Bang Bang Barreda fait coup double à la deuxième étape du Dakar
Au bout de quelque 300 kilomètres de navigation dans les dunes, le pilote officiel Honda remporte la deuxième étape devant le Français van Beveren (Yamaha) et l’Autrichien Walkner (KTM). L’Espagnol s’adjuge aussi la tête du classement général, devant van Beveren et Walkner. Sunderland (KTM), vainqueur de l’édition 2017 et de la première étape, termine septième et redescend au quatrième rang général.
Bang Bang Barreda fait coup double à l’arrivée de la deuxième étape du Dakar 2018. L’Espagnol, un des favoris pour cette année sur sa Honda officielle, a suivi un groupe de tête composé notamment du Français Adrien van Beveren (Yamaha officielle), du Chilien Pablo Quintanilla (Husqvarna). Il les a pris de vitesse lors de la quatrième partie de cette étape, qui offrait aux concurrents quelque 30o kilomètres dans les dunes du Pérou, en un parcours effectuant une boucle autour de la localité de Pisco.
Joan Barreda Bort, de son vrai nom, a devancé ses adversaires de plus de 2 minutes 30. Il prend du même coup la tête du Dakar. Adrien van Beveren a lui « tranquillement » décroché la deuxième place. Cela le maintient au deuxième rang du classement général. Matthias Walkner est venu se glisser à la troisième place – et de même pour le général.
Michael Metge (Honda), puis Kevin Benavides (Honda aussi) ont suivi, devant Quintanilla.
Le Britannique Sam Sunderland, pilote officiel KTM et surtout vainqueur de l’édition 2017 du Dakar, n’a pas été aussi rapide. Alors qu’il avait remporté la première étape courte la veille, il a fini septième. Il a donc rétrogradé au général, et n’est plus qu’en quatrième position. Ce qui n’est de loin pas une catastrophe pour lui. Sur sa KTM officielle, l’Australien Toby Price, qui avait remporté le rallye en 2016 mais n’avait pas terminé en 2017, retrouve peu à peu ses sensations et se place dixième, derrière les Yamaha de De Soultrait et Caimi.
Cette deuxième étape n’était pas évidente tant du point de vue de la technique de roulage sur le sable que de celle de navigation. « Le revêtement était très changeant, a expliqué Adrien van Beveren au micro de France Télévisions. Un moment on se trouvait sur du sable assez dur où l’on pouvait prendre de la vitesse, et soudain on avait du sable très mou. » Et les voitures, parties devant les motos, ont parfois été des obstacles difficiles à contourner. L’une d’elles a projeté une pierre dans la roue avant du Français, causant une grosse entaille dans la jante. Cela ne l’a visiblement pas empêché de continuer sur un très bon rythme.
Adrien Metge, frère de, a chuté avec sa Sherco et s’est fracturé un os de la jambe. L’édition 2018 s’arrête probablement là pour lui. Laia Sanz est toujours la première concurrente féminine sur sa KTM. Elle se retrouve vingt-quatrième.
Le désormais célèbre « Santosh », pilote indien sur sa machine indienne (Hero), n’est arrivé « que » vingt-neuvième. Il a semble-t-il eu quelques douleurs musculaires. Du moins cela pourrait expliquer pourquoi il a roulé pendant un moment en laissant jambes et pieds pendre vers l’arrière, sans s’appuyer sur les repose-pieds.
L’Anglais Lyndon Poskitt, roulant sur une KTM et sponsorisé par la marque suisse Motorex, a quelque peu amélioré son classement de la veille, passant du soixante-sixième au soixantième rang. Il n’y a toujours aucun pilote suisse dans le peloton de plus de cent coureurs. Mais il y a par contre un Autrichien parlant (entre autres langues) français et qui habite en Suisse. Il s’agit de Nicolas Brabeck-Letmathe, 77ème du jour. Un parent de la célèbre famille qui a dirigé l’empire Nestlé?