Triumph Speed Twin contre Kawasaki Z 900 RS
D’un côté un bicylindre anglais, de l’autre un quatre pattes japonais. Comme dans les années 1970′, mais avec des motos modernes. Et une esthétique qui par contre fait un clin d’oeil tout ce qu’il y a de plus voulu aux Seventies. Voici donc le comparatif: la Triumph Speed Twin contre la Kawasaki Z 900 RS!
Ces deux modèles sont apparus récemment dans la panoplie de ces deux constructeurs. Juste pour qu’on sache de quoi il est question, la Speed Twin fait partie de la famille dite « Classic », qui s’inspire fortement de la célèbre Bonneville. Et Speed Twin était d’ailleurs le nom de la toute première de la lignée, créé juste avant la Seconde guerre mondiale. Elle allait devenir le modèle pour presque toutes les motos anglaises « modernes » au sortir de cette même guerre.
La Speed Twin 2019 conserve l’architecture générale du moteur, et une certaine inspiration graphique, mais c’est tout. Le gros bicylindre de 1200 cm3, qui paraît d’époque, est en fait refroidi par liquide, le radiateur étant habilement dissimulé en position verticale derrière la roue avant. Il y a l’injection électronique, bien sûr, un ABS moderne, et même des modes de pilotage adaptant la cartographie du moteur pour la puissance et le couple. Et de même pour l’antipatinage.
Par rapport à ses soeurs de gamme, la Speed Twin se situe en gros entre la Bonneville T120 et la Thruxton. Elle est plus sportive que la première, et moins que la seconde.
La Z 900 RS, elle, est arrivée presque en même temps que l’anglaise sur le marché. Techniquement, c’est une Z 900 tout ce qu’il y a de plus moderne, avec un gros moteur de 948 cm3, refroidi par liquide. Avec l’injection, l’ABS, et surtout un cadre en treillis d’acier dont la conception dérive d’un développement sophistiqué par ordinateur. Pour que la moto ne soit pas trop lourde, sans perdre en rigidité.
La version RS est visuellement très différente de la Z 900 de base. Au lieu du style Sugomi, que l’on traduira de manière très réductrice par le mot manga, on a droit à des formes arrondies qui s’inspirent directement de l’ancêtre de tous les quatre pattes Kawasaki, la célèbre Z 900, apparue elle aussi durant les Seventies, et appelée aussi Z1 dans certaines versions plus tardives (la cylindrée du moteur allant croissant). A l’époque, c’était d’un coup la moto de série la plus puissante du marché. Et la nouvelle Z 900 RS lui rend hommage visuellement.
Là aussi, à part l’architecture du moteur et le look, la nouvelle venue n’a pas grand-chose en commun avec l’ancienne. La RS ajoute aux équipements de la Z 900 un antipatinage réglable sur deux niveaux.
En selle Alfred…
Ne me demandez pas pourquoi j’ai choisi ce prénom. En revanche je peux tout de suite vous dire laquelle de ces deux motos est la plus confortable. C’est la Kawa. Sa selle est certes un peu plus haute (835 mm du sol) que celle de la Triumph (807 mm), mais elle est mieux rembourrée, et sa forme est plus ergonomique. On peut aussi choisir une selle dite Ergofit chez Kawasaki, plus basse pour l’assise du ou de la pilote. Sur la Triumph, le guidon est moins large et plus droit, ce qui vous bascule un peu plus vers l’avant. Mais pas des masses, ce n’est pas une Thruxton. Par contre les deux bords de la selle ont la fâcheuse manie de vous scier le dessous des cuisses au bout de quelques dizaines de kilomètres. Si on roule seulement avec la Speed Twin, et de manière dynamique, en changeant souvent de position, on ne le remarque pas. Mais à côté de la Z 900 RS, c’est flagrant.
A l’arrêt, on pose les pieds à terre avec facilité sur les deux machines. Mais plus facilement sur l’anglaise que sur la japonaise, du moins avec les selles standard (voir ci-dessus). Les béquilles ont la bonne longueur. Celle de la Speed Twin ne se trouve pas instinctivement, il faut regarder où l’on met la botte.
On attribue un double bon point à toutes deux pour être équipées de leviers de frein et d’embrayage à écartement réglable. Et pour offrir des commandes d’afficheur sur le guidon plutôt qu’à côté des instruments de bord.
Quand il faut déplacer les motos, les plus de 200 kilos ne se font pas trop sentir. Mais on remarque tout de même que la Kawasaki est plus massive.
Du caractère dans les cylindres…
Au bout de quelques kilomètres, on constate que les moteurs de ces néo-rétros sont très différents. Le quatre-cylindres en ligne de la RS est typique pour ce genre d’architecture. Il gronde dans un savant mélange de hautes et de basses fréquences, la sonorité étant plutôt plaisante. Il est très linéaire, et il pousse fort dès que l’on dépasse les 5000 tr/min. Par rapport à la Z 900 « manga », il y a plus de poussée en bas du compte-tours, et il y a moins de chevaux haut dans les tours. Ce qui est utile sur la route.
Le contrôle de traction, selon le degré d’intervention choisi, est notable ou pas. Mais il n’est jamais intrusif. L’ABS est assez conservateur et intervient tôt, mais c’est normal au vu de la masse de la moto (plus de 220 kg avec les pleins). On l’a dit, il n’y a pas de modes de pilotage entre lesquels choisir la réponse à la commande d’accélération. Elle est parfois un peu brusque à la remise des gaz, tout spécialement quand le moteur n’est pas encore monté en température. On ne parle pas ici d’à-coup, mais de caractère. Il faut juste éviter de fermer complètement les papillons et tout va bien. Les accélérations ne sont pas bestiales, plutôt élastiques, avec un mini-temps de latence, puis une belle poussée en avant sous les 5000 tours, et de façon plus immédiate au-dessus. Le frein moteur est normal pour ce genre de moteur.
Un petit mot pour l’embrayage de la japonaise (par câble), qui est correct, mais dont le maniement est cependant parfois un peu flou – il n’y a pas d’autre mot – lorsqu’il est encore un peu froid. On tâtonne un peu avant de trouver le point de friction. Il n’y a par contre pas beaucoup d’effort à faire et l’anti-dribble est un ajout agréable lorsque l’on veut rétrograder rapidement.
La Speed Twin contre la Kawasaki, c’est un peu une histoire de sensations et d’émotions. Le moteur de la Triumph, en effet, est plus vivant, même si c’est un peu subjectif. Son gros couple arrive plus tôt, peu après 3000 révolutions. Et là c’est du genre conséquent. Pas autant que par exemple la Bonneville Bobber, mais plus que la Kawasaki à pareil régime. Et puis on a presque l’impression d’avoir un moteur refroidi par air, grâce aux pulsations du twin en ligne, qui imitent celles d’un moteur en V. Cette version du gros bicylindre anglais a un peu d’allonge et peut délivrer jusqu’à 97 chevaux. Mais il s’arrête bien plus tôt de grimper dans les tours que le moulin de la Kawasaki, qui atteint lui 111 chevaux en pointe.
Il n’est pas obligatoire de jouer du sélecteur sur la Speed Twin, car, on l’a dit, le couple est présent déjà à relativement bas régime. Mais si l’on s’en sert, la boîte est précise, à défaut d’être extrêmement douce, et l’embrayage est facile à actionner. Le frein moteur est bien présent quand on relâche les gaz.
Les modes de pilotage sont intéressants. A basse vitesse, la commande des gaz est parfois un peu rugueuse. Il suffit de sélectionner le mode Rain pour que tout s’adoucisse. Dans ce mode, l’antipatinage est réglé au maximum. Il adoptera des réglages moins intrusifs dans le mode Street, et encore moins intrusif dans le mode Sport. Ces derniers ne différent par contre que peu pour ce qui est de la réponse à la commande d’accélération.
Une Speed Twin plus vivace que la Kawasaki
La Triumph se distingue encore par sa vivacité. A son guidon, on change de ligne avec une facilité étonnante. Un avantage en ville ou sur des routes remplies de petits virages rapides. Le mérite en revient beaucoup à ses jantes, qui sont les plus légères de la gamme Classic. Les pneus sportifs sont excellents d’adhérence, du moins quand le bitume n’est pas trop mouillé, froid ou sale (lire notre essai à Majorque).
Les suspensions, elles, sont correctes pour un usage routier, et il en est de même des freins. Il y a assez de puissance, et l’amortissement permet une stabilité satisfaisante même quand le revêtement se dégrade. Mais… si l’on hausse le rythme et que l’on pilote de manière plus sportive, la moto commence à bougiller d’avant en arrière, et la stabilité est mise à mal. Pas de manière dangereuse, mais on le ressent et cela fait baisser l’indice de confiance. Ce qui est peut-être un bien. Et le confort n’est pas toujours impérial à l’arrière, avec des amortisseurs jumeaux qui sont assez sensibles aux chocs transmis par la route quand ils se répètent à intervalles très courts. Enfin la sensation éprouvée en saisissant le levier de frein avant laisse parfois à désirer. On ne sent pas toujours quand le point d’attaque va arriver.
Sur ce point, la Z 900 RS est plus composée. Ses freins à étriers radiaux sont d’une belle précision, et offrent tout autant de puissance que ceux de l’anglaise. Ses suspensions qui, contrairement à celles de la Triumph, sont réglables à l’avant, sont aussi plus confortables. Cela provient peut-être aussi du poids plus important, qui handicape par contre la Kawasaki dans les enchaînements rapides. Toujours si on la compare à la Triumph, nettement plus agile. Attention toutefois, la RS (lire notre premier test) est quand même plus réactive que, par exemple, une Honda CB 1100 RS (lire notre test).
La japonaise prend plus facilement des bagages
La japonaise est aussi plus pratique. Elle propose une prise de courant, certes pas très esthétique du fait qu’elle se fait remarquer par son petit capuchon rouge sur le côté droite de la selle. Et deux « boutons » de métal, un sur chaque flanc, permettent d’arrimer des bagages sans problème, ce qui est plus compliqué avec la Triumph.
Des poignées chauffantes sont disponibles dans la liste des accessoires, pour les deux motos. Plus des poignées pour le passager sur la Kawasaki, et une béquille centrale. La Triumph est lancée sur le marché avec une kyrielle d’accessoires, dont certains font déjà partie de la moto que Triumph Suisse nous a prêtée: silencieux Vance and Hines, clignotants ronds à LED, cerclage de phare avant, notamment. Des selles noires ou marrons, avec croisillons de cuir, sont aussi au catalogue, ainsi que des sacoches de réservoir, un contrôle électronique de pression des pneus, et toute une série de pièces esthétiques dans différentes finitions.
Les prix de départ des deux motos sont assez semblables: un peu plus de 13000 francs. Votre choix sera certainement affaire de préférences esthétiques et de sensations de pilotage. On précise que la Z 900 RS existe aussi dans une version « Café » au coloris vert-blanc et dotée d’un capot de phare avant qui fait aussi office de petite bulle.
Et que (mais ce n’est pas officiel pour l’heure) Triumph va sans doute présenter une version « R » de la Speed Twin, autrement dit une Speed Twin avec des freins et des suspensions plus haut de gamme. Peut-être pour la gamme 2020… en attendant, ce modèle n’est plus disponible qu’au compte-gouttes sur le marché suisse. Comme du reste ailleurs en Europe. Tandis qu’il y a encore du stock pour la Kawasaki!
Et voici l’avis de notre second testeur maison, Claude Bovey…
Dans le débat qui compare ou qui oppose la Triumph Speed Twin et la Kawasaki Z 900 RS, j’ai pu me mettre en selle sur les deux durant quelques heures, le plus souvent dans des conditions pluvieuses…
Du côté esthétique, la Triumph Speed Twin, proposée à la vue de plusieurs personnes, prend immédiatement l’avantage. Il faut aussi avouer que: dire de l’anglaise qu’elle est superbe fait « cool » dans le paysage médiatique! Rapport à la tendance néo-rétro savamment véhiculée par Triumph. Petite précision: La Speed Twin de nos roulages est équipée d’un pack esthétique qui fait nettement la différence. A commencer par une ligne d’échappement Vance & Hines propre à vous en mettre plein les oreilles.
Avantage donc à l’Anglaise. ! Mais je n’oublie pas de louer aussi la Japonaise car la Kawasaki est ici présentée sans équipement «avantageux». Les Nippons l’ont voulue fidèle à la Z1 ou la Kawa 900 pour les intimes. Témoin: le dosseret de selle arrière moulé à l’identique. Oui, la Kawa plaît! Et ceux qui l’ont connue à ses débuts en 1972 y retrouveront leur jeunesse. On regrettera seulement la non adoption d’une ligne d’échappement 4/2/2, pour faire encore plus originelle! Mais, certains fabricants en proposent, paraît-il!
Côté sensations et autres agréments…
Celui qui recherche le genre «force tranquille» optera pour la Z900 RS. Le quatre cylindre japonais est puissant (111 ch.) et bien sûr linéaire. Il dispose d’un gros coffre et d’une belle allonge qui contribue à un confort d’utilisation supérieur à la Speed Twin. Pour de longues escapades, la selle de la Kawa rendra les meilleurs services au séant du pilote.
Côté confort d’utilisation, on préférera le freinage précis de la japonaise grâce à un montage radial. Celui de la Speed Twin est certes puissant, mais il demande une adaptation dans son dosage.
Avec la Speed Twin de 97 chevaux, le couple monstrueux de 112 Nm délivré à 4950 t/min du bicylindre fait toute la différence côté sensations. Propulsé brutalement sur chaque rapport, le pilote n’aura que peu de répit entre ses montées d’adrénaline. Ma préférence ira sensiblement vers ce genre de conduite. Mais, avec la Speed Twin, pas question de s’aventurer sur de long trips. La faute à une selle trop rigide et trop fine sur l’avant, là où, justement, repose le séant, trop vite « mis en défaut » !
Plus facile et confortable d’un côté ou plus sensationnelle et exigeante d’un autre, à vous de choisir. L’esthétique ou un coup de coeur feront la différence.
Pourquoi comparer un bi avec un 4 cylindres, ça me fait penser à l’époque ou acheter une voiture essence était ridicule pour tous les magazines auto qui ne juraient que par le couple,,, du diesel, sa consommation et sa puanteur.
Bonjour
L’idée de base d’un comparatif est de comparer des machines qui se trouvent à peu près dans le même segment et dans la même gamme de prix, pas forcément toujours avec la même architecture moteur. Notre but, sachant qu’organiser ce genre de test requiert pas mal d’organisation et de temps et que nos essayeurs ne sont pas payés, est de proposer des comparatifs qui puissent intéresser un public qui soit le plus large possible. Le parallèle avec le diesel ne tient à mon sens pas la route (sans jeu de mot), mais à chacun son avis. En tout cas merci de votre commentaire et bonne route à vous!
Jérôme Ducret/rédacteur responsable
merci de votre comparatif entre ces deux machines que je trouve très objectif…et point de débat pour ma part concernant l’architecture moteur. je roule en speed triple T595 de 2000 donc un trois cylindres, et je suis interéssé par les deux motos que vous comparez fort justement car c’est sur ces modèles que se porte mon choix. Donc, 3, 4 ou 2 pour moi ce qui compte c’est la sensation. et ça quel que soit la moto, chacun est à même de l’apprécier. je n’ai pas essayé le speed twin, mais je l’ai vu ne concession et c’est vrai que la moto est belle et en jette. Je vous rejoins en tout point sur la Kawa. et c’est vraiment aussi un jolie machine visuellement.
je dirai que la notoriété de la marque Triumph l’emporte mais que la Karam est selon moi le choix le plus cohérent. mieux équipé, plus confortable et plus puissante. A 13000 euros, je trouve très limite que la Speed Twin soit sous equipéé en terme de suspensions et avec une assise peu confortable qui oblige à priocher dans le catalogue d’option et donc d’allonger la facture …populaire se rertrouver avec le tarif d’un thruxon en définitive. dommage car je suis fan de Triumph mais cette politique de décliner tous les modèles comme des voitures avec des finitions, R, RS…m’ennuie franchement. mon Speed est un speed et c’est tout. maintenant un speed de base à presque 14000€ fait cheap car il y une version au dessus en RS (ça quand la version +++ TFC ?). Au moins Kawa il y a une seule 900 RS avec fourche inversée réglable, et pas à un tarif prohibitif. c’est le choix le plus malin selon moi. j’aimerai beaucoup faire vivre les concessions motos et les constructeurs , mais bon sang, que c’est dur de trouver un engin capable d’égaler mon T595 que j’ai du mal a me résoudre à mettre au clou tellement on est pile poil dans l’esprit vintage moderne déjà avec cette machine (comportement d’une moderne mais attributs à l’ancienne : pas de cartographies au choix, pas d’ABS…). ça plus fort, ça freine fort et ça a de l’allure ! finalement, que demander de plus. Cordialement
Hello et merci pour ce message qui nous fait du bien. Prenez soin de vous.
Jérôme Ducret, rédacteur responsable
Tout à fait d’accord avec toi. Très bon commentaire.
D’abord le comparatif est super bien réalisé… manque juste les habituelles notes.
Ensuite Triumph (comme BMW) ne peut s’empêcher de proposer des machines qui nécessitent de piocher allègrement dans le catalogue options de la marque. C’est un peu la maladie des jeux vidéo avec DLC…
Roger, il n’est pas rare de trouver des DLC pour des free2play. Dans ce cas là, pour jouer il faut sortir 13000 balles
En tout cas super article!
Merci pour votre essai que je trouve aussi très réaliste et sans parti pris. J’ai une Kawa 900RS depuis un an. On se balade à deux sans problème et de manière très confortable, sans que la puissance ne vienne non plus à manquer dans les routes de montagne ou de plaine de Haute-Savoie. D’autres paramètres seraient la fiabilité dans le temps de l’une ou l’autre moto, et encore le prix du SAV et des pièces détachées. Quant au prix de l’une ou l’autre moto, il y a toujours une marge de négociation à l’achat de la moto.
Bonjour!
Effectivement, la fiabilité est un critère important. Sur ce point, Triumph a fait de gros progrès, et Kawasaki, à quelques rares exceptions près, a conservé un haut standard. Quant au prix du SAV, c’est un vaste sujet, sur lequel nous nous pencherons un jour, de la manière la plus objective et impartiale possible. Ce que nous pouvons vous dire en l’état, c’est qu’en Suisse, la garantie Kawasaki est de trois ans, contre deux pour Triumph.
Bonne journée à vous!
Jérôme Ducret, rédacteur responsable
Bonjour à vous, je vous remercie pour ce comparatif qui me convient parfaitement vu que je suis dans la réflexion pour mon choix entre ces deux modèles. Bonne continuation et encore merci. Hervé
Bonjour, et merci pour votre message!
Bon choix quel qu’il soit
Jérôme Ducret, rédacteur responsable
Toute petite erreur dans votre article, bien rédigé par ailleurs. Les motos avoisine 13000 euros et non 13000 francs (hihi)..
Bonjour.
Je roule depuis 1 an avec une Triumph T 100 (68 cv) et après avoir piloté une Honda CB 400 N pendant 40 ans je dois avouer que le couple de la Triumph me va à ravir…évidement les niveau de cylindrées ne sont pas comparable mais Triumph a toujours été très fort côté couple moteur ,même en 1960.
cela dit…La Kawa me plait énormément de part sa ligne et sa puissance qui n’est pas en reste.
Ei il y a aussi la fiabilité légendaire des Japonais…je le sais pour avoir roulé sur Honda
(J’utilise encore occasionnellement la CB 400 .
Très bel article et je ne manquerai pas de vous lire à nouveau
Bonjour ,
Le poids de la Kawa RS est de 215 kg…… TOUS PLEINS Faits 😉 et non a « vide » .
Bonjour
Merci de ce message, mais vous vous trompez. Dans la terminologie technique, à vide veut dire sans pilote et sans bagage. C’est donc équivalent à poids avec les pleins ou en ordre de marche.
Bonne journée
Jérôme Ducret, rédacteur responsable
Bonjour ,
Vous avez raison, mais , alors tous les revues motos et autres reportages internet ne parlent pas du même language « poids a vide » 🙂
mais bref, on ne va pas chipoter pour quelques kilos.
Votre reportage est très bien réalisé et étant le très heureux possesseur d’un 900 RS café kawa , je ne peux que confirmer vos écrits a 99% 🙂
Merci et bonne semaine .
C’est vrai, il y a un certain flou, et l’appellation « poids à vide » est peu logique dans cet usage. Nous avons d’ailleurs renoncé à l’utiliser depuis. Merci de votre retour, qui nous encourage à continuer à nous améliorer!
Et bonne semaine de même
Jérôme Ducret
Bonjour, merci pour cet essai, juste une petite remarque la kawa fait 215 kg tout plein fait ce qui fait à peu près le même poids que la speed.
Mais certainement que la speed parait plus légère que la kawa grâce à sa fourche plus redressée avev une chasse moins importante et un pneu en 160 à l’arrière.
Oups je n’avais pas vu que le sujet avait été évoqué. J’aurai quand même tendance à persister sachant que la RS est étroitement dérivée de la Z 900 standard qui est un roadster 4 cylindres assez léger. Si on ajoutait une bonne vingtaine de kg pour l’essence, l’huile etc on arriverait à 235 kg ce qui parait très loin de la réalité.
Moi aussi, ces 2 machines m’intéressent et je vais faire le pas en janvier 2021. Comme le dit un intervenant, la kawa est sans doute le choix le plus raisonnable mais le coeur gouverne la raison : la speed est vraiment irrésistible au niveau du look, probablement une des plus jolies motos de la catégorie.
Un point aussi pas trop abordé est la qualité de fabrication : sans dénigrer Kawa, on est au top chez Triumph.
Perso j’ai craqué sur la Speed twin qui est vraiment géniale. Par contre, je suis complètement d’accord pour la selle. Avez-vous par hasard une solution (fabriquant, fournisseur ou autre) pour la remplacer. Vos tests sont au top
Bonjour et merci pour ce message sympathique!
Oui, il existe des solutions. Chez Triumph, il y a déjà toute une série de selles custom. Dont certaines sont probablement un peu plus accueillantes. Et depuis la création du modèle, plusieurs accessoiristes s’y sont aussi mis, mais je n’ai malheureusement pas de marque à vous recommander, n’ayant pas testé. Il reste aussi bien sûr la possibilité de passer par un artisan-sellier. Il y en a d’excellents en Suisse romande et en France voisine!