Mise à niveau pour les Honda CB 500 X, CBR 500 R et CB 500 F
Pour 2019, la CB 500 F, la CBR 500 R et la CB 500 X reçoivent un embrayage assisté, un indicateur de rapport de vitesses engagé, quelques retouches esthétiques et un nouvel échappement. La R adopte aussi une position de conduite plus « en avant » et la X une roue antérieure de 19 pouces, plus adaptée au tout-terrain et à l’aventure.
Chacune renforce pour 2019 son caractère et sa position dans le segment qui lui est propre. Trois des modèles de Honda 500 évoluent en effet, et ces évolutions ont été montrées pour la première fois au public lors du salon international de la moto EICMA 2018 à Milan. Il s’agit du trail CB 500 X, de la naked CB 500 F et de la petite sportive CBR 500 R.
Le changement le plus visible concerne la CB 500 X, qui est la petite enduro de voyage de la marque japonaise, accessible telle quelle aux jeunes permis, avec sa puissance ne dépassant pas les 35 kW. On remarque déjà une nouvelle roue avant de 19 pouces, au lieu de 17.
Le look évolue un peu et se rapproche, nous dit Honda, du style de la célèbre Honda Africa Twin, la grande soeur faite pour l’aventure. Mais toujours avec un bec pointu à l’avant.
La X 2019 plus polyvalente et plus aventureuse
Ce qui fait par contre une belle différence, ce sont des suspensions aux débattements plus grands (150 mm, plus 10 à l’avant, et 135 mm, plus 17 à l’arrière), et un amortisseur arrière amélioré, de meilleure qualité. Le visage et les flancs de la machine ont subi quelques modifications subtiles qui réduisent le flux d’air arrivant sur le pilote, et la partie avant de l’assise (à 830 mm du sol) est plus fine, ce qui permet de toujours bien poser pied à terre. Et ce alors que la garde au sol est désormais de bien 180 mm.
Le rayon de braquage a été raccourci de 3 degrés, ce qui va là aussi dans le sens d’une plus grande facilité d’usage, y compris lorsque l’on décide de s’aventure en tout-terrain.
Pour 2017, le réservoir d’essence avait été rendu plus volumineux. Ses 17,5 l permettent des étapes de 500 km.
Le moteur change aussi un peu. Sa puissance maximale (35 kW) ne bouge bien sûr pas, puisqu’elle est exactement conforme au maximum autorisé pour le permis dit A limité. Par contre, entre 3000 et 7000 tr/min, Honda déclare 4% de puissance en plus. Et une nouvelle sonorité d’échappement, plus pleine, plus vivante. Enfin côté transmission, un embrayage assisté avec fonction anti-dribble fait son entrée.
Le tableau de bord est tout nouveau, il est plus lisible et intègre enfin un indicateur de rapport de vitesses engagé, un réel plus pour les motocyclistes débutants.
La X nouvelle sera disponible en noir, rouge-argent ou blanc avec « traces de pneu » sur les flancs. On ne sait pas encore quand elle arrivera en Suisse.
Plus de sportivité pour la R
La CBR 500 R a droit aux mêmes améliorations de base que la X, à savoir un meilleur amortisseur arrière, un moteur plus dynamique dans les mi-régimes et une sonorité d’échappement encore plus vivante. N’oublions pas non plus l’embrayage anti-dribble assisté, ni le nouveau tableau de bord plus moderne, plus lisible, incluant un indicateur de rapport de vitesses engagé.
Et, comme sur la 650, on a une position de conduite qui se radicalise. Sans excès, mais tout de même. Les mains plongent ainsi de 8 degrés vers l’avant, par rapport à la CBR 500 R 2018, pour aller empoigner les guidons bracelets. La hauteur d’assise demeure cependant très raisonnable, à 785 mm du sol.
La selle et les carénages sont aussi plus étroits, ce qui devrait améliorer les mouvements à bord, et donc la maniabilité de la machine.
Enfin les clignotants sont désormais à LED. Et le poids en ordre de marche est de 192 kilos.
La nouvelle CBR 500 R sera disponible (pas encore de date ni de prix pour la Suisse) en gris métallique, en blanc ou (photo) en rouge.
La F plus facile et plus dynamique
Ces améliorations par petites touches concernent bien sûr aussi la CB 500 F, la naked 35 kW de Honda, grand succès de vente depuis son introduction en 2013.
Pour 2019, le look de cette machine ne change par contre pas vraiment. A l’exception du tableau de bord, les vrais plus sont donc invisibles.