Piqué au vif par la concurrence, Aprilia met sa RSV 4 sur orbite
La superbike de Noale, sacrée championne du monde en World Superbike, se fait une cure de puissance et de minceur pour 2015.
[vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]Roberto Colaninno, le super président du groupe italien Piaggio, a eu des mots pleins d’orgueil (italien lui aussi) lau moment de présenter les nouveautés 2015 dans les marques du groupe (Piaggio, Aprilia, Vespa, Moto Guzzi et Gilera), lors de l’ouverture à la presse du Salon international de la moto et du scooter de Milan.
Il a bien sûr cité le titre qui venait d’être remporté par Aprilia en championnat World Superbike, grâce au français Sylvain Guintoli. Ce titre se double de celui des constructeurs. La machine de Guintoli trônait d’ailleurs en bonne place sur la scène du stand Piaggio.
« Nous aimons la compétition, sur la piste, mais aussi su rle marché, a déclaré en substance Roberto Colaninno. Et c’est ainsi que nos concurrents doivent nous voir, en éltant derrière nous. » L’introduction était toute trouvée pour présenter les nouvelles versions de la sportive Aprilia RSV 4 et du roadster Tuono V4.
Arrivée sur le marché en 2009, la RSV 4 était une machine innovante, dotée d’un moteur à configuration V4 très compact, et d’un potentiel sportif énorme. L’Histoire a confirmé, puisque Aprilia a déjà gagné le mondial Superbike une fois avec cette machine avant 2014, grâce à Max Biaggi. Mais la concurrence, justement, s’est faite plus pressante, sous la forme notamment d’une certaine Kawasaki ZX-10R, sans même parler de Ducati, de BMW, ou même de la toute nouvelle Yamaha R1.
Pour l’année prochaine, la RSV 4 devient RSV 4 RR, avec une version spéciale dédicace titre de championnat, la RF. L’entier de son coeur mécanique a été réélaboré pièce par pièce. La nouvelle machine délivre selon Aprilia une puissance de pointe de 201 chevaux à 13000 tr/min. C’est 16 de plus que sur le modèle actuel. En même temps, les ingénieurs ont réussi à faire disparaître 1,5 kilos, ce qui donne donc 180 kilos à sec (sans aucun plein). Ce n’est pas la plus légère du segment, mais c’est un véritable exploit.
Aprilia clame également avoir réussi à augmenter le couple, et donc la capacité à accélérer, à tous les régimes de rotation du moteur. On passe sur le comment, pour rappeler que la tenue de route – ou plutôt de piste – comme l’agilité étaient déjà des points forts de cette moto. ils le sont manifestement toujours dans la version 2015. On note juste que la répartition des masses a été ajustée et le bras oscillant rallongé, pour gérer la puissance et le couple supplémentaires.
Enfin la dotation électronique et les aides au pilotage, à la pointe lors du lancement de la RSV 4, se devaient d’évoluer pour rester au sommet. Le contrôle de traction, l’un des plus subtils du marché, a en conséquent été encore affiné. Et comme chez Ducati, BMW et, récemment, Yamaha, le frein moteur devient paramétrable. Par contre, le quickshifter ne permet « que » de passer les rapports montants sans débrayaer (pas descendants). Et les supensions ne sont pas réglables électroniquement. Un détail, me direz-vous.
Parmi les autres détails, l’ensemble carénage/pare-brise se fait plus protecteur. Et les coloris adoptent de nouvelles variations graphiques.
Une Tuono 1100
S’il n’était pas possible d’augmenter la cylindrée de la sportive, en raison des règlements de course, rien n’empêchait par contre de le faire pour la Tuono V4, le roadster dérivé. Le moteur de ce dernier grandit dans la nouvelle version, passant de 999 à 1077 centimètres cubes. Il faudra désormais dire Tuono V 4 1100. Le couple augmente, très logiquement, tout comme la puissance (175 chevaux). L’angle de chasse a été diminué, pour encore plus de maniabilité, et la position rendue un poil plus confortable, sans toutefois réaliser de miracle.
La présentation ne saurait être complète sans parler du nouveau AMP spécifique à cette RSV 4 et à la nouvelle Tuono. Ce qui signifie Aprilia Multimedia Platform, une déclinaison adaptée de ce qui existe déjà sur l’Aprilia Caponord et sur les scooters Vespa GTS 300 et Piaggio MP3 500, entre autres. Le système fait l’interface avec un smartphone (ou un autre dispositif électronico-informatique) et permet, grâce à une télémétrie assez évoluée, de documenter ses évolutions sur circuit, allant jusqu’à pouvoir visualiser ses trajectoires en 3 D, comme dans un jeu vidéo!
Par Jérôme Ducret/photos Groupe Piaggio et Jérôme Ducret
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Y a pas à dire, c’est très beau (et, comme justement dit, c’est champion du monde ;o) !