La nouvelle Kawasaki Ninja H2 affûte ses muscles et dialogue avec les smartphones
Pour 2019, la marque japonaise a travaillé sur sa sportive à compresseur. La puissance de pointe passe de 211 à 231 chevaux sans que la consommation d’essence n’augmente en conséquence. La nouvelle H2 (et H2 Carbon) a aussi droit à une nouvelle peinture qui « s’auto-répare », à un écran couleur semblable à celui de la sport-touring H2 SX, et à la connectivité.
C’est une évolution que nous annonce la firme d’Akashi pour sa gamme de motos 2019. La nouvelle Kawasaki Ninja H2 a en effet droit à des retouches dont une partie provient des petits plus mis au point pour sa soeur la Ninja H2 SX de sport-touring, présentée en ce début d’année 2018 (lire notre test). La Ninja H2 reste cependant une sportive, et une sportive extraordinaire.
Kawasaki nous apprend ainsi que la puissance de pointe de ce monstre suralimenté doté d’un compresseur passe pour 2019 de 205 chevaux à 231 (!). Pas de précision pour l’instant sur la répartition de la puissance et du couple, mais on se doute que les caractéristiques du modèle n’ont pas changé fondamentalement: une accélération de ouf, qui dépasse tout ce que l’on peut connaître sur une moto traditionnelle, dès que l’on passe la moitié environ du compte-tour. Et une aérodynamique finement étudiée pour garder au sol tout ce déchaînement de poussée.
Le châssis semble aussi identique, tout comme la géométrie de la moto. Ce qui a changé est à l’intérieur, dans les tréfonds du moteur 4-cylindres en ligne. Les bougies, l’unité de contrôle électronique, le filtre à air et la chambre d’admission, notamment, sont ainsi directement inspirés de la Ninja H2 SX. De quoi sans doute assurer une meilleure efficacité, et donc une consommation d’essence qui ne prend pas l’ascenseur par rapport à la Ninja H2 2018, malgré la progression de la puissance maximale. On n’a aucune indication du poids du bolide dans cette nouvelle formule.
Une autre nouveauté est l’apparition de nouveaux étriers de freins Brembo, le modèle « Stylema ». Autrement dit, le top du top pour une moto de série, un système que l’on trouve par exemple sur la nouvelle Ducati Panigale V4. Ces étriers sont censés assurer une plus grande rigidité, une meilleure dissipation de la chaleur sur les plaquettes, et donc plus de puissance et de progressivité. C’est en tout cas ce qu’affirme Kawasaki, et sans doute Brembo aussi.
Côté confort, la Ninja H2 2019 tourne le dos à son écran de contrôle tristounet pour adopter la couleur. Comme sur la Ninja H2 SX, bien sûr. Le petit plus supplémentaire, si l’on peut se permettre cette redondance, c’est la connectivité, via le système baptisé Rideology par Kawasaki. Autrement dit, le dialogue entre la moto et un smartphone, via le tableau de bord de la première.
Il y a enfin encore un nouvel emblème « Supercharged » sur le flanc.
Et une peinture dont Kawasaki nous dit qu’elle est plus résistante. Et s’auto-répare en cas de griffure! Ce genre de protection existe déjà dans le monde automobile, depuis une dizaine d’années environ. Kawasaki déclare que la sienne, développée à l’interne, est plus rapide.
On attend encore de savoir quel sera le prix de la nouvelle Ninja H2 (et de sa variante appelée Carbon) 2019 en Suisse. Et bien sûr de connaître les dates d’arrivée en concessions. Nous vous tiendrons au courant, bien sûr.