Le Dakar 2018, c’est le Pérou!
Samedi 6 janvier 2018, c’est le départ de la quarantième édition de la plus célèbre des épreuves de Rallye-raid, avec plus de 140 concurrents dans la catégorie moto. Aucun Suisse cette année, mais une lutte qui promet d’être chaude pour la victoire entre les armadas KTM, Honda et, peut-être, Yamaha.
Dans deux jours, le plus grand et probablement le plus difficile rallye-raid au monde débute. Le Dakar 2018, c’est le Pérou. En effet, les quelque 140 concurrents inscrits dans la catégorie moto vont prendre le départ depuis Lima, la capitale de cet Etat sud-américain.
Pour cette quarantième édition du Dakar en Amérique du Sud, les premières étapes importantes se joueront dans le sable, soit dans les dunes péruviennes au bord l’Océan Pacifique. De quoi remplacer peut-être les dunes de l’Atacama chilien où les compétiteurs se mesuraient il y a encore quelques années.
Du Pérou, les concurrents monteront sur l’Atiplano et entreront en Bolivie. C’est dans ce pays que se déroulera l’étape dite « marathon », durant laquelle il faudra se débrouiller au bivouac une nuit sans assistance. Les pilotes qui devront réparer quelque chose sur leur moto devront ainsi le faire eux-mêmes – ou avec l’aide de leurs coéquipiers.
Les dernières étapes se tiendront en Argentine, avec une arrivée, pour la première fois, à Córdoba.
Le rallye propose près de 9000 kilomètres de parcours, dont plus de 4500 de spéciales, où les difficultés du terrain, la navigation et la résistance à la fatigue départageront les meilleurs.
Contrairement à 2017, il n’y a aucun pilote suisse inscrit cette année. Mais on sait déjà que Nicolas Monnin, alias « Sumo », se prépare pour l’édition 2019. Et qu’une marque suisse, Motorex, sponsorise un coureur britannique, Lyndon Poskitt (lire notre portrait).
Seules trois femmes sont inscrites dans cette catégorie, dont la célèbre Espagnole Laia Sanz (KTM). Il y a aussi le vétéran indien « Santosh ». Et comme l’an passé, la marque indienne Hero lance plusieurs machines dans la compétition. Même si la majorité des motos sont de marque KTM, Honda ou Yamaha.
Ce qui est sûr, c’est que le team officiel «rouge» Honda a une revanche à prendre sur l’éternel adversaire KTM. En 2017, c’est le Britannique Sunderland qui l’avait emporté haut la main sur sa machine orange. Le podium était entièrement revenu à des pilotes KTM, avec Walkner second et Farres Guell troisième.
Joan Barreda, le pilote Honda de pointe qui était en tête avant la moitié du rallye, a en effet écopé d’une lourde pénalité pour un ravitaillement en carburant hors zones autorisées. Barreda n’avait pu faire mieux que cinquième, juste devant son coéquipier Paulo Gonçalves (forfait cette année au dernier moment pour cause de blessure). Et derrière le Français Adrien Van Beveren, meilleur représentant de Yamaha. Cette année, des pilotes Yamaha et Husqvarna pourraient justement créer la surprise.
Enfin on note la participation de 28 pilotes dans la sous-catégorie dite « Original by Motul ». Autrement dit, ceux qui partent avec comme seule assistance une malle moto. Une sorte de super caisse à outils et pièces de rechange. Et il font eux-mêmes toutes les réparations et tout l’entretien nécessaire à chaque bivouac.
On signale aussi que, comme chaque année, France Télévisions met le paquet pour donner des compte-rendus de chaque étape. Voici en gros le programme:
Dès 18h50 sur France 4: Le Dakar, 1ère partie, une heure de direct.
Dès 19h55, toujours sur France 4, 40 ans de Dakar, docu de 30 minutes retraçant les grands moments du rallye.
Dès 20h10, le Journal du Dakar, 15 minutes, cette fois-ci sur France 3, le point rapide sur le classement et les résultats avec les images fortes du jour.
Dès 20h25, Le Dakar, 2ème partie, retour sur France 4 avec 30 minutes consacrées à l’étape du jour.
Et plus tard dans la soirée (horaire variable, souvent aux alentours de minuit), sur France 2, Le Bivouac, 30 minutes, résumé du jour et rencontres dans le bivouac.
Pour en savoir plus, on peut consulter le site de l’épreuve.