Le MotoGP a rendu visite au Pape François
Marc Márquez, Dani Pedrosa, Andrea Iannone, Danilo Petrucci et Jack Miller ont été reçus par le pape François, ce mercredi au Vatican.
C’est un pré-event pour le moins spécial qui attendait cinq pilotes du MotoGP™ ce mercredi et pour cause ! Marc Márquez (Repsol Honda Team), Dani Pedrosa (Repsol Honda Team), Andrea Iannone (Team Suzuki Ecstar), Danilo Petrucci (Alma Pramac Racing) et son coéquipier Jack Miller (Alma Pramac Racing) ont eu l’opportunité de rencontrer le pape François au Vatican !
Au cours de cette visite privée, les pilotes – qui étaient pour l’occasion accompagnés de de Carmelo Ezpeleta, de Paolo Simoncelli, des délégations de la Fédération Italienne de Motocyclisme (FMI) et de CONI – ont pu échanger quelques mots avec lui. Le pape s’est également vu remettre un casque de chaque pilote.
Un moment que ces cinq privilégiés ne sont pas prêts d’oublier… Voici leurs réactions après cette rencontre…
Andrea Iannone : « C’est vraiment un jour incroyable pour nous. C’était la première fois que je rencontrais le pape et ce fut un immense plaisir. Je suis vraiment chanceux d’avoir pu vivre cette expérience. J’espère que tout me sourira à présent, non trêve de plaisanterie, j’ai beaucoup apprécié. Merci au MotoGP™ de nous avoir donné cette opportunité, je m’en souviendrai toute ma vie. »
Dani Pedrosa : « Rencontrer le Pape et échanger quelques mots avec lui fut un moment très spécial. Nous prenons beaucoup de risque dans notre sport, c’est donc important de se sentir bien. Je suis vraiment honoré d’être là. »
Marc Márquez : « C’était une belle expérience. Je pense que c’est quelque chose à faire au moins une fois dans sa vie, si bien sûr l’opportunité se présente. Nous avons pu parler avec lui et ce qu’il nous a dit, en termes de motivation était vraiment beau. Il nous a doit que nous avions besoin de passion et d’objectifs dans la vie, qu’en suivant ce chemin nous pouvions accomplir énormément de choses. C’était vraiment un plaisir d’être ici. »
Danilo Petrucci : « Je me suis rendu à Rome à plusieurs reprises, mais je n’avais jamais eu la chance de rencontrer le pape. C’était un moment très émouvant car c’est vraiment une belle personne. C’était juste incroyable. Il nous a dit beaucoup de choses sur la passion, sur le fait d’être un Champion dans la vie… je n’oublierai jamais. À vrai dire, une opportunité comme ça ne se présente pas tous les jours. J’étais vraiment content d’être ici au Vatican. Je pense que ça peut nous aider pour la course dimanche. »
Jack Miller : « C’est vraiment l’opportunité d’une vie. Je n’avais jamais été au Vatican, je n’avais jamais rencontré le pape. C’est le genre de moment que vous pouvez raconter à vos enfants. C’était presque irréel de pouvoir échanger quelques mots avec lui et c’est quelqu’un qui a de l’humour. Il plaisantait avec nous, il nous a dit qu’il allait porter ces casques et je pense que ça serait assez drôle à voir. En début d’année nous avions déjà rencontré le Premier Ministre Thaïlandais, là c’est le pape. Je me sens un peu comme un diplomate australien (rires). »
Le pape François s’est dit lui aussi enchanté par cette rencontre.
«Je suis content de vous accueillir, en tant que représentants de pilotes qui participeront au GP Octo de Saint-Marin et de la Riviera de Rimini. Je vous salue tous, avec toute mon affection : dirigeants, pilotes, mécaniciens et je vous remercie pour cette visite. Un remerciement spécial à Giovanni Malagó – Président de CONI – pour son discours. Votre présence m’offre l’opportunité de souligner l’importance du sport dans la société de tous les jours. L’Église considère l’activité sportive, pratiquée dans le plus grand respect des règles, comme un bon instrument éducatif, tout particulièrement auprès des jeunes générations, quelque chose de somme toute irremplaçable. Le sport pousse au dépassement de soi, au sacrifice, tout en augmentant l’esprit de loyauté et le respect des règles.»
«C’est important que ces sportifs, de haut niveau ou pas, fassent la promotion de ces valeurs humaines, qui sontla base même d’une société plus juste et surtout unie. Ceci est rendu possible car l’événement sportif est un langage universel, qui supprime les frontières, les langues, les religions et les idéologies. Le sport possède la capacité de rassembler les personnes, en favorisant le dialogue. Je vous encourage donc à défendre ces valeurs et je voudrais m’arrêter un instant sur les propos du Président Malagó prononcé à l’instant […] Il parlait de passion, le monde en a besoin. Vivez avec passion car c’est ce qui vous fait avancer. Il a également évoqué le mot ‘Champion’. Vous pouvez devenir Champion dans une compétition sportive. Mais le Champion c’est aussi celui qui vit avec passion et ce sont deux belles paroles.»