Barreda domine la cinquième étape et revient dans la course au Dakar
Le pilote Honda officiel a refait une partie de son retard sur le leader van Beveren (Yamaha). Benavides, coéquipier de Barreda, est deuxième. Et Walkner, meilleur pilote KTM, se trouve désormais au troisième rang général.
L’Espagnol Joan « Bang Bang » Barreda domine la cinquième étape du Dakar 2018. Le pilote officiel du team Honda Monster Energy a pris dix minutes à son plus proche concurrent entre San Juan de Marcona et Arequipa, au Pérou. Cette (très) bonne performance lui a permis de revenir au contact des leaders dans le classement général du rallye. Il est en effet à présent quatrième.
Le Français Adrien van Beveren, pilote du team officiel Yamaha, reste cependant en tête de ce Dakar 2018. Mais il a concédé 14 minutes sur ses concurrents et termine cette étape à la cinquième position. Toujours juste devant son coéquipier, français lui aussi, Xavier de Soultrait.
Dans cette cinquième étape toujours composée en grande partie de dunes et de sable – par endroits très mou – l’Autrichien Matthias Walkner (KTM officielle, deuxième du Dakar 2016) ne s’est pas laissé piéger. Il a terminé derrière Barreda. Il est suivi de près par une autre membre de l’armada Honda, Kevin Benavides. Entre les deux hommes, on est proche. Au général, l’Argentin devance l’Autrichien de seulement 14 secondes.
On note l’excellente performance du Français Antoine Meo (KTM), plurichampion du monde d’enduro, qui est quatrième à l’arrivée de la spéciale pour cette étape entre San Juan Marcona et Arequipa.
Chez Husqvarna, Pablo Quintanilla a mal géré cette étape. Il a perdu beaucoup de temps et se retrouve à près de 29 minutes de Barreda. Du coup, il dégringole au classement, et devient 9ème.
Lyndon Poskitt, le beau gosse qui roule pour la marque suisse Motorex, sur une KTM verte, reste à sa (bonne) place. Quarante-septième de l’étape, quarante-neuvième du classement général. On trouve aussi, un peu plus loin (60ème), Nicolas Brabeck-Letmathe, qui n’est pas Suisse, mais qui habite dans ce pays. Et puisque l’on parle de la Suisse, on note qu’il y a aussi un Colombien qui roule pour une autre marque suisse, iXS. Il s’agit de Santiago Bernal, 85ème sur sa KTM.
Franco Caimi, lui, troisième pilote officiel Yamaha, a connu des grosses difficultés. Il est avant-avant-avant-dernier de l’étape, à plus de 2 heures et cinquante minutes du vainqueur.
On note au passage que le peloton des pilotes est de plus en plus maigre. Ils étaient plus de 140 au départ à Lima, ils sont 91 à Arequipa.