Hommage à l’époque où Vespa gagnait des courses!
Comme elle l’a déjà fait avec sa 946, Vespa signe ici un modèle produit en série limitée, numéroté et commémoratif. La Sei Giorni rend hommage à une aïeule qui gagnait des courses lors des Sei Giorni Internazionale di Varese en 1951.
De six jours, on connaît les courses cyclistes d’antan qui se déroulaient dans des vélodromes de toute l’Europe. Ces fêtes de la petite reine mêlaient exploits sportifs et divertissements rythmées au son des accordéons. Plus proche des amateurs de deux-roues motorisés, on connnaît le ISDE ou Intermational Six Days of Enduro où là, il n’est question que d’exploits sportifs… Toujours pour une durée de six jours il existait, dans les années cinquantes, une course de régularité à laquelle participaient toutes sortes de motos qui s’appelait les Sei Giorni Internazionali di Varese…
Et, lors de la 26e édition de 1951 – on précise qu’à cette époque les routes n’étaient pas encore goudronnées – Vespa avait triomphé presque sans partage avec une «Vespa Sport Sei Giorni». C’était donc à Varese que l’équipe de course Piaggio avait fait presque carton plein devant de véritables motos «offroad». Sur les 10 Vespas présentes au départ, 9 ont remporté une médaille individuelle. Ces victoires historiques ont été obtenues sur des parcours incroyables faits de terre battue et aussi sur une épreuve de vitesse pure disputée sur le circuit de Monza!
Et lors de cette présentation, Vespa nous a donné quelques explications sur la manière d’obtenir tant de succès… D’abord, ce scooter accusait un poids léger par rapport aux autres et il disposait d’un moteur deux temps et, finalement, sur cette Vespa, il était facile d’intervenir en cas de problèmes techniques.
Sur le même parcours
Nous avons donc effectué une centaine de kilomètres au guidon de ce «Revival Sei Giorni» sur un des parcours emprunté en 1951. Avec, cette fois des routes goudronnées, mais pas absentes de difficultés telles que celles de la route tortueuse, serrée et escarpée du col qui mène à Cittiglio. Jonchée de feuilles et des châtaignes qu’elle était. Mais quel plaisir d’être arrivé en haut de ce col.
Outre un énorme plaisir dû non seulement au scooter mais aussi à une superbe météo automnale, nous avons pris le guidon de la série spéciale GTV 300 Sei Giorni. Et, justement, le guidon est un des élément qui différencie une GTS 300 et une GTV 300. Sur la GTV, il est apparent et non caréné comme sur une GTS. Et précisons qu’un modèle GTV existait il y a une dizaine d’années… en 250 centimètres cube! Le phare apposé sur le garde-boue avant est aussi une manière de les différencier. Pour le reste tout est à l’identique. Il n’y a encore que sur la Sei Giorni qu’on trouve une peinture verte metallique mat de toute beauté et des autocollants «numéro 6» au graphisme soigné.
Au bout de quelques kilomètre nous louons déjà les qualités de grip des pneus (Michelin en l’occurrence). Les suspensions nous ont aussi donné satisfaction sur des routes qui bien que goudronnées restent des routes italiennes… Côté freinage, c’est l’arrière qui reçoit la meilleure note. Et pour conclure, nous louerons encore les qualités de vivacité et de maniabilité de la GTV 300 Sei Giorni ainsi que l’abseunce de bruit parasite dû esentiellement à une construction qui n’abuse pas des parties en matière plastique.
Le mythe Vespa perdure… En attendant la Vespa électrique prévue pour débarquer à la fin de l’année… Prochaine! L’impatience nous gagne déjà.