en toute modestie, sublime à tous points de vue. Et ceci n’est pas de la complaisance avec la marque de Hinckley, juste un coup de cœur ébouriffant pour ce véritable chef d’oeuvre de Custom Factory qui n’est pourtant qu’une moto de grande série!

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La selle et sa plaquette identitaire rivée.

Rarement, une moto présentée à la presse nous a fait autant d’effets. Des sensations qui tiennent d’abord d’un choc côté visuel spectaculaire. Au premier coup d’œil ou plutôt clin d’œil qu’elle nous lance, la belle subjugue par sa ligne sensuelle, presque arrogante, défiante. On lui cherche alors des poux et on s’attarde sur les finitions d’un maximum de composants, à la recherche d’une faute de goût. Peine perdue: rien trouvé! Tout est parfaitement façonné et assemblé. Des soufflets de la fourche en passant par le véritable compartiment à batterie scellé par une sangle en acier inox à la roue arrière de 16 pouces magnifiquement rayonnée.

Tout est classe. Puis il y a cette selle en porte-à-faux, unique et suspendue, sur laquelle il faut immédiatement prendre place afin de tester son confort. Et, même là, c’est la grande classe. Avec deux vis à desserrer, on peut aisément la faire coulisser sur son support rigide, et ainsi régler sa hauteur et son éloignement du réservoir. Dans toutes les positions, les deux pieds sont bien campés au sol. Les petits gabarits auront en revanche les bras tendus à l’extrême. Un « Dragbar » encore plus incurvé ferait bien l’affaire. Le catalogue des équipements optionnels en propose de toutes sortes…

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Un véritable compartiment à batterie.

Alors pour ce Bobber 2017, a-t-on pris naturellement une Bonneville de laquelle on a tronqué le pare-boue, apposé une selle monoplace à l’ancienne et enlevé le superflu? Pas si simple ! Sur cette beauté, Triumph a magnifiquement mélangé et intégré le style rétro et les éléments de technologie actuelle.

Couple brutal

Avec son Moteur chargé de l’ADN du T 120 HT (High Torque) issu de la Thruxton, les sensations fortes débarquent immédiatement. La puissance proposée de 76 chevaux n’est pas « démoniaque », mais elle suffit car sur la Bobber, seul le couple compte. Les rapports assez longs permettent de se limiter à passer trois rapports (longs) lorsque les virages arrivent.  Les trois rapports suivants serviront à la balade tranquille et à l’autoroute (bof!). Sur un revêtement mouillé nous avons d’abord utilisé le mode Rain qui limite l’arrivée du couple qu’on qualifiera de brutal en mode Road. On se régale à laisser quelques traces de pneus sur le bitume et on se rince l’oeil à regarder clignoter le témoin de fonctionnement de l’antipatinage.

Suspensions rigides

Parfaite, cette Bobber? En creusant très profondément, on lui trouvera quelques petites tares… Les suspensions absorbent certes, mais de façon assez spartiate. Le Bobber n’aime pas les revêtements bosselés! On le lui pardonne avec indulgence.

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Magnifique, la roue avant de 19 pouces rayonnée.

Toujours au chapitre des remontrances envers Triumph, nous leur en adresserons une concernant le frein avant, lequel s’avère un peu juste en force, mordant et feeling. De leur côté les gens de Triumph sont sûrs d’eux et justifient le fait de n’avoir monté qu’un seul disque de 310 mm à étrier à 2 pistons par le fait qu’il est amplement suffisant sur une moto qui, de toutes manières, est élaborée que pour une personne, donc avec moins de poids à freiner… Sa seule beauté ravageuse lui permet de surmonter ces légères critiques.

Enfin, plus de 150 accessoires vous permettront de magnifier le culte Triumph Bobber déjà en marche.

Galerie photos: Bonneville Bobber

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