Les ventes de motos et scooters sont restées stables en Suisse
Il s’est écoulé 45’487 unités nouvellement immatriculées l’an passé, dont 27’319 motos. Un chiffre en très légère hausse: 2,1%. Et la catégorie moyenne-supérieure a rencontré un franc succès, tout comme les motos rétro ou néo-rétro.
Les ventes de motos et scooters en Suisse l’an passé (2017) n’ont pas beaucoup évolué par rapport à 2016.
L’engouement pour la moto en tant qu’engin récréatif et de loisirs reste intact. Malgré une météo printanière et estivale pas exagérément clémente en 2017, la demande en motos neuves est restée forte. Avec 27’319 nouvelles immatriculations, le résultat de l’année précédente (ventes de motos et scooters) a été surpassé de 2.1 %. Le marché total 2017 des motos et scooters neufs s’est élevé à 45’487 unités (moins 0.9 %).
Selon Motosuisse, l’organisation qui représente les importateurs de motos et scooters en Suisse, 2017 a même été le deuxième meilleur exercice (pour ce qui est des nouvelles immatriculations) de ces vingt dernières années. Le chiffre de -0,9% global l’an passé, presque aucun changement, est surtout dû à un marché du scooter en léger recul, au contraire de celui de la moto.
Nouvelle classe moyenne attractive
Traditionnellement, les motos de forte cylindrée, situées dans la gamme supérieure des prix et jaugeant plus de 1000 cm3, tiennent largement le haut du pavé en Suisse. En 2017, leur part des nouvelles immatriculations s’élevait à 31.9 %, ce qui équivaut à un recul de 1.5 % par rapport à l’an passé. Par contre, une nouvelle catégorie moyenne comptant des cylindrées de 500 à 1000 cm3 hautement attractive sur les plans de la technique, du look et du rapport prix/prestations trouve de plus en plus de résonance. Surtout auprès du jeune public ainsi que chez les nouveaux arrivants; en 2017, la part du marché de ce segment s’élevait déjà à 50.5 % (plus 4.9 %). Comme parfaits exemples, on peut citer la Kawasaki Z 900 ou les Yamaha MT-07 et MT-09.
Lifestyle et expérience
Elles sont toujours soumises à une forte demande, les motos rétro et vintage, combinant une apparence classique attractive à la technique dernier cri, suivant ainsi la tendance généralisée du lifestyle et du vécu. La propulsion électrique n’a par contre pas encore envahi le secteur de la moto: les faibles 73 nouvelles immatriculations représentent 0.3 % de parts de marché. Les points qui empêchent une plus large diffusion sont le manque de propositions routières de la part des grands constructeurs, et bien sûr l’autonomie encore réduite pour un prix par contre élevé.
Diminution des ventes de scooters
En 2017, 18’545 scooters ont trouvé preneur, à savoir 4.5 % de moins qu’en 2016. Une baisse des achats spontanés due au manque de périodes prolongées de beau temps, ainsi qu’un manque partiel de véhicules homologués aux normes Euro 4, ont mené à un recul. Les scooters à propulsion électrique vendus au nombre de 472 exemplaires, représentant 2.6 % de parts de marché, restent donc marginaux.