Nouveau, l’ouverture variable des valves du moteur à la sauce Bolognese (Ducati)

Publié le 15 octobre 2014 par Jérôme Ducret, mis à jour le 27 octobre 2014.

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Nouveau, l’ouverture variable des valves du moteur à la sauce Bolognese (Ducati)

Les ingénieurs italiens ont mis au point une technique inédite offrant le meilleur rendement quel que soit le régime de rotation du propulseur.

[vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]Le voile est levé sur une nouvelle technologie moteur, mise au point chez Ducati. A Borgo Panigale, près de Bologne en Italie, siège de la marque, on a mis au point le « DVT », pour Desmodromic Variable Timing. Ou, autrement dit, une nouvelle manière d’extraire encore plus de couple et de puissance d’un bicylindre Testastretta, typique des motos Ducati, tout en consommant moins d’essence. Et en s’inspirant – un peu – de ce qui se fait dans le monde de l’automobile – coucou Audi, maison propriétaire de Ducati!

En quelques mots, Desmodromic veut dire desmodromique (eh oui), soit une manière propre aux moteurs Ducati de soulever et reposer les valves d’aspiration (ou admission) et d’échappement, sans ressort, mais avec des petits bras articulés. Et Variable Timing se réfère à l’angle (le timing) d’ouverture simultanée de ces deux types de valves, angle qui peut varier selon les besoins, alors que d’ordinaire il est fixe. Ce qui implique, d’ordinaire toujours, un choix du meilleur compromis entre la puissance à haut régime et la poussée partout ailleurs. Mais quand l’angle peut varier, on arrive en théorie à avoir le meilleur rendement quel que soit le régime de rotation du moteur. C’est précisément ce qu’ont réussi à faire les ingénieurs de Ducati. Ils expliquent au passage que c’est la première fois que le côté variable est appliqué sur une moto aussi bien sur les valves d’admission que d’échappement.

DucatiTestastrettaDVT1

On se souvient que Honda a suivi une voie proche, mais pas identique, avec sa VFR 800. Dans ce cas, c’est le nombre de valves activées qui change, dès que  l’on passe un certain seuil de rotation du moteur. Une tout autre manière de mettre en application la même philosophie.

Dans le détail, les concepteurs de Borgo Panigale ont choisi un bloc propulseur existant, celui que chez Ducati on appelle Testastretta, qui est un bicylindre en L équipant par exemple la Ducati Multistrada 1200, le Diavel ou le Monster 1200 (mais pas la sportive Panigale). Et, nous dit le communiqué, on assiste à un petit miracle. L’engin délivre une puissance maximale accrue, qui passe de 150 à 160 chevaux (à 9500 tr/min), et un couple maximal lui aussi accru, de 136 Nm à 7500 tr/min, tout en consommant en moyenne 8% de moins d’essence, et ce sans devoir rapprocher les intervalles de maintenance mécanique.

Mieux, à 3500 tr/min, le couple serait déjà de 80 Nm, et dépasserait les 100 Nm entre 5750 et 9500 tr/min. Le tout en délivrant une poussée parfaitement linéaire. Et le tout en réduisant aussi les émissions polluantes. Le Testastretta DVT respecterait ainsi déjà la norme Euro 4, alors que la législation actuelle impose Eur0 3 pour les nouvelles motos.

Par Jérôme Ducret, source comm. Ducati

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